On tremble de peur
Et on tremble de peur
On serait des artistes immenses
Des divinités
Considérés comme une chance
Pour l'humanité
Il suffirait qu'on apparaisse
Pour que le monde soit heureux
Mais en fait, les gens nous aiment et puis nous laissent
Et c'est sans doute mieux
Des nuits trop longues
Paroles: Frédéric Kocourek. Musique: Michaël Jones 2004 "Prises et reprises"
Titre originaclass="underline" "Hésitation blues"
Côté cœur, j'ai le chagrin
D'un épouvantail,
Du gosse qui revient
D'un champ d'bataille
Les nuits trop longues, j' m'amuse à compter
Le peu que la vie nous donne, le peu que l'on est
Noyé d'alcool et de désir
Je ne dois rien à personne
Je fais des sourires
Aux cabines de téléphone
Les nuits trop longues, je pourrais m'envoler
Rien ici qui me raisonne, plus rien qui m'effraie
Bientôt deux mois qu'elle est partie
Deux mois… Deux mille ans…
Je vais de mélancolie
En renoncement
Les nuits trop longues, faudrait libérer
Tous les cris qu'on emprisonne au fil des années
Il est temps que j'aille me coucher,
Temps que j'mette mon âme au chaud
L'aube va se pointer
Moi, je tire le rideau
Les nuits trop longues, je les passe à rêver
Qu'un beau jour je lui pardonne le mal qu'elle m'a fait
Qu'un beau jour je lui pardonne le mal qu'elle m'a fait
Docteur
Paroles et Musique: Francis Cabrel 1985 "Photos de voyages"
Hey Docteur, j'ai déjà pas mal
De tours au compteur
Pas mal d'années derrière
J'aimerais faire moins que mon âge
Est-ce que tu peux faire un peu de ménage
Sur la peau de mon visage?
Faut que tu effaces
Toutes ces traces
Creusées sur ma figure
Trempe mon cœur dans le ciment
Mes cheveux dans la peinture
Je ne sortirai plus jamais
Sans plusieurs couches de fourrure
Ma famille a de l'argent… Docteur
Hey Sorcier
Pourquoi sommes nous fiers comme des rochers
Fragiles comme du verre?
Je préfère le silex
Ce temps qui passe et moi qui passe avec
Je prends ça comme un échec
Faut que tu effaces
Toutes ces traces
Creusées sur ma figure
Trempe mon cœur dans le ciment
Mes cheveux dans la peinture
Je ne sortirai plus jamais
Sans plusieurs couches de fourrure
Ma famille a de l'argent… Docteur
On est tous pareil
Il est pour moi le soleil
On est tous les mêmes
C'est moi que j'aime
Faut que tu effaces
Toutes ces traces
Creusées sur ma figure
Trempe mon cœur dans le ciment
Mes cheveux dans la peinture
Je ne sortirai plus jamais
Sans plusieurs couches de fourrure
Ma famille a de l'argent… Docteur
J'aimerais faire moins que mon âge
Est-ce que tu peux faire un peu de ménage
Sur la peau de mon visage?
Je préfère les silex
Ce temps qui passe et moi qui passe avec
Je prends ça comme un échec
Dormir debout
Paroles et Musique: Francis Cabrel 1989 "Sarbacane"
J'ai dû dormir debout,
Pas un mot, pas un geste,
L'homme qui pouvait sauver l'amour
Est parti sans laisser d'adresse.
Quelque part au ciel,
J'attends des nouvelles,
Mais les étoiles sont floues.
Il tombe autant de pluie
Que tout l'amour qu'il mérite,
L'homme qui courait après Lucie
Est parti quand même un peu vite.
Dans les mauvaises fables,
Dans les vents de sable,
Le diable est partout.
J'ai dû dormir debout.
…Dormir debout.
C'est une histoire de fous,
Tout ce vide que tu laisses,
L'homme qui pouvait sauver l'amour
Est parti sans laisser d'adresse.
Au ciel quelque part, difficile à voir,
Quand t'es K.O. debout…
Des millions de lumières,
Accrochées aux barrières,
De ce temps qui gâche tout,
Comme des signaux pour lui dire,
Qu'y a déjà des rivières,
Au milieu des déserts,
Et des champs de cailloux,
Et qu'on lui garde surtout,
Et qu'on lui garde surtout,
Sa place au milieu de nous,
…Au milieu de nous…
Juste au milieu de nous,
Pour tout le temps qu'il nous reste,
L'homme qui pouvait sauver l'amour
Est parti sans laisser d'adresse.
Depuis le fond du ciel,
Jusqu'aux murs des hôtels,
Les étoiles sont floues.
J'ai dû dormir debout.
…Dormir debout…
J'ai dû dormir debout.
…Dormir debout…
J'ai dû dormir!
…Debout…
Edition spéciale
Paroles et Musique: Francis Cabrel 1983 "Quelqu'un de l'intérieur"
D'abord y a cette fille
Dans la boîte de verre
Qui dit "Bonne nuit, à demain"
Sur un bout de musique
Des bonshommes à l'envers
Et puis après plus rien
J'étais là à huit heures
Pour les mauvaises nouvelles
Elle m'a laissé tout seul
Avec mes envies d'elle
Derrière son visage
Un paysage de neige
Et puis après plus rien
Après je prends mon pote
Sur la radio locale
Au milieu d'un discours
C'est le temps qu'il espère
Au-dessus de son bocal
S'il arrive à faire jour
Parce qu'il paraît qu'y a le feu
À la moitié de la Terre
Et qu'on attend du mieux
Juste pour les sagittaires
Après un dernier verre
Le souffle des étoiles
Et puis après plus rien
Et puis après plus rien
Et puis après Edition Spéciale, Edition Spéciale
En couleur naturelle
Mes envies d'elle
Et puis après Edition Spéciale, Edition Spéciale
En grandeur nature
Ses yeux sur le mur
Et puis après je cherche
Quelqu'un que je connais
Qui soit encore debout
Faut pas que je me leurre
À l'heure qu'il est
On doit pas être beaucoup
J'ai du mal à dormir
À côté de personne
Et le silence m'attend
Je l'entends qui résonne
"Allez, salut bonsoir!"
Le bruit quand je raccroche
Et puis après plus rien
Et puis après plus rien
Et puis après Edition Spéciale, Edition Spéciale
En grandeur nature
Ses yeux sur le mur
Et puis après Edition Spéciale, Edition Spéciale
En couleur naturelle
Mes envies d'elle
Quand je me lève
La fille dans la boîte de verre
A déjà dit bonjour
Mon pote est reparti
Sur une autre colère
Dans un autre discours
Mais la nuit arrive vite
À ceux qui ont peur d'elle
Y a des choses qu'on évite
Pas facile avec elle
Après-midi tranquille
Après-midi banal
Et puis après…
Et puis après…
Et puis après…
Edition Spéciale, Edition Spéciale