Cette terre déserte,
qui baigna dans le sang.
Lorsque les Blancs entrèrent
au grès des quatre vents.
Cette terre défendue,
maintes et maintes fois reprise,
que nos pères ont tenue,
quand le monde lâchait prise.
{
Si la vie m'a mis là,
c'est qu'elle doit vouloir ma peau! (inch Allah)
Si la vie m'a mis là,
c'est qu'elle doit avoir ma peau!
Quand les jets de nos pierres,
face aux canons des chars,
étaient murs de poussière
nous privant de victoire.
Un peuple délogé,
isolé de son sol,
qui voudra rattraper
l'histoire en son envol.
Ici, la vie, la mort, ont le même visage
Et l'avenir se dessine entre ruines et carnage.
Que les pages du Coran,
explosent de lumière.
Je vous implore, Allah,
ils ont volé ma terre.
{au Refrain}
Je vous envoie l'espoir,
inondé de louanges.
Ils voient en vous démon,
je vous sais être un ange.
Nourri par les prophètes,
les plus impitoyables,
qui gravent sur nos cœur,
les cendres du diable.
Moi, qui n'ai que ma vie
à offrir en cadeau,
je ferai de mon âme,
le plus grand des oiseaux.
Pousser par le soleil,
(libérant l'horizon)
j'userai de ma vie,
comme l'un de leurs canons.
{au Refrain}
Complainte de nos femmes,
espoir d'enfant martyrs,
qui jettent dans les flammes des lambeaux d'avenir.
Blessures… trop profondes,
pour être pansées,
comme un appel au monde
ou à la liberté.
Regarde de sa main
ce que l'enfant dessine {x5}
le monde de demain
avec la Palestine.
Si la vie m'a mis la c'est qu'elle doit avoir ma peau.
Sortez-les
2003
Donnez nous des jeux
Les plus malsains, oh oui j'en veux
Allez enfermez-les, enfermez-les
Jusqu'à c'qu'ils ne puissent plus respirer
Qu'on les voit mourir
Ejectés lynchés pour le pire
La cage au milieu du salon
Aime à voir les fauves tourner en rond
Et se déchiqu'ter pour juste une poignée de fric
Rentrer dans le moule de l'Amérique
Allez saignez vous donc en musique