Dans la cellule du poète
Quand le geôlier vient près de lui
Quand plus personne ne s'inquiète
L'homme que l'on croyait endormi
Frappe avec sa tête
A court d'idées
Ils t'ont coupé
Et ta langue et les doigts
Pour t'empêcher
De t'exprimer
Mais ils ne savent pas
Qu'on ne se bat pas
Contre les hommes
Qui peuvent tout surtout pour ce qu'ils croient
Et l'homme infirme retrouve sa voix
Défie le monde en descendant de sa croix
Et sort la liberté de l'anonymat
Dans la cellule du poète
Quand le geôlier vient près de lui
Quand plus personne ne s'inquiète
L'homme que l'on croyait endormi
Frappe avec sa tête
Frappe avec ta tête…
J'entend cogner ton coeur
Paroles et Musique: Daniel Balavoine 1977 "Les Aventures de Simon et Gunther Stein"
J'entends cogner mon cœur
Dans soixante treize heures
Je pourrai t'embrasser
Pour mercredi, j'ai tout organisé
Et dans une voiture
A cent mètres du mur
Dans Rudower Allée
Lilli et moi nous viendrons vous chercher
Et quand je lui ai dit qu'Axel revenait
Assise au bord du lit elle s'est mise à pleurer
Dans ses mains sûre de rien
Moi j'ai dit il faut pas t'inquiéter
Sûr de rien dans ses mains
Je riais mais ma tête tremblait
J'entends cogner ton cœur
Dans soixante treize heures
Tu seras fatigué
Tu pleureras et je t'écouterai
Assis au bord du lit
Axel et Lilli
Reprendront le passé
J'aimerais tant que tout soit terminé
Et surtout ne dis pas que tu vas t'évader
Même tous tes amis pourraient te dénoncer
Souviens-toi autrefois
Quand papa a été arrêté
Maintenant je t'attends
Et ma tête recommence à tourner
Je ne suis pas un héros
Paroles et Musique: Daniel Balavoine 1980 "Un autre monde"
autres interprètes: Johnny Hallyday, Star Academy 5 (2005)
Les coups de poing dans l'âme
Le froid de la lame qui court
Chaque jour me pousse
Un peu plus vers la fin
Quand je monte sur scène
Comme on prend le dernier train
Même les soirs de drame
Il faut trouver la flamme qu'il faut
Pour toucher les femmes
Qui me tendent les mains
Qui me crient qu'elles m'aiment
Et dont je ne sais rien
C'est pour ça qu'aujourd'hui
Je suis fatigué
C'est pour ça qu'aujourd'hui
Je voudrais crier:
Je n'suis pas un héros
Mes faux pas me collent à la peau
Je n'suis pas un héros
Faut pas croire ce que disent les journaux
Je n'suis pas un héros
Un héros
Je n'suis pas un héros
Mes faux pas me collent à la peau
Je n'suis pas un héros
Faut pas croire ce que disent les journaux
Je n'suis pas un héros
Un héros
Quand les cris de femmes
S'accrochent à mes larmes je sais
Que c'est pour m'aider
A porter tous mes chagrins
Et je me dis qu'elles rêvent
Mais ça leur fait du bien
A coups de poing dans l'âme
J'ai trouvé la trame qu'il faut
Pour mourir célèbre
Il ne faut rien emporter
Que ce que les autres
N'ont pas voulu garder
C'est pour ça qu'aujourd'hui
Je suis fatigué
C'est pour ça qu'aujourd'hui
Je voudrais crier:
Je n'suis pas un héros
Mes faux pas me collent à la peau
Je n'suis pas un héros
Faut pas croire ce que disent les journaux
Je n'suis pas un héros
Un héros
Je n'suis pas un héros
Mes faux pas me collent à la peau
Je n'suis pas un héros
Faut pas croire ce que disent les journaux
Je n'suis pas un héros
Un héros
Je n'suis pas un héros
Je n'suis pas un héros
Un héros
Je ne suis, je n'suis pas un héros
Je n'suis pas un héros
Un héros
Je ne suis, je n'suis pas un héros
Je n'suis pas un héros
Je suis bien
Paroles: Daniel Balavoine. Musique: Daniel Balavoine, Clin d'oeil 1981 "Balavoine sur scène"
Je suis tout seul dans cet appartement
Je vais, je viens, je vis
Sans savoir comment
Essayer de sortir, parler à d'autres gens
Au moins quitter mon lit
Prendre l'air et l'temps
{
Je suis bien, je suis bien
Je suis bien, les deux pieds dans le même sabot
Je suis bien, je suis bien
Je suis bien, les deux pieds dans le même sabot
Je suis bien
Dans cette ville où pourtant je suis né
Les hommes ont sur la vie tiré leurs volets
Descendre dans la rue?
Il n'y aurait que moi
Aux étages au-dessus
Personne n'y croit
{au Refrain}
Papillons épinglés,
Devant l'écran bleu de mon téléviseur
Les programmes finis
Depuis une heure
J'efface, frimeur,
La pluie au bord de mes yeux
Regarde-moi,
Si tu m'as bien regardé
Les poings dans mon blouson
Les jean's fatigués
Tu détournes les yeux
Je te ressemble trop
Tu changes de trottoir
Moi, je reste au chaud
{au Refrain, x2}
Je veux de l'or
Paroles et Musique: Daniel Balavoine 1982 "Vendeurs de larmes"
Joueur de poker
Et flambeur d'oseille pour la frime
J'ai le sens des affaires
J'ai même été
Un des meilleurs chasseurs de prime
Avant de vendre ma mère
J'ai tout organisé
Pour détruire la ville
Pour construire des banques
Des salles de jeux subtils
Où tous les paumés en manque
Les loosers les faiseurs de bile
Courent à la ruine