{au Refrain}
Tremblez, tyrans! et vous, perfides,L'opprobe de tous les partis,Tremblez! vos projets parricidesVont enfin recevoir leur prix {2x}.Tout est soldat pour vous combattre,S'ils tombent, nos jeunes héros,La terre en produit de nouveauxContre vous tous prêts à se battre
{au Refrain}
Français! en guerriers magnanimesPortez ou retenez vos coups.Epargnez ces tristes victimesA regret s'armant contre nous {2x}.Mais le despote sanguinaire,Mais les complices de Bouillé,Tous ces tigres qui sans pitiéDéchirent le sein de leur mère
{au Refrain}
Amour sacré de la PatrieConduis, soutiens nos bras vengeurs!Liberté, Liberté chérie!Combats avec tes défenseurs {2x}.Sous nos drapeaux, que la victoireAccoure à tes mâles accents,Que tes ennemis expirantVoient ton triomphe et notre gloire!
{au Refrain}
Nous entrerons dans la carrière,Quand nos aînés n'y seront plusNous y trouverons leur poussièreEt les traces de leurs vertus. {2x}Bien moins jaloux de leur survivreQue de partager leur cercueil,Nous aurons le sublime orgueilDe les venger ou de les suivre!
{au Refrain}
Là où y a plus d'Fritz (La chanson de la Libération)
Paroles: Daverdain. Musique: L. Daniderff 1944
note: Adaptation de "Là où y a des frites" (1935)
Ouf! Ça y est. À coups de bottes dans les reinsOn a viré tous les FridolinsQui s'croyaient jusqu'à la Saint-GlinglinDans l' fromageCe fut long, mais maintenant ça y estLes Alliés ayant mis tout l'paquetLes Boches sont sur les genouxEt l'on peut dire chez nousEn s'mettant d'l'eau bénite partout
Où çà?
{
Là où y a plus d'FritzDe na-na, de nazis, couleur vert-de-grisEnfin l'on existeCar chez nous, comme des poux,Ça grouillait partoutY a tant d'joie et tant d'bonheur dans nos cœursQu'on s'mettrait des lampions jusques au croupionLà où, là où, là où, là où, là oùY a plus d' FritzPom! Pom!
Quand y avait rien pour nous à boufferRien à boire, deux décades à fumerIls s'goinfraient dans nos Champs-ElyséesAux PalacesMaintenant on va revoir du lardDu perlot, d'la bidoche, du pinard,A eux d'claquer du becPour nous plus d'régime secOn r'trouv'ra du pain et l'beurre avecOù ça?
{Au Refrain}
Y en avait qu'pour eux. Ah Les salauds!Avec tous leurs bobards pour ballotsQu'ils bavaient chaque jour dans la radioVichyssoiseC'est à eux qu'étaient les plus beaux cinésOù s'truquaient leurs actualitésMaintenant c'n'est pas trop tôtPlus d'Hitler, c'est CharlotQui jouera les comiques rigolosOù ça?
{Au Refrain}
La morale de cette chansonC'est qu'on peut la chanter sans façonA la gueule des salopards teutonsOn est libres!Braves Français, vous avez retrouvéLe droit d'vivre avec liberté!Les beaux temps sont revenusChantons à corps perdusPuisque les Fridolins sont foutus!
La pendule à Célestin
Je tiens de papa depuis ma naissanceUn vrai trésor, foi de Célestin,C'est une pendule pleine d'éléganceDont toutes les filles ont le béguinElle marque les minutes et les secondesMais ce qui fait surtout sa particularitéC'est qu'elle a dessous deux petites boulesQui lui servent de balancier
Très sensibles à la main des fillesSon mouvement marche au ralentiMais dès que l'on touche la grande aiguilleElle marque aussitôt midiMais l'autre jour ayant la cuiteUne fille de feu pour s'amuserLa fait tourner dix coups de suiteJusqu'à ce que le ressort soit cassé
Je l'ai porté chez un homme de scienceQui ne peut rien malgré son artEt ma pendule qui avait de l'avanceA maintenant six heures de retardElle est trop vieille maintenantEt elle s'arrête au moment de s'en servirJe suis obligé que c'est bêteDe la remuer pour la faire partir
Ma pendule a trop serviMalgré toute sa volontéElle marque toujours six heures et demiesEt il n'y a plus moyen de la remonter
La Pitchouli
note: Chant traditionnel basque
Ma mère m'a donné la permission… de minuit!Pour aller me saouler la gueule à la Pitchouli,Pour aller me saouler la gueule à la Pitchouli!La Pitchouli, la Pitchouli,Le rendez-vous de tous les basques du pays!La Pitchouli, la Pitchouli,Le rendez-vous de nos dimanches après midi!La Pitchouli, la Pitchouli,Dans le midi c'est le pastis qui nous unit!