Elle dort
Paroles et Musique: Francis Cabrel 2004 "Les beaux dégats"
Elle danse sur des parquets immenses
Aussi luisants qu'un lac
Confuse dans les vents qui s'amusent
A sa robe qui claque
Ondulant comme une flamme
Ballerine
Elle balance sans effort
Elle rentrera par le grand escalier
Qu'elle adore
Elle court
Par les ruelles autour
Dans les rires et les flaques
Légère
Par dessus les barrière
Et les grilles des parcs
Ondulant comme une flamme
Elle s'envole au bras d'un conquistador
Sur la chaise mobile
Où lourdement pèse son corps
Elle dort
C'est l'histoire d'à peine une seconde
Enfin
Elle peut faire comme tout le monde
Poursuivre un oiseau un ballon un trésor
Mais elle dort
Attachée à un siège
Comme sur l'eau
Le bouchon de liège
Et toujours ce film
Qui la ramène au bord
Elle sort
Ni blessée ni fragile ni poupée de cristal
Dehors
Où le monde défile
A vitesse normal
Ailleurs
Dans d'autres costumes
Et debout
Surtout dans d'autres décors
Sur la caisse mobile
Où lourdement pèse son corps
Elle dort
Elle dort
Comme on plonge dans un livre
Elle dort
Comme on commence à vivre
Surtout quand le monde accélère
Dehors
Mais elle dort
Attachée à un siège
L'enfant Jamais descendu du manège
Elle aime ses heures brûlante
Où Elle pense
Qu'elle danse
Qu'elle danse
Qu'elle danse sur des parquets immenses
Aussi luisants qu'un lac
Confuse dans les vents qui s'amusent
A sa robe qui claque
Elle écoute pousser les fleurs
Paroles et Musique: Francis Cabrel 1980 "Fragile"
Elle écoute pousser les fleurs
Au milieu du bruit des moteurs
Avec de l'eau de pluie
Et du parfum d'encens
Elle voyage de temps en temps
Elle n'a jamais rien entendu
Des chiens qui aboient dans la rue
Elle fait du pain doré
Tous les jours à quatre heures
Elle mène sa vie en couleur
Elle collectionne
Les odeurs de l'automne
Et les brindilles de bois mort
Quand l'hiver arrive
Elle ferme ses livres
Et puis doucement
Elle s'endort sur des tapis de laine
Au milieu des poupées indiennes
Sur les ailes en duvet
De ses deux pigeons blancs
Jusqu'aux premiers jours du printemps
Elle dit qu'elle va faire
Le tour de la Terre
Et qu'elle sera rentrée pour dîner
Mais les instants fragiles
Et les mots inutiles
Elle sait tout cela
Quand elle écoute pousser les fleurs
Au milieu du bruit des moteurs
Quand les autres s'emportent
Quand j'arrive à m'enfuir
C'est chez elle que je vais dormir
Et c'est vrai que j'ai peur de lui faire un enfant…
Elle m'appartient (C'est une artiste)
Paroles: Francis Cabrel. Musique: Bob Dylan 2008 "Des roses et des orties"
Titre originaclass="underline" "She belongs to me"
note: adaptation de la chanson de Bob Dylan
Elle a tout ce qu'elle désire
C'est une artiste, n'en doute jamais
Elle a tout ce qu'elle désire
C'est une artiste, n'en doute jamais
Elle peut faire tes nuits toutes blanches
Et sur tes jours le noir complet
Jamais elle ne tremble
Et nulle part, elle ne peut tomber
Jamais elle ne tremble
Et nulle part, elle ne peut tomber
Comme elle est l'enfant de personne
La loi ne la touche jamais
Elle porte une bague égyptienne
Qui scintille lorsqu'elle doit parler
Elle porte une bague égyptienne
Qui scintille lorsqu'elle va parler
C'est une collectionneuse mondaine
Et toi un passant démodé
Tu commenceras debout
Fier d'entendre son moindre murmure
Tu commenceras debout
Et fier d'entendre son moindre murmure
Tu finiras comme les autres
A genoux devant sa serrure
Va la saluer le dimanche
Et pour sa fête, fais le détour
Va la saluer le dimanche
Et pour sa fête, fais le détour
Pour Halloween, donne-lui une trompette
Et pour Noël, offre-lui un tambour
Pour Halloween, donne-lui une trompette
Et pour Noël, offre-lui un tambour
Elle s'en va vivre ailleurs
Paroles et Musique: Francis Cabrel 1981 "Carte postale"
Ce soir son rêve a rejoint
Le dernier wagon d'un train
Elle s'en va vivre ailleurs
Loin des murs gris où elle pleure
Elle connaît quelqu'un
Qui va croire en son histoire
Et lui ouvrir le cœur
Il fera brûler des mots
Pour lui réchauffer la peau
Et pour la couvrir de fleurs
Elle s'en va vivre ailleurs
Au bras d'une étoile bizarre
D'une star ou d'un modèle d'un chanteur
On lui a tant parlé de sa vie
Qu'elle veut la vivre
On lui a tant parlé de lui
Qu'elle veut le suivre
Et peut-être qu'elle l'a choisi
Pour qu'il la délivre
Elle s'en va pour qu'il la sauve
Qu'il lui dise des phrases mauves
Pour qu'il l'emporte ailleurs
Loin des murs gris où elle pleure
Il n'y aura que lui sur sa route
Elle vivra toutes ses folies par cœur
On lui a tant parlé de sa vie
Qu'elle veut la vivre
On lui a tant parlé de lui
Qu'elle veut le suivre
Et peut-être qu'elle l'a choisi
Pour qu'il la délivre
Tant pis si c'est un mirage
L'autre côté de l'image
Ne lui fait même pas peur
Elle s'en va vivre ailleurs
Même si le chanteur vit dans une autre histoire
Et même si son regard n'est qu'un miroir
Qu'un miroir
Qu'un miroir