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La légende de Saint Nicolas

Paroles et Musique: Traditionnelle Noël Lorrain 1990 "Mon beau sapin"

S'en vinrent un soir chez un boucher: – "Boucher, voudrais-tu nous loger?" – "Entrez, entrez, petits enfants, y a d'la place assurément."

{Refrain:}

Ils étaient trois petits enfants qui s'en allaient glaner aux champs.
Ils n'étaient pas sitôt entrés que le boucher les a tués, les a coupés en p'tits morceaux, mis au saloir comme pourceaux.
Saint Nicolas au but d'sept ans, vint à passer dedans ce champ. Il s'en alla chez le boucher: – "Boucher, voudrais-tu me loger?"
– "Entrez, entrez Saint Nicolas, de la place il n'en manque pas". Il n'était sitôt entré qu'il a demandé à souper.
– "Voulez-vous un morceau d'jambon?" – "Je n'en veux pas, il n'est pas bon". – "Voulez-vous un morceau de veau?" – "Je n'en veux pas, il n'est pas beau.
De ce salé, je veux avoir, qu'y a sept ans qu'est dans l'saloir". Quand le boucher entendit ça hors de sa porte, il s' enfuya.
– "Boucher, boucher, ne t'enfuis pas. Repens-toi. Dieu te pardonn'ra" Saint Nicolas posa trois doigts dessus le bord de ce saloir.
– "Petits enfants qui dormez là, je suis le grand saint Nicolas". Le grand saint étendit trois doigts. Les p'tits se relèvent tous les trois.
Le premier dit: "J'ai bien dormi"; le second dit: "Et moi aussi"; Et le troisième répondit: "Je croyais être en Paradis!"

La mal mariée

note: Chanson Berrichonne

Mon père m'a mariée à un tailleur de pierre (bis) Le lendemain de mes noces, m'envoie à la carrière, là! Déjà mal mariée, déjà Déjà mal mariée, déjà Déjà mal mariée, déjà
Le lendemain de mes noces, m'envoie à la carrière (bis) Et j'ai trempé mon pain dans le jus de la pierre, là! Déjà mal mariée, déjà…
Et j'ai trempé mon pain dans le jus de la pierre (bis) Par là vint à passer le curé du village, là! Déjà mal mariée, déjà…
Par là vint à passer le curé du village (bis) Bonsoir Monsieur l'curé, j'ai trois mots à vous dire, là! Déjà mal mariée, déjà…
Bonsoir Monsieur l'curé, j'ai trois mots à vous dire (bis) Hier vous m'avez fait femme, aujourdhui faites-moi fille, là! Déjà mal mariée, déjà…
Hier vous m'avez fait femme, aujourdhui faites-moi fille (bis) De fille je fais femme, de femme je n'fais point fille, là! Déjà mal mariée, déjà…

La Marseillaise

Paroles et Musique: Claude Rouget de Lisle 1792

autres interprètes: Mouloudji, Michel Sardou (1976), Mireille Mathieu, Marc Ogeret

note: Hymne national français

Allons enfants de la Patrie Le jour de gloire est arrivé Contre nous de la tyrannie L'étendard sanglant est levé {2x} Entendez vous dans les campagnes Mugir ces féroces soldats Ils viennent jusque dans vos bras, Egorger vos fils, vos compagnes

{Refrain:}

Aux armes citoyens! Formez vos bataillons! Marchons, marchons, Qu'un sang impur abreuve nos sillons
Que veut cette horde d'esclaves De traîtres, de Rois conjurés? Pour qui ces ignobles entraves, Ces fers dès longtemps préparés? {2x} Français! pour nous, ah! quel outrage! Quels transports il doit exciter! C'est nous qu'on ose méditer De rendre à l'antique esclavage!

{au Refrain}

Quoi! des cohortes étrangères Feraient la loi dans nos foyers? Quoi! ces phalanges mercenaires Terrasseraient nos fiers guerriers {2x} Grand Dieu! par des mains enchaînées Nos fronts sous le joug se ploieraient, De vils despotes deviendraient Les maîtres de nos destinées?

{au Refrain}

Tremblez, tyrans! et vous, perfides, L'opprobe de tous les partis, Tremblez! vos projets parricides Vont enfin recevoir leur prix {2x}. Tout est soldat pour vous combattre, S'ils tombent, nos jeunes héros, La terre en produit de nouveaux Contre vous tous prêts à se battre

{au Refrain}

Français! en guerriers magnanimes Portez ou retenez vos coups. Epargnez ces tristes victimes A regret s'armant contre nous {2x}. Mais le despote sanguinaire, Mais les complices de Bouillé, Tous ces tigres qui sans pitié Déchirent le sein de leur mère

{au Refrain}

Amour sacré de la Patrie Conduis, soutiens nos bras vengeurs! Liberté, Liberté chérie! Combats avec tes défenseurs {2x}. Sous nos drapeaux, que la victoire Accoure à tes mâles accents, Que tes ennemis expirant Voient ton triomphe et notre gloire!

{au Refrain}

Nous entrerons dans la carrière, Quand nos aînés n'y seront plus Nous y trouverons leur poussière Et les traces de leurs vertus. {2x} Bien moins jaloux de leur survivre Que de partager leur cercueil, Nous aurons le sublime orgueil De les venger ou de les suivre!

{au Refrain}

Là où y a plus d'Fritz (La chanson de la Libération)

Paroles: Daverdain. Musique: L. Daniderff 1944

note: Adaptation de "Là où y a des frites" (1935)

Ouf! Ça y est. À coups de bottes dans les reins On a viré tous les Fridolins Qui s'croyaient jusqu'à la Saint-Glinglin Dans l' fromage Ce fut long, mais maintenant ça y est Les Alliés ayant mis tout l'paquet Les Boches sont sur les genoux Et l'on peut dire chez nous En s'mettant d'l'eau bénite partout

Où çà?

{Refrain:}

Là où y a plus d'Fritz De na-na, de nazis, couleur vert-de-gris Enfin l'on existe Car chez nous, comme des poux, Ça grouillait partout Y a tant d'joie et tant d'bonheur dans nos cœurs Qu'on s'mettrait des lampions jusques au croupion Là où, là où, là où, là où, là où Y a plus d' Fritz Pom! Pom!