L'Amérique
Paroles: Jeff Christie – Fr: Pierre Delanoé. Musique: Jeff Christie 1969
Mes amis, je dois m'en aller
Je n'ai plus qu'à jeter mes clés
Car elle m'attend depuis que je suis né
L'Amérique
J'abandonne sur mon chemin
Tant de choses que j'aimais bien
Cela commence par un peu de chagrin
L'Amérique
L'Amérique, l'Amérique, je veux l'avoir et je l'aurai
L'Amérique, l'Amérique, si c'est un rêve, je le saurai
Tous les sifflets des trains, toutes les sirènes des bateaux
M'ont chanté cent fois la chanson de l'Eldorado
De l'Amérique
Mes amis, je vous dis adieu
Je devrais vous pleurer un peu
Pardonnez-moi si je n'ai dans mes yeux
Que l'Amérique
Je reviendrai je ne sais pas quand
Cousu d'or et brodé d'argent
Ou sans un sou, mais plus riche qu'avant
De l'Amérique
L'Amérique, l'Amérique, je veux l'avoir et je l'aurai
L'Amérique, l'Amérique, si c'est un rêve, je le saurai
Tous les sifflets des trains, toutes les sirènes des bateaux
M'ont chanté cent fois la chanson de l'Eldorado
De l'Amérique
L'Amérique, l'Amérique, si c'est un rêve, je rêverai
L'Amérique, l'Amérique, si c'est un rêve, je veux rêver
L'amour, etc.
Tu n'étais qu'une aiguille dans une botte de foin
Mais j'ai su te trouver, moi qui ne trouve rien
L'amour, c'est comme un refrain
Tu le chantes aujourd'hui et tu l'oublies demain
L'amour, c'est comme l'océan
Une marche à l'étoile où l'on se perd souvent
Le sommeil a du bon quand tu dors près de moi
Quand tu viens dans mes rêves en sortant de mes bras
L'amour, c'est comme un oiseau
Ça voyage très loin, ça tombe de très haut
L'amour, c'est comme le vent
C'est tout chaud, c'est tout froid, ça change tout le temps
J'ai dormi des années sans m'en apercevoir
Je me suis reveillé le jour de ton départ
L'amour, c'est comme le latin
On le croît oublié et puis il nous revient
L'amour, c'est comme un poker
Et c'est presque toujours le moins menteur qui perd
Le matin où le jour ne se lèvera pas
Tu verras que tu n'as pas existé pour moi
L'amour, c'est comme l'été
Il nous faut un automne pour le regretter
L'amour, c'est comme un enfant
On lui a tout donné, il part quand il est grand
L'équipe à Jojo
Lulu vendait ces toiles
Jacquot plongeait dans un bistro
Dédé goûtait les vins
Moi, j'étais fort au halles
Et Jéjé lavait les carreaux
Pierrot ne faisait rien
On s'était fait les poches
Pour se payer un vieux tacot
Fleuri sur le capot
Qui rêvait de Provence
Et qui mourut à Fontainebleau
On allumait une cigarette et tout s'allumait
Et c'était la fête, le quatorze Juillet
Il n'y avait jamais un copain de trop
Dans l'équipe à Jojo
Y avait moins des nuits sans guitare que des jours sans pain
On partageait tout et on n'avait rien
Qu'est-ce qu'on était fou, qu'est-ce qu'on c'en foutait
Qu'est-ce qu'on était bien
On louait pour des prunes
Les quatre murs d'un vieux grenier
Tout près à s'écrouler
Mais pour toute une fortune
On n'aurait pas déménagé
On allumait une cigarette et tout s'allumait
Et c'était la fête, le quatorze Juillet
Il n'y avait jamais un copain de trop
Dans l'équipe à Jojo
Y avait moins des nuits sans guitare que des jours sans pain
On partageait tout et on n'avait rien
Qu'est-ce qu'on était fou, qu'est-ce qu'on c'en foutait
Qu'est-ce qu'on était bien
Lucien a mis les voiles
Et Jacques s'est payé un bistro
Où André boit de l'eau
Je n'suis plus fort au hale
Roger inspecte les impôts
Pierre cherche du boulot
J'ai changé de guitare
Mais j'ai gardé comme un cadeau
Cet air qui me tient chaud
Du fond de la mémoire
Celui de l'équipe à Jojo
On allumait une cigarette et tout s'allumait
Et c'était la fête, le quatorze Juillet
Il n'y avait jamais un copain de trop
Dans l'équipe à Jojo
Y avait moins des nuits sans guitare que des jours sans pain
On partageait tout et on n'avait rien
Qu'est-ce qu'on était fou, qu'est-ce qu'on c'en foutait
Qu'est-ce qu'on était bien
L'été indien
Paroles: Pierre Delanoé amp; Claude Lemesle. Musique: S.Ward, P.Losito, Pallavicini amp; S.Custugno 1988
Tu sais, je n'ai jamais été aussi heureux que ce matin-là
Nous marchions sur une plage un peu comme celle-ci
C'était l'automne, un automne où il faisait beau
Une saison qui n'existe que dans le Nord de l'Amérique
Là-bas on l'appelle l'été indien
Mais c'était tout simplement le nôtre
Avec ta robe longue tu ressemblais
A une aquarelle de Marie Laurencin
Et je me souviens, je me souviens très bien
De ce que je t'ai dit ce matin-là
Il y a un an, y a un siècle, y a une éternité
On ira où tu voudras, quand tu voudras
Et on s'aimera encore, lorsque l'amour sera mort
Toute la vie sera pareille à ce matin
Aux couleurs de l'été indien
Aujourd'hui je suis très loin de ce matin d'automne
Mais c'est comme si j'y étais. Je pense à toi.
Où es-tu? Que fais-tu? Est-ce que j'existe encore pour toi?
Je regarde cette vague qui n'atteindra jamais la dune
Tu vois, comme elle je reviens en arrière
Comme elle je me couche sur le sable
Et je me souviens, je me souviens des marées hautes
Du soleil et du bonheur qui passaient sur la mer
Il y a une éternité, un siècle, il y a un an
On ira où tu voudras, quand tu voudras
Et on s'aimera encore lorsque l'amour sera mort
Toute la vie sera pareille à ce matin
Aux couleurs de l'été indien
L'ombre d'un amour
Le jour l'éveille, elle se lève, s'habille et ne dit rien
Sur son visage glisse une larme et ses yeux se sont éteints
Et déjà, c'est en vain que tu cherches l'ombre d'un amour
Sous ses larmes, l'ombre d'un amour, l'ombre d'un chagrin