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Épurant notre cœur

Et renouvelant notre intelligence,

Renouvelant les lois,

Perfectionnant les coutumes

Et clarifiant les chemins…

Mais viendra le moment

Où la Bonne Nouvelle devra être écrite en nous-mêmes,

Dans les replis de notre esprit,

Dans les recoins de notre poitrine,

Dans nos paroles et dans nos actes,

Dans nos principes et dans nos idéaux,

Dans aspirations et dans nos espérances,

Dans nos gestes et dans nos pensées.

Car en vérité,

Si le Ciel nous permet de répandre son Divin Message à travers le monde,

Un jour, il exigera notre conversion

Par les traductions vivantes de l’Évangile sur la Terre.

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Dans le Futur

« Personne n’aura plus à instruire son concitoyen, ni personne son frère, en disant : «Connais le Seigneur», puisque tous me connaîtront, du petit jusqu’au grand. » – Paul (Hébreux, 8 : 11)

Quand en son âme l’homme aura gravé

Les paragraphes lumineux de la Divine Loi,

Le compagnon ne reprendra plus le compagnon,

Le frère ne dénoncera plus le frère.

La prison fermera ses portes,

Les tribunaux demeureront en silence.

Les canons seront convertis en charrue,

Les hommes d’arme s’en retourneront à l’ensemencement du sol.

La haine sera bannie du monde,

Les baïonnettes reposeront,

Les machines ne vomiront plus leurs flammes incendiaires et mortifères,

Mais elles prendront pacifiquement soin du progrès planétaire.

La justice sera dépassée par l’amour.

Les enfants de la foi seront non seulement justes,

Mais également bons, profondément bon.

La prière se composera d’allégresse et de louange

Et les lieux de recueillement seront consacrés au sublime travail de la fraternité suprême.

L’enseignement de la Loi

Vivra dans les actes et dans les pensées de chacun,

Car le Berger de Dieu

Aura transformé le cœur de chaque homme

En tabernacle de lumière éternelle,

Où son Règne Divin

Resplendira pour toujours.

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Toujours Vivants

« Il n’est pas un Dieu de morts, mais de vivants. Vous êtes grandement dans l’erreur ! » – Jésus (Marc, 12 : 27)

En considérant les conventions établies dans notre manière d’agir avec les amis incarnés, nous nous référons de temps à autre à la vie spirituelle en recourant au mot « mort » dans les phrases de la conversation courante. Cependant, il est indispensable de ne pas le voir comme une fin, mais comme une activité modificatrice de la vie.

Spirituellement parlant, nous ne connaissons qu’un seul genre terrible de mort : celle de la conscience qui sombre dans le mal, torturée de remords ou paralysée dans les précipices qui bordent la route de la folie et du crime.

Le moment est venu de reconnaître que nous sommes tous vivants dans la Création Éternelle.

Les grandes erreurs s’observent en raison du report d’une telle connaissance parmi les hommes. À cause de cela, l’Église Catholique Romaine a créé dans sa théologie un ciel et un enfer artificiels. Différentes collectivités affiliées aux organisations évangéliques protestantes s’attachent à la lettre, sûres que le corps, vêtement matériel de l’Esprit, ressurgira un jour des sépultures, violant les principes de la Nature, et d’innombrables spirites nous prennent pour des fantômes de laboratoire ou des formes planantes, vagues et aériennes, qui errent indéfiniment.

La personne passant par la tombe continue à travailler et, d’un côté comme de l’autre, le désordre n’existe que pour l’être désordonné. À la Surface de la Terre ou au-delà de ses cercles, nous demeurons invariablement vivants.

N’oublie donc pas que les désincarnés ne sont ni des mages ni des devins. Ce sont des frères qui poursuivent la lutte du perfectionnement. Nous ne trouvons la mort que sur les chemins du mal, où les ombres empêchent la vision glorieuse de la vie.

Conservons la leçon de l’Évangile et n’oublions jamais que Notre Père est le Dieu des vivants immortels.

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Bonnes Manières

« Va te mettre à la dernière place. » – Jésus (Luc, 14 : 10)

Dans ce passage, le Maître fournit une inoubliable leçon de bonnes manières.

Oui, cette phrase révèle un contenu hautement symbolique pour ce qui est du banquet paternel de la Bonté Divine. Mais il faut déplacer le concept afin de l’appliquer également aux mécanismes de la vie de tous les jours.

La recommandation du Sauveur se prête à toutes les situations où nous nous voyons invités à examiner quelque chose de nouveau, auprès de nos semblables. Quelqu’un qui pénètre dans une maison ou participe à une réunion pour la première fois, se vantant de tout connaître ou cherchant à montrer qu’il est supérieur au milieu où il se trouve, se rend insupportable aux yeux des personnes présentes.

Même s’il s’agit d’un groupe qui s’est fourvoyé dans ses buts et ses intentions, il est déraisonnable que l’homme éclairé qui y prend part pour la première fois se transforme en correcteur austère et exigeant, car pour s’atteler à la tâche de rectifier ou de reconduire les âmes, le travail fidèle au bien doit obligatoirement commencer son effort en allant à la rencontre des cœurs par les liens de la fraternité légitime. Ce n’est qu’ainsi qu’il parviendra à repousser efficacement les imperfections, éliminant une parcelle d’ombre à chaque jour, à travers le service constant.

Nous savons que Jésus a été le grand réformateur du monde. Cela dit, corrigeant et aimant, il affirmait qu’il était venu pour accomplir la Loi.

Ne convoite pas les endroits bien en vue, là où tu viens à passer. Et quand tu seras avec nos frères, où que ce soit, ne les offusque pas avec la démonstration de tout ce que tu as déjà conquis dans les domaines de l’amour et de la sagesse. Si tu te trouves décidé à coopérer pour le bien d’autrui, mets-toi en retrait, d’une certaine manière, afin que ton prochain puisse te comprendre. En imposant des normes ou en exhibant un pouvoir, tu ne parviendras à rien, si ce n’est établir des perturbations plus fortes.

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Guérisons

« Guérissez ses malades et dites aux gens : Le Royaume de Dieu est tout proche de vous. » – Jésus (Luc, 10 : 9)

Jésus a réellement guéri de nombreux infirmes et il les recommanda d’une manière toute particulière aux disciples. Toutefois, le Médecin Céleste n’a pas oublié de recommander au Royaume Divin ceux qui se virent libérés de leurs déficiences humaines.

Il n’y a pas que la régénération du véhicule dans lequel nous nous manifestons qui nous intéresse. Il y a surtout le correctif spirituel.

L’homme commun peut se libérer de l’infirmité, mais il est indispensable qu’il comprenne la valeur de la santé. Cela dit, il existe autant de difficulté pour que nous comprenions la leçon cachée dans la maladie du corps, qu’il y en a pour que nous assimilions l’appel au travail sanctifiant qui nous est adressé pour l’équilibre organique.

Le Seigneur permettrait-il seulement l’harmonie cellulaire pour que la volonté corrompue vienne la frapper au détriment de l’esprit ?

L’infirme prétendra au réajustement des énergies vitales, mais il lui faudra connaître la prudence et la valeur des éléments placés à sa disposition dans l’existence édifiante de la Terre.

Il y a des créatures malades qui regrettent de se voir alitées et pleurent, affligées, non pas parce qu’elles désirent rénover leurs conceptions à propos des fondements sacrés de la vie, mais parce qu’elles se sentent dans l’impossibilité de prolonger leurs propres folies.