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Fuyante comme l'eau Qui ruisselle un instant sur la peau Et soudain s'évapore et s'en va Fuyante comme l'eau Tu ricoches entre rires et sanglots Et sans cesse coule entre mes doigts
Il me faut, malgré moi, t'avouer Qu'avec toi je ne sais comment faire Et sur quel pied danser Parfois, croyant tenir le bonheur Quand je ferme les yeux, Je ressens comme un vide en mon coeur
Ivre comme le feu Qui danse en projetant ses couleurs Qui crépite et fait parler le bois Ivre comme le feu Un instant, tu t'offres avec chaleur Et l'autre, tu te figes de froid
Je n'ai plus de sommeil, de repos Je n'ai que mes désirs Qui sans cesse s'accrochent à ma peau Le soir libre, de tout sans compter Au matin, tu reprends Ce que la veille tu as donné
Folle comme le vent Qui hérisse la terre au printemps Qui effeuille et piétine les fleurs Folle comme le vent Tu mutiles mes rêves et mon temps Et t'amuses à retourner mon cœur
Et dans ce tourbillon De folies, de rires et de pleurs Je me bats contre mes sentiments Je n'ai plus de raison Car tu cernes ma vie et mon cœur Comme l'eau et le feu et le vent

Comment c'est fait la neige

Paroles: Jacques Plante 1978

Titre originaclass="underline" "Snowball"

Au coeur de la brousse africaine Saint Nicolas fait sa tournée Quand ils ont vu sa hotte pleine Les petits noirs ont demandé Avec de grands yeux étonnés

{Refrain:}

Dis, dis-nous comment c'est fait la neige Et comment la reconnaîtrai-je Lorsque j'irai dans ton pays? Dis, un sapin à quoi ça ressemble? Est-ce vrai qu'ils ont sur leurs branches Tout plein de petites bougies? Est-ce aussi joli qu'on le dit Pourquoi n'en a-t-on pas ici?
Saint Nicolas pose sa hotte Et cherche les petits souliers Oui mais voilà, dans les paillotes Il n'y a pas de cheminée Et les petits noirs vont nu-pieds

{au Refrain}

S'il était né dans la savane On aurait vu Jésus l'enfant Plutôt qu'entre le boeuf et l'âne Venir au monde en souriant Entre le lion et l'éléphant
Dis, dis-nous comment c'est fait la neige Et comment la reconnaîtrai-je Lorsque j'irai dans ton pays? Dis, dis-nous comment c'est fait un ange? Ont-ils vraiment les ailes blanches Les mains et la figure aussi? Les anges sont-ils tous ainsi? Pourquoi n'en a-t-on pas ici?
Dis

Couchés dans le foin

Paroles: Jean Nohain. Musique: Mireille 1932

autres interprètes: Andrex (1932), Jean Lumière (1932), Patrice et Mario (1952), Charles Aznavour (1953), Mireille (1957), Petula Clark (1964), Lucienne Jeunesse (1978), Francis Lemarque (1988)

Il ne faut pas que je vous cache Que j'eus toujours la sainte horreur des vaches. Dans ma famille, c'est un tort, Hélas! le métier de toréador N'a jamais été notre fort. J'aimerais mieux qu'on m'injurie, Qu'on me pende ou qu'on m'expatrie Plutôt que de toucher un pis, Un pis de ma vie. Je suis ainsi, tant pis Et c'est dommage. La fille de la fermière est charmante et on a le même âge Par bonheur pour les amoureux, Il est au grand air d'autres jeux Des jeux que j'aime davantage.

{Refrain:}

Couchés dans le foin Avec le soleil pour témoin Un p'tit oiseau qui chante au loin On s'fait des aveux Et des grands serments et des vœux On a des brindill's plein les ch'veux On s'embrasse et l'on se trémousse Ah! que la vie est douce, douce Couchés dans le foin avec le soleil pour témoin.
Vous connaissez des femmes du monde Qui jusqu'à quatre-vingts ans restent blondes Qui sont folles de leur corps. Pour leurs amours il leur faut des décors Des tapis, des coussins en or De la lumière tamisée Et des tentures irisées Estompant sous leurs baisers Des appas trop usés, Eh bien tant pis, Mais c'est dommage. Quand on est vigoureux, quand on aime et qu'on a mon âge Tous ces décors sont superflus Les canapés je n'en veux plus Je ne fais plus l'amour en cage Gardez, gardez vos éclairages.

{Refrain}

Dans tes bras

Dans tes bras Je suis au bout du monde Dans tes bras Rien n'existe que toi Et le poids De mon corps qui t'écrase Fait naître en nous l'extase De la mort et l'amour
Dans tes bras J'ai l'âme vagabonde Dans tes bras Aux flammes de ton cœur Mon bonheur Me porte au bord du gouffre De ma joie qui ne souffre Que d'un trop plein d'amour
Je plane plane et je m'enivre De te rêver les yeux mi-clos J'ai tant besoin de toi pour vivre J'ai temps d'amour à fleur de peau
Dans tes bras Quand le plaisir m'inonde Dans tes bras Je rêve et je frémis Quand la nuit Tu me dis à l'oreille Ces mots qui m'émerveillent Et bousculent ma vie
Dans tes bras Je m'accorde une trêve

De déraison en déraison

Paroles et Musique: Charles Aznavour 1997 "Plus Bleu…"

De déraison en déraison Tourne le bal de mes saisons Tourne le monde Quand d'insomnie en insomnie Je sens les matins de ma vie Qui se confondent Avec mes nuits
Aveuglé par le verbe aimer J'ai laissé l'amour s'essouffler Dans ses tumultes Et d'âge d'enfant à vieillard J'ai occulté sans le vouloir Mon âge adulte Quelque part
De déraison en déraison Je vis sevré de mes passions En somnambule En équilibre malgré moi Tous mes émois vidés de toi Se coagulent Et prennent froid