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Refuse de peupler la terre!Arrête la fécondité!Déclare la grève des mères!Aux bourreaux crie ta volonté!Défends ta chair, défends ton sang!A bas la guerre et les tyrans!
Pour faire de ton fils un hommeTu as peiné pendant vingt ansTandis que la gueuse en assommeEn vingt secondes des régiments.L'enfant qui fut ton espéranceL'être qui fut nourri de ton seinMeurt dans d'horribles souffrancesTe laissant vieille, souvent sans pain
{Au refrain}
Est-ce que le ciel a des frontières?Ne couvre-t-il pas le monde entier?Pourquoi sur Terre des barrières?Pourquoi d'éternels crucifiés?Le meurtre n'est pas une victoire!Qui sème la mort est un maudit!Nous ne voulons plus, pour votre gloireDonner la chair de nos petits.
La java
Paroles: Albert Willemetz. Musique: Georges Krier 1923
autres interprètes: Mistinguett, Annie Duparc, Zizi Jeanmaire, Renaud (1983)
Quand arrive le samedi,sans foutre de vernis,ni faire de toilette,nous partons au galop,avec nos costauds,dans un bal musette,où nous nous retrouvonsrien qu'entre mectonset vraies gigolettesdeux par deux on tourne, on tourne, et onfredonne au son de l'accordéon
Qu'est-ce qui dégotele fox-trotteet même le chimiles pas english,la scottishet tout c'qui s'en suit.C'est la java,la vielle masurchadu vieux sébastoT'es ma nenesse,tu es ma gonzesseje suis ton julot.
Tout contre moiserre toi,bien fort dans mes brasje te suivraisje ferais ce que tu voudras.Quand je te prendsdans mon cœur je senscomme un vertigo,t'aimes ma casquette,mes deux rouflaquetteset mon bout d'mégot.
Mais, boul'vard Saint Germain,les gens du gratin,ils ont pas de principe.dès que les purotinsont quelqu'chose de bieny faut qu'ils leur chippent.A présent les mondainsessayent mais en vainde copier nos typeset les poules de luxe dans les salonschantent en se pavant à leurs michtrons.
Qu'est-ce qui dégotele fox-trotteet même le chimiles pas english,la scottishet tout c'qui s'en suit.C'est la java,la vielle masurchadu vieux sébastoT'es ma nenesse,tu es ma gonzesseje suis ton julot.
Tout contre moiserre toi,bien fort dans mes brasje te suivraisje ferais ce que tu voudras.Quand je te prendsdans mon cœur je senscomme un vertigo,t'aimes ma casquette,mes deux rouflaquetteset mon bout d'mégot.
Quand je te prendsdans mon cœur je senscomme un vertigo,t'aimes ma casquette,mes deux rouflaquetteset mon bout d'mégot.
La jeune fille du métro
autres interprètes: Colette Renard, Renaud (1981)
C'était une jeune fille simple et bonneQui demandait rien à personneUn soir dans l'métro, y avait presseUn jeune homme osa, je l'confesseLui passer la main… Sur les ch'veuxComme elle était gentille, elle s'approcha un peu.
Mais comme a craignait pour ses robesA ses attaques elle se dérobeSentant quelqu'chose qui la chatouilleDerrière son dos elle tripatouilleEt tombe sur une belle paire… De gantsQue l'jeune homme, à la main, tenait négligemment.
En voyant l'émoi d'la d'moiselleIl s'approcha un p'tit peu d'elleEt comme en chaque homme, tout de suiteS'éveille le démon qui l'habiteLe jeune lui sorti… Sa carteEt lui dit j'm'appelle Jules, et j'habite rue Descartes.
L'métro continue son voyageElle se dit c'jeune homme n'est pas sageJe sens quelque chose de pointuQui d'un air ferme et convaincuCherche à pénétrer… Dans mon cœurAh qu'il est doux d'aimer, quel frisson de bonheur.
Ainsi à Paris, quand on s'aimeOn peut se le dire sans problèmePeu importe le véhiculeN'ayons pas peur du ridiculeDites lui simplement… Je t'en prieViens donc à la maison manger des spaghettis.
La jeune grenouille
1. Jadis vivait au fond d'un marécageLaïtou, laïtou, laïtou la laUne jeune grenouille aussi belle que sageLaïtou, laïtou, laïtou la la {x2}
2. Un jeune crapaud à peu près de son âgeLaïtou, laïtou, laïtou la laS'en vint un jour lui parler mariageLaïtou, laïtou, laïtou la la {x2}