Y a des villes qui se réveillent sous les coups de roquettes
Tu sirotes ton whisky le cul sur ta moquette
Tu redemandes en colère un peu de glace en morceaux
Pendant qu'à l'autre bout de la terre au fond de Soweito
Elle, elle entend, elle entend
Tourner les hélicos…
Elle entend
Tourner les hélicos…
Elle entend
Tourner les hélicos…
Tourner les hélicos, tourner les hélicos…
Tout le monde y pense
Paroles et Musique: Francis Cabrel 1989 "Sarbacane"
Tout le monde y pense,
Les hommes, les anges, les vautours,
Y a plus de distances,
Personne qui ait les bras trop courts,
Tout le monde espère,
Même à l'arrière des arrière-cours,
Tout le monde veut son billet retour,
D'amour, d'amour, d'amour, d'amour.
Son éclat de chance,
Celui qui vous brûle, vous inonde,
Mais le ciel s'en balance,
Puisqu'il y en a pas pour tout le monde,
Y a des gens plein les urgences,
Sous les lumières des abat-jour,
Qui attendent leur billet retour,
D'amour, d'amour, d'amour, d'amour, d'amour.
Ces anges qui dansent,
Sur ces pistes trempées d'alcools,
Dans ces caves immenses,
Les cheveux collés aux épaules,
S'envolent en silence,
Et s'éparpillent au petit jour,
En cherchant des billets retour,
D'amour, d'amour, d'amour, d'amour, d'amour.
Ces femmes qui s'avancent,
En tenant au bout de leurs bras,
Ces enfants qui lancent,
Des pierres vers les soldats,
C'est perdu d'avance,
Les cailloux sur des casques lourds,
Tout ça pour des billets retour,
D'amour, d'amour, d'amour, d'amour, d'amour.
Les hommes, les anges, les vautours…
Personne qui ait les bras trop courts…
Tout le monde y pense…
Trop grand maintenant
Paroles et Musique: Francis Cabrel 1980 "Fragile"
On en a passé des mois de décembre
Avec la neige au milieu de la chambre
Et tous ces hommes étranges qui venaient pour couper l'eau
La moitié de l'année au régime
Ramener les bouteilles, compter les centimes
Et quand je te croise aujourd'hui, tu me regardes de haut…
Joe! T'as plus le temps
T'as trop d'argent
Tu es trop grand maintenant
Joe! Tu gagnes beaucoup trop!
Joe! T'as plus le temps
T'as trop d'argent
Tu es trop grand maintenant
T'étais chanteur dans des boîtes minables
Tu vidais ton cœur entre les tables
Pour quelques notables, quelques marchands de hauts-fourneaux
Après, t'allais voir de drôles de garçons
Pour qu'ils te parlent de révolution
Quand tu les croises aujourd'hui tu fais même plus attention!
Joe! T'as plus le temps
T'as trop d'argent
Tu es trop grand maintenant
Joe! Tu gagnes beaucoup trop!
Joe! T'as plus le temps
T'as trop d'argent
Tu es trop grand maintenant
T'as quelqu'un pour gérer ton affaire
T'as quelqu'un pour calmer ta colère
Y a toujours quelqu'un pour écouter tes méthodes
Y a des filles au fond de ta baignoire
Des flatteurs le long de tes couloirs
Mais y a pas plus seul qu'un chanteur à la mode!
Tu es toujours la même (La prêtresse gitane)
Paroles et Musique: Francis Cabrel 1981 "Carte postale"
Tu es toujours la même
Tu as toujours dans les yeux
Un peu de nos folies anciennes
Quelques braises d'un ancien feu
Et même si ce feu est mort
Quelque chose y brûle encore
Tu es toujours la même
À croire que le temps s'éternise
Tu es toujours mon plus beau poème
Celui que je ne veux pas qu'on lise
Et même si ces mots sont morts
Quelque chose y brûle encore
C'est peut-être
Que ma tête dort encore
Au milieu de tes bras
C'est sans doute
Que ma route passe
Juste à côté de toi
La prêtresse gitane l'avait dit
Rien n'est jamais fini
Elle voit mes rêves avec tes rêves autour
T'es la même toujours
La même toujours
Même les autres se souviennent
Cette vie qu'on vivait tout droit
Il suffit qu'ils en parlent à peine
J'ai des gouttes de pluie sur les bras
Cet orage est passé si fort
Que les éclairs brillent encore
Au fond des ruelles secrètes
Les pierres ont gardé nos murmures
Entre les mendiants qui regrettent
Et les chiens qui rasent les murs
Chaque fois qu'un mot s'évapore
Il en revient d'autres plus forts
C'est peut-être
Que ma tête dort encore
Au milieu de tes bras
C'est sans doute
Que ma route passe
Juste à côté de toi
La prêtresse gitane l'avait dit
Rien n'est jamais fini
Elle voit mes rêves avec tes rêves autour
T'es la même toujours
La même toujours
C'est peut-être
Que ma tête dort encore
Au milieu de tes bras
C'est sans doute
Que ma route passe
Juste à côté de toi
La prêtresse gitane l'avait dit
Rien n'est jamais fini
Elle voit mes rêves avec tes rêves autour
T'es la même toujours
La même toujours
La prêtresse gitane
Tu me corresponds
Paroles et Musique: Francis Cabrel 2004 "Les beaux dégâts"
Sous la lune
Quelques unes
De mes pensées se défont
Elles m'échappent
Elles se drapent dans leur manteau de saison
J'imagine
Qu'elles terminent
Leur course au bas de ton balcon
On devrait correspondre puisque tu me corresponds
Que deviennent
Mes poèmes
Quand ils prennent l'horizon?
Où partent toutes ces cartes
Qui se décrochent de mes cloisons?
Certaines
Me reviennent
Un peu plus troublées que de raison
On devrait correspondre puisque tu me corresponds