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Federação Espírita Brasileira

Brasília (DF) – Brésil

Tous les droits de reproduction, copie, communication au public et exploitation commerciale de cet ouvrage sont réservés uniquement et exclusivement au Conseil Spirite International – CSI. La reproduction à travers n’importe quel format, par n’importe quel moyen ou procédé électronique, digital, photocopie, microfilm, Internet, CD-ROM, est interdite sans l’autorisation expresse de l’Éditeur d’après la loi brésilienne no 9.610/98, qui réglemente les droits d’auteur et connexes.

ISBN 978-85-7945-025-9

ISBN 978-85-7945-097-6 (ePub)

Titre original en portugais :

PÃO NOSSO

(Brésil, 1950)

Traduction du portugais : Pierre-Etienne Jay

Couverture : Evelyn Yuri Furuta et Rones Lima

Projet Graphique : Rones Lima

Version digitale : Evelyn Yuri Furuta

Édition du

CONSEIL SPIRITE INTERNATIONAL

SGAN Q. 909 – Conjunto F

70790-090 – Brasília (DF) – Brésil

www.edicei.com

edicei@edicei.com

55 61 3322 3024

Édition autorisée par la Fédération Spirite Brésilienne.

Données Internationales pour le Catalogage dans L’ouvrage (CIP)

E46 Emmanuel (Esprit).

Notre pain / dicté par l’Esprit Emmanuel ; [psycographié par] Francisco Cândido Xavier ; [traduit par Pierre-Etienne Jay]. – Brasília, DF (Brésil) : Conseil Spirite International, 2010.

372 p. ; 21 cm

Traduction de: Pão nosso.

ISBN 978-85-7945-025-9

1. Jésus Christ - interprétations spirites. 2. Bible et spiritisme. 3. Écrits spirites.

I. Xavier, francisco cândido, 1910-2002. II. Titre.

CDD 133.93

CDU 133.7

Dans Le Travail Chrétien

« Car il faut que tous nous soyons mis à découvert devant le tribunal du Christ, pour que chacun recouvre ce qu’il aura fait pendant qu’il était dans son corps, soit en bien, soit en mal. » – Paul (II, Corinthiens, 5 : 10)

Les personnes ne voyant dans le Spiritisme qu’un simple domaine d’expérimentation du phénomène, sans la moindre signification d’ordre moral pour les individus, ne manquent pas.

Ainsi, de nombreux apprentis de la Doctrine Consolatrice se limitent aux investigations de laboratoire ou aux discussions philosophiques.

Mais il est toutefois de la plus haute importance de reconnaître qu’il y a autant de catégories d’hommes désincarnés qu’il y en a d’hommes incarnés.

Des entités discuteuses, insouciantes, rebelles et inconstantes transitent de toute part. Qui plus est, inconnues et problèmes surgissent dans l’existence des habitants des deux plans.

À la vue de pareilles raisons, les adeptes du progrès effectif du monde, éloignés de la vie physique, luttent pour le Spiritisme avec Jésus, nous transformant l’échange en facteur de spiritualité sanctifiante.

Nous croyons qu’un autre cercle de vie ne doit pas être abordé tant que nous ne nous trouvons pas désireux d’améliorer la personnalité dans laquelle nous respirons.

Il n’avance à rien de rechercher des ressources qui ne nous rendent pas plus dignes.

Voici pourquoi pour nous autres, qui imaginons avoir notre cœur accordé avec la responsabilité de vivre, le Spiritisme n’exprime pas seulement une simple conviction d’immortalité : il est l’ambiance de travail et d’édification.

Rien ne sert de conserver la certitude de la survie de l’âme, au-delà de la mort, sans la préparation terrestre en direction de la vie spirituelle. Et dans cet effort d’habilitation, nous ne disposons d’autre guide plus sage et rempli d’amour que le Christ.

Ce n’est qu’à la lumière de ses sublimes leçons qu’il est possible de réajuster son chemin, de rénover son esprit et de purifier son cœur.

Tout ce qui est admirable n’est pas obligatoirement divin.

Tout ce qui est grand n’est pas obligatoirement respectable.

Tout ce qui est beau n’est pas obligatoirement saint.

Tout ce qui est agréable n’est pas obligatoirement utile.

Le problème n’est pas seulement de savoir. C’est de chacun se réformer pour la divulgation du bien.

Attachons-nous donc à l’Évangile senti et vécu, en comprenant l’impératif de notre illumination intérieure, car selon les paroles sages et opportunes de l’Apôtre, nous devons tous êtres « mis à découvert devant le tribunal du Christ, pour que chacun recouvre ce qu’il aura fait pendant qu’il était dans son corps, soit en bien, soit en mal ».

EMMANUEL

Pedro Leopoldo, le 22 février 1950

1

Mains à L’ouvrage

« Que conclure, frères ? Lorsque vous vous assemblez, chacun peut avoir un cantique, un enseignement, une révélation, un discours en langue, une interprétation. Que tout se passe de manière à édifier. » – Paul (I, Corinthiens, 14 : 26)

L’église de Corinthe luttait contre certaines difficultés particulièrement importantes lorsque Paul lui écrivit l’observation retranscrite ici.

Le contenu de la lettre analysait divers problèmes spirituels des compagnons du Péloponnèse, mais nous pouvons isoler le verset et l’appliquer à certaines situations des nouveaux groupements chrétiens, formés dans l’ambiance du Spiritisme, dans la reviviscence de l’Évangile.

Nous observons presque toujours une intense préoccupation chez les travailleurs, relative aux nouveautés en phénoménologie et révélation.

Certains centres ont l’habitude de paralyser les activités quand ils ne disposent pas de médiums éduqués.

Pourquoi ?

Il n’y a aucun médium qui résoudra, en fin de compte, le problème fondamental de l’illumination des compagnons.

Notre tâche spirituelle serait absurde si elle se trouvait circonscrite à la venue mécanique d’un grand nombre, dans un centre quel qu’il soit, pour simplement signaler l’effort de quelques rares personnes.

Les disciples se convainquent que le travail et la réalisation appartiennent à tous et qu’il est indispensable que chacun se mette à l’œuvre dans le service édifiant qui lui revient. Personne n’invoque l’absence de nouveauté quand d’importantes concessions dans la sphère supérieure attendent la ferme décision de l’apprenti, dans le sens de connaître la vie et de s’élever.

Quand vous vous réunirez, souvenez-vous de la doctrine et de la révélation, le pouvoir de parler et d’interpréter dont vous êtes déjà les détenteurs, et mettez vos mains à l’ouvrage du bien et de la lumière, dans le perfectionnement indispensable.

2

Réfléchis un Peu

« Les œuvres que je fais au nom de mon Père témoignent de moi. » – Jésus (Jean, 10 : 25)

Il y a une préoccupation banale chez l’homme commun, celle relative aux traditions familiales et aux instituts terrestres auxquels son nom le rattache, s’exaltant dans les titres conventionnels qui identifient sa personne.

Cependant, dans la véritable vie, aucune créature n’est connue en fonction de tels procédés. Chaque Esprit porte en lui l’histoire vivante de ses propres actes, et seules les œuvres accomplies laissent connaître la valeur ou le démérite de chacun.