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Il est toujours utile de guérir les malades, quand il y a l’autorisation d’ordre supérieur pour cela, mais devant pareille concession du Très Haut, il est bon que la personne intéressée par la bénédiction reconsidère les questions qui la concernent, en comprenant qu’un jour nouveau vient de se lever pour son esprit sur le chemin rédempteur.

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Quand tu Pries

« Et quand vous êtes debout en prière, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, remettez-lui. » – Jésus (Marc, 11 : 25)

L’attitude sincère de l’âme en prière n’obéit pas à des mouvements mécaniques communs. Dans les opérations de la lutte commune, la créature répond invariablement aux automatismes de l’expérience matérielle qui se modifie de manière imperceptible, dans les cercles du temps. Mais quand l’âme se tourne vers les sanctuaires divins du plan supérieur, à travers la prière, la conscience entre en contact avec le sens éternel et créateur de la vie infinie.

Que chaque apprenti examine les sensations qu’il ressent alors qu’il se met en situation de demande au Ciel, en comprenant qu’il lui est indispensable de maintenir la paix intérieure vis-à-vis des individus et des situations circonstancielles du chemin.

La pensée qui prie demeure en action dans la sphère invisible.

Les intelligences incarnées, même quand elles se connaissent entre elles dans le milieu des conventions matérielles, échangent au moyen des fils ténus du désir manifesté dans la prière. En de tels moments, que nous devons consacrer exclusivement à la zone la plus élevée de notre personnalité, nous expédions des messages, des invocations, des intentions, des projets et des inquiétudes qui concourent à un but particulier.

Celui qui se sert de cette opportunité pour répandre la chaîne du mal, consciemment ou inconsciemment, est digne de pitié. C’est la raison pour laquelle Jésus, comprenant le manque d’hommes et de femmes exempts de culpabilité, lança ce remarquable programme d’amour, au profit de chaque disciple de l’Évangile : « Et quand vous êtes debout en prière, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, remettez-lui. »

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Vous, Cependant

« Mais c’est un devoir pour nous, les forts, de porter les faiblesses de ceux qui n’ont pas cette force et de ne point rechercher ce qui nous plaît. » – Paul (Romains, 15 : 1)

Dans quel but l’homme acquiert-il la juste notion de la confiance en Dieu ? Est-ce pour fuir la lutte et vivre à l’attente du ciel ?

Une telle attitude serait incompréhensible.

Le disciple atteint la lumière de la connaissance afin de l’appliquer à son propre chemin. Jésus lui a concédé un trait du Ciel afin qu’il le développe et l’étende à travers la terre où il marche.

Recevoir l’aide sacrée du Maître et se soustraire à l’atelier de rédemption démontre faire preuve d’une extrême ignorance.

S’offrir au Christ, c’est travailler pour l’établissement de son règne.

En raison d’une absence de compréhension, les temples terrestres se trouvent peuplés d’âmes paralytiques qui ont déserté le travail pour courir après la bonne aventure. Cela peut se comprendre chez les créatures qui n’ont pas encore acquis le sens nécessaire de la réalité, mais vous, vous qui êtes déjà forts de la connaissance, vous ne devez pas reposer dans l’indifférence face aux obligations sacrées de la lumière allumée par l’infinie bonté du Christ dans votre monde intérieur. Il est indispensable que chacun prenne ses instruments de travail dans la tâche qui lui revient, agissant pour la victoire du bien dans le cercle des personnes et des activités qui l’entourent.

De nombreux esprits malades, absorbés dans les fausses préoccupations et dans l’oisiveté du monde, pourront prétexter l’ignorance. Mais vous, cependant, ne soyez ni faibles, ni pauvres de la miséricorde du Seigneur.

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Le Problème de Vouloir Plaire

« Est-ce que je cherche à plaire à des hommes ? Si je voulais encore plaire à des hommes, je ne serais plus le serviteur du Christ. » – Paul (Galates, 1 : 10)

Les disciples sincères de l’Évangile doivent faire preuve de beaucoup d’intérêt pour leurs propres devoirs et pour l’approbation isolée et tranquille de la conscience, dans les travaux qu’ils ont été appelés à exécuter, chaque jour, en apprenant à se passer des opinions déraisonnables du monde.

La foule ne saura pas prodiguer tendresse et admiration, si ce n’est à ceux qui satisferont à ses exigences et à ses caprices. Au cours des conflits qui émaillent sa marche, l’apprenti fidèle de Jésus sera un travailleur différent qu’elle ne pourra pas comprendre, dans ses impulsions instinctives.

Le messager de la Bonne Nouvelle qui manifeste de l’inquiétude révélera énormément d’inexpérience et de manque de vigilance, par rapport aux jugements du monde à son propos. Quand il se trouve dans la prospérité matérielle, où le Maître lui confère une administration plus importante, de nombreux voisins lui demanderont avec malice quelle est la cause des réussites successives auxquels il prend part et, quand il pénètre les domaines de la pauvreté et de la difficulté, le peuple attribue ses expériences difficiles à de supposées défections devant les sublimes idées épousées.

Il est indispensable de travailler pour les hommes en gardant à l’esprit que l’ouvrage intégral appartient à Jésus Christ. Le monde comprendra l’effort du serviteur sincère, mais à un autre moment, quand son ascension évolutive le lui permettra.

En de nombreuses occasions, les avis populaires équivalent au vacarme des assemblées enfantines qui ne tolèrent pas les éducateurs plus hautement inspirés dans les lignes de l’ordre et de l’élévation, du travail et du profit.

Mais que le travailleur sincère du Christ sache opérer sans la préoccupation liée aux jugements erronés des créatures. Jésus le connaît, et cela est suffisant.

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Comprenons

« Sacrifices, oblations, holocaustes, sacrifices pour les péchés, tu ne les as pas voulus ni agréés. » – Paul (Hébreux, 10 : 8)

Le monde antique ne comprenait pas les relations avec le Très-Haut, si ce n’était à travers de somptueuses offrandes et de lourds holocaustes.

Certains peuples primitifs atteignirent une extravagance religieuse extrême, conduisant le sang humain sur les autels.

De pareilles manifestations malheureuses vont en s’atténuant au fil des siècles. Mais aujourd’hui encore, de regrettables prurits d’excentricité sont observables dans les vœux de cette nature.

Si le Christianisme a opéré un renouvellement complet dans la compréhension des vérités divines, il y a toujours dans ses rangs des promesses absurdes qui ont l’habitude de surgir, promesses qui ne permettent que l’intromission de l’ignorance et du vice.

La conception de Dieu la plus élevée que nous puissions abriter dans le sanctuaire de l’esprit est celle que Jésus nous présenta, en nous Le révélant sous les traits d’un Père plein d’amour et juste, à l’attente de nos témoignages de compréhension et d’amour.

À la Surface de la Terre, tout chef de famille consciencieux et droit, ne désire pas voir ses enfants engagés dans un mouvement constant d’offrandes inutiles, dans le but d’endormir sa vigilance affectueuse. Si de telles initiatives ne plaisent pas aux pères humains, capricieux et faillibles, comment attribuer une telle faille au Tout-Miséricordieux, dans l’hypothèse de conquérir la bienfaisance céleste ?