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Sur chaque pierre,
Nos âmes comme du lierre,
S'enlacent pour toujours, toujours
Sous chaque pont,
Nos deux ombres s'en vont
Au fil des jours
Comme les nuages,
Il y a des voyages
Que ne font que les fous, les fous
Et je t'appelle
Du fond du ciel
De l'île de nous
Et je t'attends
Au bout du temps,
Sur l'île de nous
La moitié de nous
2008
Même, si tout est gris dehors
Même, si le passé s'endort
Même, si tout espoir est mort
Je t'aimerai encore
Même, si on est plus d'accord
Même, si on rêvait trop fort
Même, si on délie nos corps
Je t'aime-rai encore
Sans toi, je me perds quelque fois
J'ouvre si grand mes bras, au néant
Sans lui, j'ai perdu et appris
Laisser des morceaux de vies, au néant
{
Même si le temps nous laisses
Alors, je sais ce qui nous blesse
Encore, ce vide qui nous reste
À chacun de nos gestes
Ce regret qui nous manque
C'est la moitié de nous
Si le temps décolore
Même, c'est qu'on a de plus fort.
Même, qu'on ait raison ou tord
Je t'aime-rai encore
Même, si l'un de nous s'en sort
Même, en changeant de décor
Même, si j'avais des remords
Je t'aime-rai encore
Sans toi, je me perds quelque fois
J'ouvre si grand mes bras, au néant
Sans lui, j'ai perdu et appris
Laisser des morceaux de vies, au néant
{au Refrain}
Ce vide qui nous reste
A chacun de nos gestes
Ce regret qui nous ment
{au Refrain}
Si l'un de nous s'en sort
Même, en changeant de décor
Même, si j'avais des remords
Je t'aime-rai encore
Les larmes
Paroles: M. Valmur. Musique: T. Goeffroy, C. Loigerot 1996 "Coeur de verre"
Dans cette goutte de mer
D'eau salée à l'envers
L'amour qui se perd
Peut trouver un repère
J'y ai mis un message
J'voulais tourner la page
Toi tu décides…
Moi j'ai le cœur qui se vide
Mais les larmes
C'est des armes
Pour se protéger
Un signal qui désarme
Quand on est traqué
Des rivières en bateau
Qu'on n'peut plus arrêter
Mais les larmes
C'est des mots
Qu'on ose pas prononcer
Un signal qui désarme
Quand on est touché
Des rivières en bateau
Qu'on laisse filer
Cette bulle de rosée
Qui dévale mes pensées
C'est une arme agréée
Pour pouvoir t'expliquer
Qu'on a oublié
De s'aimer, de se regarder
Qu'il faudrait essayer
De tout recommencer
Mais les larmes
C'est des armes
Pour se protéger
Un signal qui désarme
Quand on est traqué
Des rivières en bateau
Qu'on n'peut plus arrêter
Mais les larmes
C'est des mots
Qu'on ose pas prononcer
Un signal qui désarme
Quand on est touché
Des rivières en bateau
Qu'on laisse filer
Elles plongent au bord des yeux
Et dessinent sur les joues
Elles entraînent où on veut
Les chagrins qu'on avoue
Et dans leurs reflets
Tu peux voir des regrets
Génies qui sont faits
Prisonniers à jamais
Mais les larmes
C'est des armes
Pour se protéger
Un signal qui désarme
Quand on est traqué
Des rivières en bateau
Qu'on n'peut plus arrêter
Mais les larmes
C'est des mots
Qu'on ose pas prononcer
Un signal qui désarme
Quand on est touché
Des rivières en bateau
Qu'on laisse filer
Les mots les gestes
Paroles: E.Aerts. Musique: R.Lable 1996 "Coeur de verre"
Elle écrit son journal
Sur un cahier d'écolier
Elle écrit à la flamme
D'une bougie parfumée
Les secrets de son âme
Les sentiments qu'elle tient cachés
C'est son carnet de bal
Lorsque la vie la fait danser
Elle écrit ce qui lui fait mal
Dessine un cœur, des initiales
Dans son journal
Elle écrit tout ce qui la blesse
Ce qu'elle a pris pour pris pour des promesses
Les mots, les gestes
Elle écrit son journal
Le soir, c'est sa boite à musique
Elle écrit et le sable
Qu'elle a dans les yeux la pique
Alors elle met les voiles
Et souvent, le jour la surprend
Endormie à sa table
Parmi ses rêves d'enfant
Elle écrit ce qui lui fait mal
Dessine un cœur, des initiales
Dans son journal
Elle écrit tout ce qui la blesse
Ce qu'elle a pris pour pris pour des promesses
Les mots, les gestes
Elle écrit son journal
Sur un cahier d'écolier
Elle écrit à la flamme
D'une bougie parfumée
Elle écrit ce qui lui fait mal
Dessine un cœur, des initiales
Dans son journal
Elle écrit tout ce qui la blesse
Ce qu'elle a pris pour des promesses
Les mots, les gestes
Les mots, les gestes
Les vallées d'Irlande
Paroles: A. Nacash, N. Godsend. Musique: M. Nacash, N. Hardt 1996 "Coeur de verre"
Des flamants roses allumaient le ciel
Tout semblait presque irréel
Nous seuls au monde face à ce ballet
A peine si l'on osait parler
Il est des choses que l'on n'oublie pas
Des odeurs de grand vent
Et quand l'absence a repris le pas
On voyage hors du temps
Et je revois les vallées d'Irlande
Où les herbes sont un lit aux jupes qui s'étendent
Et la brume dans les vallées d'Irlande
Venait bien souvent nous surprendre