Je veux pas défaire l'amour,
et je m'accroche aux moindres bruits de ton retour
et je déchire mes mains qui tremblent
qui chavirent jusqu'au poison jusqu'au délire
je touche le fond… je ne sais plus rire
Ce soir je t'ai perdu, perdu
je n'avais plus que toi
Ce soir je t'ai perdu, perdu
mise à nue, j'ai froid
Ce soir je t'ai perdu, perdu
je n'avais plus que toi
Ce soir je t'ai perdu, o perdu
mise à nue, j'ai froid sans toi, sans toi
Celui que j'aime
Paroles et Musique: Charles Aznavour 1967
Celui que j'aime est un vaurien
Qui chante du soir au matin
Un artiste égoïste
Qui tient ma vie dans ses mains
Celui que j'aime est un garçon
Qui a de drôles de façons
Un Bohème sans problème
Qui jongle avec mes illusions
Il va sans but, court les rues tout le jour
Moi, le cœur lourd, je l'attends
En pleurant, mon amour
Celui que j'aime est un menteur
Il ment des lèvres, il ment du cœur
Il me blesse, puis me laisse
Face à face avec mon cœur
Quand je suis seule avec mes craintes
Dans ma chambrette sous les toits
L'ennui s'accroche aux murs qui suintent
Jusqu'à son retour dans mes bras
Celui que j'aime est un brigand
Il me traite comme une enfant
Il me charme, me désarme
Et se rit de mes tourments
Celui que j'aime est merveilleux
Quand l'amour brille dans ses yeux
Qu'il m'attire dans un rire
Contre son cœur pour m'aimer mieux
Moi, je faiblis et rougis tout à coup
Et j'oublie tous mes malheurs
Sur son cœur, dans son cou
Celui que j'aime est un joueur
Il joue mes rêves, il joue mes pleurs
Et s'il triche, je m'en fiche
Car il est tout mon bonheur
Celui que j'aime est un voyou
Qui ne possède pas un sou
Et promène ses rengaines
Et sa guitare autour du cou
Mais il m'aime et je l'aime
Et du reste… Je m'en fous!
Corsica
Ton seul amour
C'est ton pays
C'est ton île au soleil
Jour après jour
Pour toi la vie
Prend la couleur du ciel
Tout est fini
Je pars sans toi
Je ne reviendrai pas
Et cette nuit
On va s'aimer
Pour la dernière fois
{
Corsica,
Adieu, c'est fini
L'amour de ta vie
Ce n'était pas moi
Corsica,
Je pars cette nuit
L'amour de ta vie
C'est ton pays
Tu aimes mieux
Ton grand ciel bleu
Et ton maquis en fleurs
Et dans tes yeux
Je vois les feux
De tant d'autres bonheurs
Tu penses à eux
Et tu m'oublies
Je ne reviendrai pas
Et cette nuit
On va s'aimer
Pour la dernière fois
{au Refrain}
Corsica,
Je pars cette nuit
L'amour de ta vie
C'est ton pays.
Des mots et des gestes
Paroles: J.L. Morel. Musique: P. Carli
Hier nous n'avions pas besoin
De nous parler pour nous comprendre
Et quand mes yeux te disaient viens
Tu accourais dans notre chambre
Nous mêlions nos rires et nos cris
Dans le lit des douces violences
Nous partagions le pain béni
Celui d'un rêve qui commence
Des mots et des gestes
Voilà ce qu'il reste
De ce grand amour
Qui a trop duré
Des mots et des gestes
Voilà ce qu'il reste
De ce grand amour
Qu'il faut oublier
Tu parles et je dis bien sûr
Tant de choses sans importance
Face à face comme deux murs
Nous vivons dans l'indifférence
Mon corps parfois cherche le tien
Par la force de l'habitude
Mais les nuits passent et au matin
Chacun rêve de solitude
Des mots et des gestes
Voilà ce qu'il reste
De ce grand amour
Qui a trop duré
Des mots et des gestes
Voilà ce qu'il reste
De ce grand amour
Qu'il faut oublier
De ce grand amour
Qu'il faut oublier
Oui ce grand amour
Qu'il faut oublier
Donne ton coeur
{
Donne ton cœur, donne ta vie
Tu trouveras la vérité
Donne ton cœur, donne ta vie
Tu connaîtras la joie d'aimer
Cet amour que j'ai dans le cœur
Me fut donné par une fleur
Un jour que j'allais la blesser
J'ai cru soudain la voir pleurer
Elle m'a dit: Tu veux me cueillir
Pour trouver un peu de bonheur
Il faut aimer, non pas détruire
Il y a trop d'enfants qui pleurent
{au Refrain}
Depuis, j'ai regardé la vie
Avec des yeux pleins de douceur
J'ai vu pousser, dans le désert
Des champs de blés, des champs de fleurs
J'ai vu des hommes qui s'ennuient
J'en ai vu d'autres qui ont peur
Mais chacun d'eux trouvait en lui
Les mots que disait cette fleur
{au Refrain}
Elle pense à lui
Paroles: Didier Barbelivien
Ça fait bientôt deux ans qu'on ne les voit plus ensemble
Et toute la ville en parle comme si c'était hier
Et je les entends dire de lui
Qu'il aurait pu être son père
Ils n'ont donc jamais rien compris
À cet amour si ordinaire
À cet amour si ordinaire
Ça fait bientôt deux ans c'était au mois de septembre
C'était l'année du bac, je m'en souviens maintenant
En entrant dans ce cours d'histoire
Elle l'a aimé naturellement
Il l'a reconnue sans histoire
Comme s'ils s'étaient connus avant
Comme s'ils s'étaient connus avant
Et contrairement à ce qu'on dit
Ils ne sont pas restés amis
Même aujourd'hui je sais
Qu'elle pense à lui
Qu'elle pense à lui
Qu'elle pense à lui