Je ne me soucierai ni de Dieu, ni des hommes
Je suis prêt à mourir si tu mourrais un jour
Car la mort n'est qu'un jeu comparée à l'amour
Et la vie n'est plus rien sans l'amour qu'elle nous donne
Parce que je suis au seuil
D'un amour éternel je voudrais que mon cœur
Ne portât pas le deuil
Parce que
Parce que
Parce que
Parce que tu crois
Musique: Charles Aznavour
Parce que tu crois
Que tu es ma faiblesse
Tu me blesses
Me meurtris
Et te joues de moi
Comme de toutes choses
Et disposes
De ma vie
Et jour et nuit
Parce que tu crois
Etre ma raison d'être
Tu fais naître
Ma douleur
Et bien malgré toi
En tout cas je le pense
Tu dépenses
Le bonheur
Qui vit dans mon cœur
Un jour peut venir
Demain peut-être ou bien dans l'avenir
Ou qui sait mon Dieu
Le destin viendra pour brouiller les jeux
Tout ce que tu crois
Etre à toi sans réserve
Comme un rêve au matin
Peut brisant ta loi
Laisser tes yeux humides
Et le vide dans tes mains
Parce que tu crois
Que je suis un esclave
Une épave
De l'amour
Tu puises tes joies
Et tu forges tes armes
Dans les larmes
Sans secours
De mon cœur lourd
Parce que tu crois
Que je fus mis au monde
Pour que blonde
Déchaînée
Tu me mènes au pas
Sans faire sacrifice
D'un caprice
D'une idée
D'enfant gâtée
Quand tout sera mort
Quand la passion aura quitté mon corps
Je me reprendrai
Et je te quitterai sans un regret
Parce que je crois
Qu'un jour dans un sourire
Je vais dire
Que nous deux
C'est fini tu vois
Et qu'enfin il me reste
Que le geste
De l'adieu
Paris au mois d'août
Musique: Charles Aznavour
Balayé par septembre
Notre amour d'un été
Tristement se démembre
Et se meurt au passé
J'avais beau m'y attendre
Mon cœur vide de tout
Ressemble à s'y méprendre
A Paris au mois d'août
De larmes et de rires
Etait fait notre amour
Qui redoutant le pire
Vivait au jour le jour
Chaque rue, chaque pierre
Semblaient n'être qu'à nous
Nous étions seuls sur terre
A Paris au mois d'août
Pour te dire je t'aime
Aussi loin que tu sois
Une part de moi-même
Reste accrochée à toi
Et l'autre solitaire
Recherche de partout
L'aveuglante lumière
De Paris au mois d'août
Dieu fasse que mon rêve
De retrouver un peu
Du mois d'août sur tes lèvres
De Paris dans tes yeux
Prenne forme et relance
Notre amour un peu fou
Pour que tout recommence
A Paris au mois d'août
Plus bleu que tes yeux
Paroles et Musique: Charles Aznavour 1951
note: créé par Piaf, repris par Aznavour en 1964 album "La mamma"
Lorsque je lève les yeux,
Je rencontre le ciel
Et je me dis: "Mon Dieu,
Mais c'est sensationnel,
Tant de bleu."
Lorsque je lève les yeux,
Je rencontre tes yeux
Et je me dis: "Mon Dieu,
C'est vraiment merveilleux,
Tant de bleu."
Plus bleu que le bleu de tes yeux,
Je ne vois rien de mieux,
Même le bleu des cieux.
Plus blond que tes cheveux dorés
Ne peut s'imaginer,
Même le blond des blés.
Plus pur que ton souffle si doux,
Le vent, même au mois d'août,
Ne peut être plus doux.
Plus fort que mon amour pour toi,
La mer, même en furie,
Ne s'en approche pas.
Plus bleu que le bleu de tes yeux,
Je ne vois rien de mieux,
Même le bleu des cieux.
Si un jour tu devais t'en aller
Et me quitter,
Mon destin changerait tout-à-coup
Du tout au tout.
Plus gris que le gris de ma vie,
Rien ne serait plus gris,
Pas même un ciel de pluie.
Plus noir que le noir de mon cœur,
La terre en profondeur
N'aurait pas sa noirceur.
Plus vide que mes jours sans toi,
Aucun gouffre sans fond
Ne s'en approchera.
Plus long que mon chagrin d'amour,
Même l'éternité
Près de lui serait court.
Plus gris que le gris de ma vie,
Rien ne serait plus gris,
Pas même un ciel de pluie.
On a tort de penser, je sais bien,
Aux lendemains.
A quoi bon se compliquer la vie
Puisqu'aujourd'hui…
Plus bleu que le bleu de tes yeux,
Je ne vois rien de mieux,
Même le bleu des cieux.
Plus blond que tes cheveux dorés
Ne peut s'imaginer,
Même le blond des blés.
Plus pur que ton souffle si doux,
Le vent, même au mois d'août,
Ne peut être plus doux.
Plus fort que mon amour pour toi
La mer, même en furie,
Ne s'en approche pas.
Plus bleu que le bleu de tes yeux,
Je ne vois que les rêves
Que m'apportent tes yeux…
Plus heureux que moi
Paroles et Musique: Charles Aznavour 1960 "Je m'voyais déjà"
Dans le quartier de ma jeunesse
Fallait savoir parer aux coups
Vivant sur mes gardes sans cesse
Me conduisant comme un voyou
Je défendais mon existence
En pensant que ça changerait
Car même graine de violence
Un jour peut fleurir en bouquet
{
J'ai les mains qui tremblent
J'ai le cœur qui bat
On ne peut être, ce me semble,
Plus heureux que moi
Les coups que l'on donnait, bien sûr,
N'étaient pas tous très réguliers
Si j'en ai pris plein la figure
J'en ai rendu sans discuter
Bien qu'étant sur la défensive
Bien qu'étant toujours aux aguets
J'ai vu une attaque si vive
Que je n'ai pas pu y parer