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{Refrain:}

Gardez votre or, je garde mes souffrancesAllez, bandit, passez votre chemin.Car je suis une enfant de la FranceAux Allemands je ne tends pas la mainCar je suis une enfant de la FranceAux Allemands je ne tends pas la main
2- Mon père est mort sur le champ de batailleJe ne sais pas l'endroit de son cercueilCe que je sais, c'est que votre mitrailleMe fait porter des vêtements de deuilMa mère est là, sous cette cathédraleElle est là, sous ces murs écroulésElle est tombée un soir sous la dalleFrappée en plein coeur par un de vos boulets

{au Refrain}

3- J'ai tout perdu, famille et patrieVotre or peut-être est rougi de leur sangJ'ai tout perdu, si j'ai gardé la vieC'est que j'attends l'heure du châtimentCette heure viendra, toute chaîne se briseMais s'il faut vous mendier mon painJ'aime mieux mourir au seuil de cette égliseMourir un jour de misère et de faim!

L'épervier farouche

autres interprètes: Nathalie Cerda, Catherine Perrier

Planant dans l'azur sans nuage,Quel est cet étrange oiseau noir?Son oeil a des reflets sauvages,Qu'a-t-il pu apercevoir?Il décrit des cercles funestes,Puis, doucement descend, descend,Comme une malédiction célesteSur des oisillons innocents.
L'épervier faroucheVole au-dessus de vos toits,Son allure est loucheEt son regard est sournois;Dans vos nids timides,Mères, gardez vos petits!Car le rapace avideA beaucoup d'appétit.
Ainsi, une pauvre ouvrièreVivait près de son cher trésor;C'était sa petite Gisèle:Une enfant pure, un vrai coeur d'or,Qui travaillait comme cousetteEn haut de la rue des Martyrs,Et le sam'di à la Galette,Elle dansait pour se divertir.
L'épervier faroucheTe guette, méfie-toi!Son allure est loucheEt, déjà, tu es sa proie.Il t'enlace et danseLa valse aux accents troublants;Mais l' brigand maniganceTa perte, pauvre enfant!
En effet, au bout d'une semaineLa petite était en maison,Et dans cette ambiance malsaineAvait perdu ses illusions.Prenant un couteau sur la table,Elle s'en transperça le coeurEn maudissant le misérableQui s'enfuit cynique et moqueur.
L'épervier faroucheLe souteneur sournois,Au fond des rues louchesS'envole vers d'autres proies.Dans vos nids timides,Mères, gardez vos petits!Car le rapace avideA beaucoup d'appétit!

L'homme de Cro-Magnon

C'était au temps de la préhistoireVoici deux ou trois cent mille ansVint au monde un être bizarreProche parent de l'orang-outanAssis sur ses pattes de derrièreVêtu d'un slip en peau de bisonIl allait conquérir la terreC'était l'homme de Cro-Magnon

{Refrain:}

L'homme de Cro,L'homme de Ma, l'homme de GnonL'homme de Cro-Magnon, pon pon{x2}L'homme de Cro, de MagnonCe n'est pas du bidonL'homme de Cro-MagnonPon-pon
Armé de sa hache de pierreDe son couteau de pierre itouIl chassait l'ours et la panthèreEn serrant les fesses malgré toutDevant l'diplodocus en rageIl était tout d'même un peu petitEt se disait dans son langage:Vivement qu'on invente le fusil

{Au refrain}

Il était poète à ses heuresDisait à sa femme en émoiTu es belle comme un dinosaureTu ressembles à Garbo GrettaSi tu veux voir des cartes postales,Monte dans ma caverne tout là-hautJ'te ferai voir mes peintures muralesOn dirai du vrai Picasso

{Au refrain}

Trois cent mille ans après sur terreComme nos ancêtres nous admironsLes monts, les bois et les rivièresMais s'il revenait quelle déceptionDe nous voir suer six jours sur septIl dirait sans faire de détailVraiment que nos descendants sont bêtesD'avoir inventé le travail!

La bague du poilu

Musique: sur l'air de "Près de la Porte St-Denis " 1915

note: partition vendue au profit des blessés, chanson dédiée aux poilus du 323ème

Venez avec moi chez les poilus,Dans la tranchée, sous les obus:Vous voyez les hommes occupés,Dans leur travail, très absorbé;Avec une lime,Avec son couteau,Chacun d'eux s'escrimeAprès un anneau,Il taille en silence, l'air très sérieux,Cisèle un bijoux précieux.