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L’Évangile sera prêché aux peuples pour que les créatures comprennent et atteignent les fins supérieures de la vie.

Voilà pourquoi seuls les Esprits incarnés qui savent persévérer parviennent à briser les chaînes de la condition d’animalité.

Quand le Maître loua la persistance, il faisait ressortir la tâche ardue de ceux qui cherchent les bienfaits du chemin spirituel.

Il est nécessaire d’en finir avec les fausses notions de faveurs gratuites de la Divinité.

Personne ne se soustraira, impuni, à la part d’effort qui lui revient dans l’œuvre de perfectionnement personnel.

Les portes du Ciel demeurent ouvertes. Elles n’ont jamais été closes. Cela dit, pour que l’homme s’élève jusque-là, il a besoin des ailes de l’amour et de la sagesse. Pour cela, le Seigneur Suprême concède une miséricorde sans limite à toutes les créatures, conférant cependant à chacun le devoir de faire croître ces ailes. Mais une telle tâche demande un effort énorme. Afin de la mener à bien, il faut compter sur la contribution des jours et des existences. De nombreuses personnes se découragent et préfèrent stationner, durant des siècles, dans les labyrinthes de l’infériorité. Mais les bons travailleurs savent persévérer, avançant dans une trajectoire sublime vers la perfection.

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Ce Serait Inutile

« Il leur répondit : «Je vous l’ai déjà dit et vous n’avez pas écouté. Pourquoi voulez-vous l’entendre à nouveau ?» » (Jean, 9 : 27)

Il est très fréquent d’observer chez de nombreuses personnes animées d’un sentiment religieux la volonté de forcer à la transformation les amis en proclamant leurs convictions personnelles. Ils s’engagent alors presque toujours en longues et fastidieuses discussions au cours de joutes verbales continuelles, sans réalisation saine ou édifiante.

Le cœur sincèrement rénové par la foi ne procède toutefois jamais ainsi.

Il est indispensable de diluer la tentation de supériorité qui infeste les sentiments d’une grande partie des apprentis dès qu’ils se laissent conduire vers de nouveaux ports de connaissance, dans les révélations progressives de la sagesse divine, car les ergoteurs animés de mauvais penchants se chargent d’intercepter leur marche.

La réponse de l’aveugle de naissance aux juifs rusés et inquisiteurs est un véritable modèle pour les disciples sincères.

Il est normal que le partisan de Jésus ne dénie aucun éclaircissement à propos du Maître, mais s’il a déjà expliqué le sujet, s’il a déjà essayé d’accorder à un frère plus proche les valeurs qui le rendraient heureux, sans trouver chez celui-ci la compréhension, pourquoi discuter ? Si un homme a entendu la vérité et ne l’a pas comprise, il révèle des signes évidents de paralysie spirituelle. Il lui sera donc inutile d’écouter des répétitions immédiates car personne ne trompera le temps, et le sage qui défierait l’ignorant s’abaisserait au titre d’insensé.

Ne perds donc pas ton temps dans les explications minutieuses et répétées avec ceux qui ne peuvent pas les comprendre avant que le soleil, la pluie, le feu et l’eau de l’expérience ne soient passés sur son chemin.

Tu as mille moyens de travailler en faveur de ton ami, sans avoir besoin de le faire adhérer à ta manière d’être et à ta foi.

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Ce Qui Nous Concerne

« Si toi aussi, au moins en ce jour qui t’est donné, tu connaissais les choses qui appartiennent à ta paix ! » – Jésus (Luc, 19 : 42)

L’exclamation de Jésus à Jérusalem s’applique bien plus au cœur de l’homme – temple vivant du Seigneur – qu’à la ville d’ordre matériel, destinée à la ruine et à la désagrégation dans les domaines de l’expérience.

Imaginons ce que serait le monde si chaque créature savait ce qui appartenait à sa paix intérieure.

C’est en raison de l’inattention quasi-totale accordée à cet impératif de la vie, que les hommes sont confrontés à de douloureuses aventures, assumant des dettes scabreuses.

Prêtons attention aux propos du Maître – « au moins en ce jour ».

Ces paroles nous invitent à penser à l’opportunité de service dont nous disposons actuellement, et à réfléchir aux siècles que nous avons perdus. Elles nous amènent à méditer sur l’occasion de travail, toujours disponible aux esprits diligents.

L’homme incarné dispose d’un temps glorieux qui est sien provisoirement, temps qui lui a été accordé par le Très Haut en faveur de son propre renouveau.

Il est nécessaire que chacun connaisse ce qui touche à sa tranquillité individuelle. Que chaque homme digne conserve une attitude de compréhension de ses propres devoirs, et les phantasmes de l’inquiétude seront repoussés. Que chaque personne s’occupe de se qui la concerne personnellement, et les deux tiers des problèmes sociaux du monde disparaîtront naturellement résolus.

Observe les petites exigences qui t’entourent et réponds-y, pour ton propre bien.

Tu ne marcheras pas au milieu des étoiles avant d’avoir parcouru les humbles sentiers qui te sont destinés.

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Invitation au Bien

« Au contraire, lorsque tu es invité, va. » – Jésus (Luc, 14 : 10)

Depuis toujours, le bien représente une source divine susceptible de nous fournir des valeurs immortelles.

L’homme de réflexion aura observé que toute la période de l’enfance est un ensemble d’appels au sublime jaillissement.

Année après année, l’invitation sacrée est répétée. Elle se fait à travers les parents humains mus par l’amour, à travers les mentors scolaires, à travers la lecture salutaire, à travers le sentiment religieux, à travers les amis communs.

Cependant, rares sont les intelligences qui atteignent la jeunesse l’attention fixée sur l’appel élevé. Presque toutes les personnes prêtent attention aux réquisitions de nature inférieure, oubliant de ce fait les précieux devoirs.

Mais les appels se poursuivent…

Ici, c’est un ami qui révèle la vérité en silence ; là c’est un généreux compagnon qui insiste en faveur des réalités lumineuses de la vie…

Cependant, la rébellion, même quand elle se manifeste dans la pleine maturité de l’homme, a pour habitude de s’en moquer, inconsciemment, se mettant toutefois à marcher de manière compulsive en direction des désenchantements naturels, qui lui imposeront des pensées plus équilibrées.

Dans l’Évangile de Jésus, l’invitation au bien se revêt de clartés éternelles. En y répondant, nous pourrons continuer à avancer à la rencontre de Notre Père, sans hésitation.

Si le clairon chrétien a déjà atteint tes oreilles, accepte sa mélodie sans hésiter.

N’attends pas après l’aiguillon de la nécessité.

Il est toujours plus difficile de percevoir le port lorsqu’on se trouve dans la tourmente.

La majorité de nos frères de la Terre avance vers Dieu sous l’ultimatum des douleurs. Aussi, n’attends pas le fouet d’ombres quand tu peux progresser calmement, sur les routes claires de l’amour.

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En Préparation

« Dit le Seigneur : Je mettrai mes lois dans leur pensée, je les graverai dans leur cœur, et je serai leur Dieu et ils seront mon peuple. » – Paul (Hébreux, 8 : 10)

Nous traduirons l’Évangile

Dans toutes les langues,

Dans toutes les cultures,

Exaltant sa grandeur,

Soulignant sa sublimité,

Semant sa poésie,

Commentant sa vérité,

Interprétant ses leçons,

Nous efforçant à la réflexion,