Si tu peux lire en moi
Tu vas voir la triste histoire
De ces romans dérisoires
Que l'on vend sur les quais des gares
En lisant la page du chagrin d'amour
Tu vas me retrouver
C'est moi qui fais pleurer
Tu ne liras jamais plus loin
Tu ne pourrais pas supporter la fin
Il faut partir comme un comedien
Vers la réalité
La pièce est terminée
Quand la lumière se rallume enfin
Il ne reste rien sur la scène vide
C'est toujours le même décor
Mais l'amour est mort
On ne jouera pas demain
Si tu peux lire en moi
Tu vas voir la triste histoire
D'un malheureux fantôme
Enfermé dans un vieux manoir
De la tour de guet
Du château hante
Tu ne l'as pas délivré
Et l'histoire est terminée
Quand la lumière s'est rallumée
Il n'est rien resté rien sur la scène vide
C'est toujours le même décor
Mais l'amour est mort
On ne jouera pas demain
Si tu t'appelles mélancolie
Paroles: Dibbens Peter Jonathan amp; Shepstone Michael Fr:Pierre Delanoé et Claude Lemesle. Musique: Dibbens Peter Jonathan amp; Shepstone Michael James 1974
Seule devant ta glace
Tu te vois triste sans savoir pourquoi
Et tu ferais n'importe quoi
Pour ne pas être à ta place
Si tu t'appelles mélancolie
Si l'amour n'est plus qu'une habitude
Ne me raconte pas ta vie
Je la connais, ta solitude
Si tu t'appelles mélancolie
On est fait pour l'oublier ensemble
Les chiens perdus, les incompris
On les connaît, on leur ressemble
Et demain peut-être
Puisque tout peut arriver, n'importe où
Tu seras là, au rendez-vous
Et je saurai te reconnaître
Si tu t'appelles mélancolie
Si l'amour n'est plus qu'une habitude
Ne me raconte pas ta vie
Je la connais, ta solitude
Si tu t'appelles mélancolie
On est fait pour l'oublier ensemble
Les chiens perdus, les incompris
On les connaît, on leur ressemble
Si tu viens au monde
Si tu viens au monde dans quelques années
Sauras-tu répondre aux questions qu'on t'aura laissées
Si tu viens sur Terre dans cent ans d'ici
Sauras-tu refaire ce que nous avons démoli
Et voir le soleil à travers la fumée
Sur le béton voir de l'herbe pousser
Et marcher dans la foule sans jamais t'arrêter
Jusqu'à ce que tu trouves, la main tendue, de l'amitié
Si tu viens sur Terre dans cent ans d'ici
Sauras-tu refaire ce que nous avons démoli
Le pain et le vin et l'eau pure et l'eau bleue
Et les grands chemins où tu vas où tu veux
Avoir peur pour toi-même de tout ce qui t'attend
Mais qu'une femme t'aime et malgré tout faire un enfant
Si tu viens au monde dans quelques années
Sauras-tu répondre aux questions qu'on t'aura laissées
Si tu viens sur Terre dans cent ans d'ici
Sauras-tu refaire ce que nous avons démoli
Si tu viens au monde dans quelques années
Sauras-tu répondre aux questions qu'on t'aura laissées
Siffler sur la colline
Paroles: Jean-Michel Rivat et Frank Thomas. Musique: Pace, Panzeri et Pilat 1967
autres interprètes: Les Croquants (1999), Les Castafiores
Laï laï laï laï laï, laï laï laï laï, laï laï laï laï {2x}
Oh oh, oh oh {2x}
Je l'ai vu près d'un laurier, elle gardait ses blanches brebis
Quand j'ai demandé d'où venait sa peau fraîche elle m'a dit
C'est d'rouler dans la rosée qui rend les bergères jolies
Mais quand j'ai dit qu'avec elle je voudrais y rouler aussi
Elle m'a dit…
Elle m'a dit d'aller siffler là-haut sur la colline
De l'attendre avec un petit bouquet d'églantines
J'ai cueilli des fleurs et j'ai sifflé tant que j'ai pu
J'ai attendu, attendu, elle n'est jamais venue
A la foire du village un jour je lui ai soupiré
Que je voudrais être une pomme suspendue à un pommier
Et qu'à chaque fois qu'elle passe elle vienne me mordre dedans
Mais elle est passée tout en me montrant ses jolies dents
Elle m'a dit…
Elle m'a dit d'aller siffler là-haut sur la colline
De l'attendre avec un petit bouquet d'églantines
J'ai cueilli des fleurs et j'ai sifflé tant que j'ai pu
J'ai attendu, attendu, elle n'est jamais venue
Six jours à la campagne
Le premier jour, quand on s'est rencontrés
C'était le début du monde, la fin de l'ombre
Tout recommençait
Le second jour, quand on s'est reveillés
On a reveillé les sources, le vent qui soufflait
Sur les champs de blé
Au matin du troisième Dieu a créé l'Amour
Pour que tu m'aimes… Tu m'as aimé six jours
Le jour suivant, parmi d'autres merveilles
On a créé la tendresse, quand Dieu n'as fait
Que l'eau et le soleil
Le cinquième jour un nuage est passé
J'avais perdu l'habitude, ma solitude
Tu l'as réinventée
Au matin du sixième Dieu a créé la Femme
Pour que tu m'aimes… six jours à la campagne
Sylvie
C'était un soir, un matin peut-être, Sylvie
T'en souviens-tu, Sylvie, je ne sais plus, Sylvie
C'était l'été, l'automne peut-être, Sylvie
Je n'en sais rien, Sylvie, c'est déjà loin, Sylvie
On perd jusqu'à la mémoire
D'un air que l'on a chanté
Et ton image nous sépare
Des paysages familiers
D'une rivière, d'un banc de square
Et d'une chambre où tu venais
Qui se souvient de nous, Sylvie
Qui peut penser à nous
Qui sait encore qu'il y a longtemps
On s'aimait fort, on s'aimait tant
Mais tout s'efface, tout se remplace, Sylvie
Rêves d'enfants, Sylvie, rêves de grands aussi
Et le bonheur lui-même passe, Sylvie
Comme le temps, Sylvie, comme le vent, Sylvie
On perd jusqu'à la mémoire
D'un air que l'on a chanté
Et cet instant et ce visage
Que l'on voudrait se rappeler
Ne sont que des châteaux de sable
Bientôt la mer va remonter