Выбрать главу
Reste là, ne bouge pas. Laisse-moi t'imaginer. T'as l'air d'être l'été, Celui qui pleut jamais. Reste là, bouge pas. Laisse-moi quand même t'aimer. Je ne peux même pas penser Que je te méritais.
T'es beau, tu sais. Ça m'impressionne comme les églises. T'es beau, c'est vrai, Jusqu'à ta mère qu'en est surprise. Tu me réchauffes et tu m'endors. Tu fais soleil, tu fais colline. Viens contre moi, il pleut dehors. Mon cœur éclate dans ma poitrine. T'es beau partout. C'est trop facile d'être sincère. T'es beau, c'est tout. T'as pas besoin de lumière.
Il était beau et c'était vrai Mais la gosse ne le voyait pas, Ses yeux perdus à tout jamais. Il en pleurait Quand il guidait ses pas.
T'es beau, tu sais. T'es beau, c'est vrai. T'es beau, tu sais. T'es beau, c'est vrai…

T'es l'homme qu'il me faut

Paroles: Edith Piaf. Musique: Charles Dumont 1960

T'es l'homme qu'il me faut. T'en fais jamais trop. J'ai eu beau chercher, Je n'ai rien trouvé, Pas un seul défaut. T'es l'homme, t'es l'homme, t'es l'homme, T'es l'homme qu'il me faut.
T'aimes bien t'amuser. T'aimes bien rigoler Mais tu deviens sérieux, Ah, c'est merveilleux. T'en fais jamais trop. T'es l'homme, t'es l'homme, t'es l'homme, T'es l'homme qu'il me faut.
Quand je sors avec toi, J' m'accroche à ton bras. Les femmes, elles te voient. Toi, tu ne les vois pas. Heureusement pour moi, Pour toi, pour toi, pour toi, Il n'y a que moi.
J'aime aussi ta voix. Parle, parle-moi. Parle-moi de nous. Parle-moi de tout. Je me sens si bien, Si bien, si bien, si bien, Ah oui, vraiment bien.
T'es l'homme qu'il me faut. T'en fais jamais trop. Tu es les beaux jours. Tu es notre amour. Tu es ma lumière, Ma vie, ma vie, ma vie, Ma vie toute entière.
Tu es la tendresse. T'es toutes les caresses. T'es tous les "je t'aime". C'est inouï, quand même. T'en fais jamais trop. T'es l'homme, t'es l'homme, t'es l'homme, T'es l'homme qu'il me faut.
Tu es mon problème. Je ne comprends pas Car, malgré tout ça, Moi aussi, Moi aussi, Mai aussi, Je t'aime…

Tant qu'il y aura des jours

Tant qu'il y aura des jours, On se dira "je t'aime" Et les serments d'amour Seront toujours les mêmes, Car, pour parler d'amour, Il n'a pas d' problème. On redira toujours: "Oh mon amour, je t'aime."
Et depuis que la terre est la terre, Il n'y a rien à faire, rien à faire… C'est ainsi, c'est la vie Mais tant mieux pour les amoureux.
Tant qu'il ya aura des jours, On se dira "je t'aime" Et les serments d'amour Seront toujours les mêmes, Car, pour parler d'amour, Il n'y a pas d' problème. On redira toujours: "Oh mon amour, je t'aime."
… Car, pour parler d'amour, Il n'y a pas d' problème. On redira toujours: "Oh mon amour, je t'aime."

Tatave

Paroles: A. Siminin. Musique: Henri Crolla 1958

La venue au monde, c'est un vrai char. 'y a de périodes pour les veinards Puis d'autres où ne naissent que des cloches. Tac tacatactac – tsoin tsoin.
Tatave, c'est là qu'il s'est trouvé. Il a tiré, tiré A la loterie de l'existence La série des ceu'ze qu'ont pas de chance, Des pas beaux gosses et des paumés, Des ceu'ze qui bectent à la cuisine, Qui marchent à côté de leurs bottines Et qui doivent jamais la ramener.
Tatave! Tatave! Il était pas gâté!
Dans ces cas-là, sans hésiter, La raison commande de chercher, Sans tarder une consolation. Tac tacatactac – tsoin tsoin.
Tatave, dans le piège, il est tombé. Il a tiré, tiré Au jeu de l'amour, une mauvaise brème, Un de ces lots qui disent "comme on s'aime" Juste à la veille de vous doubler, De ces filles ardentes et si belles Que rien semble assez beau pour elles Tant on craint de les voir se tirer.
Tatave! Tatave! Cette môme, elle t'a quimpée!
Dès qu'il eût connu cette souris, Tatave alla chercher le grisby Indispensable pour la gâter. Tac tacatactac – tsoin tsoin.
Tatave, à ce truc-là, s'est mouillé. Il a tiré, tiré Sur l'employé qui faisait de la rebiffe, Tiré sur deux mecs de la renifle Qui surgissaient, enfouraillés, Pas pressés de mourir, les perdreaux A cette pomme, ont pas fait de cadeau. Tatave su' l'tas il est tombé.
Tatave! Tatave! Tatave, il t'a repassé!… Tatave! Tatave! Le jeu était truqué… Pauvre Tatave.

Télégramme

Paroles et Musique: Michel Emer 1951

C'est un télégramme pour Marie Belage, Dans la cour, escalier B, cinquième étage, Troisième porte à gauche, deux marches à descendre, Frapper fort pour qu'elle puisse vous entendre.
Le p'tit facteur grimpe quatre à quatre. Un vieille demoiselle vient ouvrir. D'une voix dure et acariâtre, Elle dit "merci" puis se retire. Elle ouvre en tremblant la dépêche. En général, on n'aime pas ça. Elle lit tout haut, la gorge sèche, Puis elle relit dix fois tout bas. "Serai Orly – huit heures – deux mai – Suis impatient – suis fou de joie – Je vous adore plus que jamais – Amour – baisers – signé -…François…"