C'est fou c' qu'il me disait
Comme jolis mots d'amour
Et comme il les disait
Mais il ne s'est pas tué
Car, malgré mon amour,
C'est lui qui m'a quittée
Sans dire un mot.
Pourtant des mots,
'y en avait tant,
'y en avait trop…
C'est fou c' que j' peux t'aimer,
C' que j' peux t'aimer, des fois,
Des fois, je voudrais crier
Car j' n'ai jamais aimé,
Jamais aimé comme ça.
Ça, je peux te l'jurer.
Si jamais tu partais,
Partais et me quittais,
Me quittais pour toujours,
C'est sûr que j'en mourrais,
Que j'en mourrais d'amour,
Mon amour, mon amour…
Et voilà qu'aujourd'hui,
Ces mêmes mots d'amour,
C'est moi qui les redis,
C'est moi qui les redis
Avec autant d'amour
A un autre que lui.
Je dis des mots
Parce que des mots,
Il y en a tant
Qu'il y en a trop…
C'est fou c' que j' peux t'aimer,
C' que j' peux t'aimer des fois,
Des fois, j' voudrais crier
Car j' n'ai jamais aimé,
Jamais aimé comme ça.
Ça, je peux te l'jurer.
Si jamais tu partais,
Partais et me quittais,
Me quittais pour toujours,
C'est sûr que j'en mourrais,,
Que j'en mourrais d'amour
Mon amour, mon amour…
Au fond c' n'était pas toi.
Comme ce n'est même pas moi
Qui dit ces mots d'amour
Car chaque jour, ta voix,
Ma voix, ou d'autres voix,
C'est la voix de l'amour
Qui dit des mots,
Encore des mots,
Toujours des mots,
Des mots d'amour…
C'est fou c' que j' peux t'aimer,
C' que j' peux t'aimer, des fois…
Si jamais tu partais,
C'est sûr que j'en mourrais…
C'est fou c' que j' peux t'aimer,
C' que j' peux t'aimer… d'amour…
Les neiges de Finlande
Paroles: Henri Contet, musique: Marguerite Monnot, enr. 2 septembre 1958
Un rêve a fait le tour du monde
Sur les épaules d'un marin
Un rêve a fait le tour du monde
C'était le mien…
Mon rêve a fait de beaux voyages
Et m'en rapporte des cadeaux
Entre les mains de mes nuages
Il met le ciel de Bornéo
Tout ce qu'il dit devient merveilleux
Le monde est plein de bruits d'abeilles
Et je le crois!
Le méchant loup est un archange
Les ogres mangent des oranges
Et je le crois!
Les cendrillons filent la laine
Pour habiller Croque-Mitaine
Et je le crois!
Alors je dors sur des légendes
Et je peux voir de mon grenier
Tomber les neiges de Finlande
Sur les Noëls d'Aubervilliers…
Les prisons du roy
Paroles: Michel Rivgauche. Musique: I.Gordon 1957
Au fond des prisons du roy…
Tout au fond des prisons du roy…
Ils l'ont enfermé dans les prisons du roy,
Aha-a-a-a…
Messire, dites moi,
Pourquoi ont-ils fait ça?
Aha-a-a-a…
Est-il vrai qu'il ne reviendra plus jamais,
Jamais, plus jamais…
Parce qu'il a volé un diamant plein d'éclat
Le plus beau des diamants pour moi?
Au fond des prisons du roy…
Tout au fond des prisons du roy…
Et je m'en souviens il m'avait dit un jour
Aha-a-a-a…
"Tu seras plus riche que les dames de la cour."
Aha-a-a-a…
Est-il vrai que je ne l'entendrai jamais
Jamais, plus jamais…
Parce qu'il a volé un diamant plein d'éclat
Le plus beau des diamants pour moi?
Au fond des prisons du roy…
Tout au fond des prisons du roy…
Messire, dites-moi,
Est-il là pour longtemps?
Aha-a-a-a…
Alors, jetez-moi en prison avec lui
Aha-a-a-a…
Et rien ne nous séparera plus jamais
Jamais, plus jamais…
Car moi j'ai volé, je l'avoue et sans peur,
Oui messire, j'ai volé son cœur…
Au fond des prisons du roy…
O mon amour je viens vers toi!
Tout au fond des prisons du roy…
Les roses blanches
Paroles: Ch.L.Pothier. Musique: Léon Raiter 1925
autres interprètes: Edith Piaf, Tino Rossi, Fred Gouin, Lucienne Delyle, Marie José, Georgette Plana, Nana Mouskouri, Céline Dion
C'était un gamin, un gosse de Paris,
Pour famille il n'avait qu' sa mère
Une pauvre fille aux grands yeux rougis,
Par les chagrins et la misère
Elle aimait les fleurs, les roses surtout,
Et le cher bambin tous les dimanche
Lui apportait de belles roses blanches,
Au lieu d'acheter des joujoux
La câlinant bien tendrement,
Il disait en les lui donnant:
"C'est aujourd'hui dimanche, tiens ma jolie maman
Voici des roses blanches, toi qui les aime tant
Va quand je serai grand, j'achèterai au marchand
Toutes ses roses blanches, pour toi jolie maman"
Au printemps dernier, le destin brutal,
Vint frapper la blonde ouvrière
Elle tomba malade et pour l'hôpital,
Le gamin vit partir sa mère
Un matin d'avril parmi les promeneurs
N'ayant plus un sous dans sa poche
Sur un marché tout tremblant le pauvre mioche,
Furtivement vola des fleurs
La marchande l'ayant surpris,
En baissant la tête, il lui dit:
"C'est aujourd'hui dimanche et j'allais voir maman
J'ai pris ces roses blanches elle les aime tant
Sur son petit lit blanc, là-bas elle m'attend
J'ai pris ces roses blanches, pour ma jolie maman"
La marchande émue, doucement lui dit,
"Emporte-les je te les donne"
Elle l'embrassa et l'enfant partit,
Tout rayonnant qu'on le pardonne
Puis à l'hôpital il vint en courant,
Pour offrir les fleurs à sa mère
Mais en le voyant, une infirmière,
Tout bas lui dit "Tu n'as plus de maman"
Et le gamin s'agenouillant dit,
Devant le petit lit blanc:
"C'est aujourd'hui dimanche, tiens ma jolie maman
Voici des roses blanches, toi qui les aimais tant
Et quand tu t'en iras, au grand jardin là-bas
Toutes ces roses blanches, tu les emporteras"