'Tu te fous de mes ténèbres
comme de tout, et comme du reste…'
C'est ça, le temps qui passe
'Fais fi des signes du ciel
seuls les faits, sont ton bréviaire…'
C'est ça le temps qui passe
Tu dis: 'assez des histoires
Ton passe est préhistoire…'
C'est ça l'amour
C'est quoi l'amour?
Crucifie-moi Ponce Pilate
Noie-toi dans l'eau écarlate
L'amour est loin
Papa était plus malin, quand
Il disait tout bas:
'Petit bouton de rose,
aux pétales humides,
un baiser je dépose'
Optimistique-moi, Papa
Optimistique-moi, quand j'ai froid
Je me dis, tout bat
Quand rien ne s'interpose,
Qu'aussitôt, tes câlins
Cessent toute ecchymose
Optimistique-moi, Papa
Optimistique-moi, reviens-moi…
Il disait tout bas:
'Petit bouton de rose,
aux pétales humides,
un baiser je dépose'
Optimistique-moi, Papa
Optimistique-moi, quand j'ai froid
Je me dis, tout bat
Quand rien ne s'interpose,
Qu'aussitôt, tes câlins
Cessent toute ecchymose
Optimistique-moi, Papa
Optimistique-moi, reviens-moi…
Il disait tout bas:
'Petit bouton de rose,
aux pétales humides,
un baiser je dépose'
Optimistique-moi, Papa
Optimistique-moi, quand j'ai froid
Je me dis, tout bat
Quand rien ne s'interpose,
Qu'aussitôt, tes câlins
Cessent toute ecchymose
Optimistique-moi, Papa
Optimistique-moi, reviens-moi…
Paradis inanimé
Musique: Laurent Boutonnat 2008 "Point De Suture"
Dans mes draps de chrysanthèmes
L'aube peine à me glisser
Doucement son requiem
Ses poèmes adorés
Dans mon lit, là, de granit
Je décompose ma vie
Délits, désirs illicites
L'espoir, le rien et l'ennui
Mais pour toujours
Pour l'amour de moi
Laissez-moi mon…
{
Paradis inanimé
Long sommeil, lovée
Paradis abandonné
Sous la lune, m'allonger
Paradis artificiel
Délétère, moi délaissée
Et mourir d'être mortelle
Mourir d'être aimée
Emmarbrée dans ce lit-stèle
Je ne lirai rien ce soir
Ne parlerai plus, rien de tel
Que s'endormir dans les draps
Du noir
C'est le sombre, l'outre-tombe
C'est le monde qui s'éteind
L'épitaphe aura l'audace
De répondre à mon chagrin
{au Refrain}
Pardonne-moi
Paroles: Mylène Farmer. Musique: Laurent Boutonnat 2001 "Les mots"
Pardonne-moi
si la douleur remue tout
Qu'elle me broie
De t'aimer comme un fou
Que tu n'es pas
Pardonne-moi
Pardonne-moi
La profondeur de mon amour
Pour toi
Si c'est du sang qui coule
Au fond de moi
Pardonne-la
Prince hongrois
Nos chaque jour:
… Il était une fois
Des vœux d'amour
Quand il montait chez moi
La première fois…
Prince hindou
Je l'imagine encore
Au creux de moi
Je veux plonger dans son cœur,
Et sa voix
Me dit tout bas…
Prince arabe
Tes silences effleuraient
Du bout des doigts
Tous mes sens, aurons-nous
Un autrefois?
Reste chez moi
Prince Aurore
Où en est-tu
De ces pulsions de mort?
Qu'avons nous fait de bien
après l'effort
Deux corps, un sort
Prince hongrois
L'on descend de l'autre
Coté du monde
Parcourir l'étoile
A chaque seconde
Partager l'ombre
Prince noir
Délivre-moi de mon sang,
D'un espoir
Car en moi guette un silence
Sans fard
Un nulle part
Pas de doute
Paroles: Mylène Farmer. Musique: Laurent Boutonnat 1991 "L'autre…"
Tout n'est qu'une vaine mise en scène
Tes faux départs sont toujours les mêmes
D'être tendu n'ajoute rien au problème
Tous tes ébats sont stériles et même
Après tout demain peut être différent
Quitte à faire vite
Je prends les devants
Ne dit-on pas qu'il vaut mieux tôt que jamais
Tu précipites
Moi je prends mon temps
Pas de doute ainsi c'est sans doute une fuite
Mais te décharger de tout c'est illicite
Pas de doute ami, là tu t'emballes
Quand tu n'as plus ta tête, tu fais tout trop vite;
Pas de doute ainsi c'est sans doute une fuite
Mais te décharger de tout c'est illicite
Pas de doute ainsi c'est bien normal
Quand tu n'as plus ta tête, c'est toi qui précipites
Tout n'est qu'une vaine mise en scène
Tes va et vient sont toujours les mêmes
Ton point de vue tordu sur le sexe faible
S'effondre un rien dans un cas pareil
Après tout c'est bien là ton tempérament
Dès qu'on réplique
Toi tu fous le camp
Ne dit-on pas qui ne tente rien n'a rien
Je suis stoïque
Mais plus pour longtemps
Pas le temps de vivre
Paroles et Musique: Mylène Farmer 1999 "Innamoramento"
Il est des heures, où
Les ombres se dissipent
La douleur se fige
Il est des heures, où
Quand l'être s ' invincible
La lèpre s'incline
Mais
Si j'avais pu voir qu'un jour
Je serai qui tu hantes
Qu'il me faudrait là, ton souffle.
Pour vaincre l'incertitude
Ecrouer ma solitude
Il est des heures, où
Les notes se détachent
Les larmes s'effacent
Il est des heures, où
Quand la lune est si pâle
L'être se monacale
Mais
Je erre comme une lumière
Que le vent à éteinte
Mes nuits n'ont plus de paupières
Pour soulager une à une,
Mes peurs de n'être plus qu'une.