J'aime tes larmes quand tu aime
Ta sueur le sang, rendons nous amants
Qui se passionne, qui se saigne
J'aime quand mon ecorché est vivant
Je ne donne pas long feu
A nos tragédies, à nos adieux
Reviens moi, reviens moi
Tu partira mieux comme ça
A force de se tordre,
On en finirai par se mordre
A quoi bon se reconstruire,
Quand on est adepte du pire
Malgré nous, Malgré nous,
A quoi bon se sentir plus grand
Que nos, deux grains de folie dans le vent
deux ames brulantes deux enfants
Il y a des salauds
Qui pillent le coeur des femmes
Et des femmes qui n'savent plus trop
D'ou l'amour tire son charme
des Papillons de fleurs en fleurs
D'amour en amour de coeur
Ce qui n'ont qu'une etoile
Ou ceux qui brulent leur voiles
Embrasse moi dessus bord
Viens mon ange, retracer le ciel
J'irai crucifier ton corps,
Pourrais-je depunaiser tes ailes?
Embrasser, te mordre en même temps
Enfoncer mes ongles dans ton dos brulant
Te supplier de me revenir et tout faire
Pour te voir partir et viens!
Emmene moi là bas
Donne moi la main
Que je ne la prenne pas
Ecorche mes ailes
Envole moi
Et laisse toi tranquille a la fois
Mille fois entrelassons nous
Elassons nous meme en dessous
Serre moi encore serre moi
Jusqu'a etouffer de toi {x2}
Serre moi encore serre moi
Si la vie m'a mis là
2003
Samuel, et Jonas,
ont quitté le pays.
Fatima et Marie,
ont sacrifié leur vie.
Parce qu'ils ont voulu,
s'en remettre à demain.
Dessiner l'avenir le brandir de leurs mains.
Continuez la mémoire héritée des ancêtres,
pour qu'on ne voit jamais sa terre… disparaître.
Cette terre… poussière… fortune du manant
la monnaie des colons,
la fierté de l'Orient.
Si la vie m'a mis là,
c'est qu'elle doit avoir ma peau!