Et la vague s'en vient
Et la vague s'en va.
Tu as la peau qui sent le thym
Viens, je veux boire entre tes mains.
Toi, chaque fois que tu me touches
Moi, ça me met l'eau à la bouche
Isabelle, prends mon chapeau,
Réveille-toi, mets-y de l'eau
Isabelle me donne à boire
Entre ses mains et puis s'en va.
Et la vague s'en vient
Et la vague s'en va.
Viens, maintenant j'ai la gorge fraîche
Viens, couche-toi, la terre est sèche
Et quand ce fut le petit jour
Nous vint la soif après l'amour
Et la vague s'en vient
Et la vague s'en va.
(bis)
J'ai craqué
Entre les fauteuils du 15, rue de Bretagne
Et les rocking-chairs de la maison de campagne
On balançait
Notre vie douillette, sans surprise et sans un
Pain quotidien de nos dix ans de bonheur
Au bonheur près j'étais bien protégé
Dans le film à tiroir de ma vie bien rangée
Avec les samedi soir pour changer
Pour changer de quoi toi et moi
Moi et toi, femme et mère à la fois
J'ai craqué, j'ai craqué
J'attendais ta fête pour t'apporter des fleurs
Je ne chantais plus, j'avais des pantoufles au cœur
Je m'endormais
Tu savais quand je disais: "Devine où on part?"
Tu riais avant que j'ai fini mes histoires
Et même après tu m'avais tellement dit
Que je n'étais qu'un gosse, un gamin
Étourdi, que je m'imaginais tout petit
Et puis d'un seul coup j'ai grandi
Et j'ai coupé le fil du passé
J'ai craqué, j'ai craqué
Je ne sais pas où mais je m'en vais droit devant
Meme si l'allumette n'a craqué que le temps
D'une étincelle
Je m'en contrefous si ça permet de rêver
De faire un détour loin des chemins programmés
Toujours pareils et le vent de folie
Qui fait tourner si fort le moulin de ma vie
Qu'importe s'il s'arrête aujourd'hui
Puisque celle qui lui a dit de souffler
Reste et me donne envie de craquer
J'ai craqué, j'ai craqué…
Je change un peu de vent
Je ne sais pas d'où il vient
Je ne sais pas où il va
Je ne sais pas où va ce train
Qui m'emporte loin de toi
Je n'ai pris qu'un viex chapeau
J'ai sauté dans ce wagon
Qui transporte des chevaux
Et j'irai où ils vont
Tu étais pourtant jolie
Mais il faut de temps en temps
Que je change un peu de vie
Que je change un peu de vent
Je la connais si bien
A l'heure qu'il est
Je sais qu'elle se réveille
La tête pleine de petits soucis
Les enfants qu'on a puni la veille
Et qu'il va falloir sortir du lit
A l'heure qu'il est
Elle est devant sa glace
Elle passe la main sur son cou
Fait la grimace
Ne se plaît pas beaucoup
Je la connais si bien
Que même au bout du monde
Je peux suivre de loin
Son chemin quotidien
A l'heure qu'il est
Je sais qu'elle est plus belle
Que toutes les autres femmes de la ville
Tous les hommes se retournent sur elle
Et je suis le roi des imbéciles
De n'être pas ce soir devant l'école
Quêtant la sortie des enfants
Qui caracolent
Au-devant de leurs mamans
Je la connais si bien
Que même au bout du monde
Je peux suivre de loin
Son chemin quotidien
A l'heure qu'il est
Je sais qu'elle se demande
Comment me chasser de son souvenir
Avec ce gamin qui me ressemble
Dans chaque geste, chaque sourire
A l'heure qu'il est
Cette heure était la nôtre
Elle ne l'est plus, c'est du passé
Peut-être un autre
Saura-t-il mieux l'aimer
Je la connais si bien
Que même au bout du monde
Je peux suivre de loin
Son chemin quotidien
Je t'aime, je t'aime
Je t'aime, je t'aime, je t'aimais bien
Et trop longtemps j'ai cru que je ne t'aimais pas
Je t'aime, je t'aime, je t'aimais bien
L'amour n'est aujourd'hui qu'un souvenir de toi
Que c'est triste de savoir
Qu'il existe quelque part
Un bonheur qu'on a refusé
Un amour que l'on a manqué
Je t'aime, je t'aime, je t'aimais bien
Et trop longtemps j'ai cru que je ne t'aimais pas
Je t'aime, je t'aime, je t'aimais bien
L'amour n'est aujourd'hui qu'un souvenir de toi
Romantique sans y croire
Sympathique sans histoire
On croyait que c'était un jeu
Ça valait peut-être un peu mieux
Je t'aime, je t'aime, je t'aimais bien
Et trop longtemps j'ai cru que je ne t'aimais pas
Je t'aime, je t'aime, je t'aimais bien
L'amour n'est aujourd'hui qu'un souvenir de toi
L'aventure de sa vie
Qui ne dure qu'une nuit
Voilà tout ce que j'ai trouvé
Sur le chemin de ma liberté
Je t'aime, je t'aime, je t'aimais bien
Et trop longtemps j'ai cru que je ne t'aimais pas
Je t'aime, je t'aime, je t'aimais bien
L'amour n'est aujourd'hui qu'un souvenir de toi
Je t'aime, je t'aime, je t'aimais bien
Et trop longtemps j'ai cru que je ne t'aimais pas
Je t'aime, je t'aime, je t'aimais bien
L'amour n'est aujourd'hui qu'un souvenir de toi…
Je te crois
Je ne crois pas grand-chose, et comme Saint-Thomas
Je ne vois que la rose qui m'a piqué le doigt
Et que Dieu me pardonne, je n'ai jamais pensé
Qu'il fallait vivre à Rome pour ne pas se tromper
J'ai pas pu avaler, lorsque j'étais enfant
Que la soupe à Mémé faisait devenir grand
Que c'était dans les choux que naissent les garçons
Que dans le monde tout finit par des chansons
Mais quand tu me dis "je t'aime"
Et que deux et deux font trois
Que Venise est sur la Seine
Sans problème, je te crois
Mais quand tu me dis "je t'aime"
Un peu comme en cinéma
Un peu pour la mise en scène
Sans problème, je te
Croix de bois, croix de fer
Tu irais en enfer
Si jamais tu me mentes
Qu'est-ce que ça peut faire
J'irai en même temps