Petit homme mort au combat
Qui a pu guider ses pas
Ivre de prières
Rythmées pas le glas
Petit homme mort au combat
Quel Dieu a pu vouloir ça
Qui peut être fier
De tant de dégats
Et en moi
L'étau se resserre
Quand je vois défiler ces enfants
Aveuglés par des hommes aux vœux pervers
Aux hymnes délirants
Au delà de toutes frontières
Il faut dire à tout esprit naissant
Qu'aucune cause ne vaudra jamais
La mort d'un innocent
Petit homme mort au combat
Qui a pu guider ses pas
Ivre de prières
Rythmées pas le glas
Devant ces feux
De haine
De terre
De sang
J'espère un peu quand même
Oh,
Que l'homme comprenne que l'enfant ne sais pas à quoi il consent
Petit homme mort au combat
Qui a pu guider ses pas
Ivre de prières
Rythmées pas le glas
Petit homme mort au combat
Quel Dieu a pu vouloir ça
Qui peut être fier
De tant de dégats
Petite Angèle
Paroles et Musique: Daniel Balavoine 1985 "Sauver l'amour"
Etendu
Noyé de poussière
Un enfant fixe le néant
Le front humide entouré d'un turban
Qui dit que Dieu est grand-and
Dans son dos
Mouillé de sueur
On peut voir qu'il n'a pas eu le temps
De comprendre d'où venait la douleur
Qui brise ses tympans
Petit homme mort au combat
Qui a pu guider ses pas
Ivre de prières
Rythmées pas le glas
Petit homme mort au combat
Quel Dieu a pu vouloir ça
Qui peut être fier
De tant de dégats
Et en moi
L'étau se resserre
Quand je vois défiler ces enfants
Aveuglés par des hommes aux vœux pervers
Aux hymnes délirants
Au delà de toutes frontières
Il faut dire à tout esprit naissant
Qu'aucune cause ne vaudra jamais
La mort d'un innocent
Petit homme mort au combat
Qui a pu guider ses pas
Ivre de prières
Rythmées pas le glas
Devant ces feux
De haine
De terre
De sang
J'espère un peu quand même
Oh,
Que l'homme comprenne que l'enfant ne sais pas à quoi il consent
Petit homme mort au combat
Qui a pu guider ses pas
Ivre de prières
Rythmées pas le glas
Petit homme mort au combat
Quel Dieu a pu vouloir ça
Qui peut être fier
De tant de dégats
Poisson dans la cage
Paroles et Musique: Daniel Balavoine 1983 "Loin des yeux de l'occident"
Parti à la nage oh eh oh
Parti à la nage
Pour voir le fond de l'eau
Voir le fond de l'eau oh eh oh
Et du fond de l'eau
Voir passer les bateaux
Passer les bateaux oh eh oh
Et voir les images
Paisibles et sans défaut
D'une mer sauvage
Juste en changeant de peau
Poisson dans la cage à oiseau
Oiseau sans plumage
Parti par les ruisseaux
Vers les fleuves sages oh eh oh
Et les fleuves sages se mêlent aux rouleaux
Des océans chauds oh eh oh
Mais dans les bagages
Une illusion de trop
Croire que tout est beau
Sous le niveau zéro
Et souvent la mer
Laisse un goût si amer
Quand un ami comme un frère
Tombe de trop haut
On ne pouvait plus rien faire
C'est écrit sur son tombeau
Parti en faisant
Un voyage de trop
C'est la dose qui l'a mis KO
Qui est le coupable oh eh oh
L'horizon trop noir
Ou le trouble de l'eau
Pourquoi l'enfant sage oh eh oh
Cherchait le mirage
Ailleurs que dans sa peau
Poisson dans la cage
Ne pourra jamais
Expliquer aux oiseaux
Qu'on voit toujours trop gros
Sous le niveau zéro
Et souvent la mer
Laisse un goût si amer
Quand un ami comme un frère
Tombe de trop haut
On ne pouvait plus rien faire
C'est écrit sur son tombeau
Parti en faisant
Un voyage de trop
C'est la dose qui l'a mis KO
Pour faire un disque
Paroles et Musique: Daniel Balavoine 1982 "Vendeurs de larmes"
Et pour faire un disque
Il faut avoir fait tant de chemin
Juste un peu d'ivresse
Et beaucoup de chagrin
Regarder le monde Et admettre qu'on n'est presque rien
Faire un peu le vide
Et tendre la main
Oh tous les hommes disent que ce n'est pas un crime
Oh tous les hommes disent que ce n'est pas un crime
Oh tout ça n'a qu'une valeur infime
La vie
C'est la vie
Pour la femme veuve qui s'éveille
Paroles et Musique: Daniel Balavoine 1983 "Loin des yeux de l'occident"
Petite jaune au boulot
Courber l'échine
Femme douce vit dans les nuits câlines
En bleus de Chine
Aux frontières de Shanghaï
Faut bien qu'elle travaille
Pour nourrir
Nourrir ses fils
Et dans le monde c'est partout pareil
Pour la femme veuve qui s'éveille
Comme celle de Koustanaï
Dont l'amant n'est qu'un détail
Mort au camp de travail
Seul champ de bataille
Oh inconnue
Dont la peine insoutenable
Est insoutenue
Mais son cœur à nu
Fait comme une entaille
Une entaille
Bébé dans le dos penchée sur une terre
Lâche et hostile
Fille du peuple massaï
Sue à son travail
Gardant le sourire
Et dans le monde c'est partout pareil
Pour la femme veuve qui s'éveille
L'ennemi t'assaille
Autour de toi resserre ses mailles
Femme de Shanghaï
Ou de Koustanaï
Du peuple massaï
Veuve d'un monde qui défaille
Rien ne peut égaler ta taille
Ooohh…