Le corbac et le goupil
Un corbac sur un feuillu planté
Tenait dans son claque-merde un coulant baraqué
Maître Goupil par le fumet alléché
Se radina en loucedoc pour le baratiner :
« Hé, salut, Duchenoque le corbac
Je n’avais pas gaffé que t’étais si leaubé
Si en majesté et si comac
Et si tu pousses, sans charre, le madrigal aussi bien
Que t’es attifé
T’es le daron des gonzes de ce patelin. »
Le corbac, à ces mots, vraiment pas mariole
Lui lâcha le fromtom’ sur la fiole.
Le goupil aussi sec l’alpagua, et dit : « Mon bon corbac
Sache que si un mecton comme moi
Colle au fion comme un morbac
D’un lascar aussi con que toi
C’est pour bonir d’une voix de rogomme
Des bobards à la gomme. »
Le corbac nazebroque et confus
Se jura, un peu tard, qu’il ne l’aurait plus jamais dans le cul.