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Fermement résolus d' se venger, Mes compatriotes outragés, S'appliquèrent avec passion A ternir ma réputation. Vendetta, vendetta, Vendetta, vendetta.
Leurs coups de bec eurent c'est certain, Sur mon lamentable destin, Des répercussions fantastiques, Dépassant tous les pronostics, Vendetta, vendetta, Vendetta, vendetta.
M'étant un jour lavé les pieds, J'attendais la femme d'un pompier, Sûr d'abuser d'elle à huis-clos, J'avais compté sans ces ballots. Vendetta, vendetta, Vendetta, vendetta.
Comme dans le couloir il faisait nuit, Et qu'elle ne trouvait pas mon huis, Elle s'adressa funeste erreur, A ma paire de dénigreurs. Vendetta, vendetta, Vendetta, vendetta.
Ils répondirent: cet espèce de con- Tagieux là, demeure au second, Mais dès que vous sortirez de chez lui, Courez à l'hôpital Saint-Louis. Vendetta, vendetta, Vendetta, vendetta.
Alors ma visiteuse à corps Perdu, partit et court encore, Et je dus convenir enfin Que je m'étais lavé les pieds en vain. Vendetta, vendetta, Vendetta, vendetta.
Mis au fait, les pompiers de Paris, Me clouèrent au pilori. Ils retirèrent par précaution Leurs femmes de la circulation. Vendetta, vendetta, Vendetta, vendetta.
Et tout ça, tout ça, voyez-vous Parce qu'un jour j'ai dit à ces fous, Que Tino et Napoléon Jouaient mal de l'accordéon. Vendetta, vendetta, Vendetta, vendetta.

Venus callipyge

Paroles et Musique: Georges Brassens 1964

Que jamais l'art abstrait, qui sévit maintenant N'enlève à vos attraits ce volume étonnant Au temps où les faux culs sont la majorité Gloire à celui qui dit toute la vérité