Nous constatons, dans le monde entier, la même préoccupation à obtenir de nouveaux messages du Ciel. Les forces dynamiques de la pensée insistent pour recevoir des expressions modernes de vérités anciennes, s’essayant à des créations mentales différentes. Mais remarquons que l’art cherche de nouvelles expériences et se peuple d’images négatives, que la politique invente des idéologies et des manières de gouverner inédites et propage la guerre destructrice, que la science essaye d’effectuer des envols plus élevés et institue des théories qui dissolvent la concorde et le bien-être.
De grandes factions religieuses effectuent un travail héroïque dans la démonstration de l’éternité de la vie tout en suppliant de recevoir des signes spectaculaires du royaume invisible à l’homme commun.
Nous convenons qu’il y aura toujours un bénéfice dans les inspirations élevées de l’esprit humain lorsqu’il y a une recherche sincère des vibrations de nature divine. Mais il nous faut reconnaître que s’il y a d’innombrables messages riches, édifiants et éclairés sur la Terre, le plus grand et le plus précieux de tous, dès le début de l’organisation planétaire, est celui de la solidarité fraternelle exprimé dans « nous aimer les uns les autres ».
Telle est la recommandation primordiale. En le sentant, chaque disciple peut examiner, dans les cercles de la lutte quotidienne, le degré de compréhension des Desseins Divins qu’il possède déjà.
Même si l’un ou l’autre de nos frères ne l’a pas encore compris, commence à appliquer le paternel conseil en toi.
Aime toujours. Fais tout le bien qui se trouve à ta portée. Commence à apprécier ceux qui ne te comprennent pas, convaincu qu’ils te rendront plus vite meilleur.
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Justement pour Cela
« Je vous ai écrit, non que vous ignoriez la vérité, mais parce que vous la connaissez. » (I Jean, 2 : 21)
L’échange de plus en plus intensif, entre les nommés « vivants » et « morts », constitue d’une manière générale un fait important pour les organisations évangéliques.
Ce n’est pas qu’une réalisation pour l’école spirite. Il appartient aux communautés du Christianisme entier.
Pour le moment, nous constatons ici et là des protestations du dogmatisme organisé, mais la reviviscence de la vérité l’exige ainsi.
Toute acquisition a son prix et toute rénovation rencontre des obstacles spontanés.
Un jour viendra où les subdivisions de l’évangélisme comprendront la divine finalité du nouveau concert.
Le mouvement d’échange spirituel entre les deux sphères s’agrandit de jour en jour. Le dévouement des désincarnés attire l’attention des incarnés.
Le Seigneur a permis que se produise une Pentecôte mondiale pour le réajustement de la réalité éternelle.
Mais il convient de relever que les voix émouvantes et revigorantes de l’Au-delà répètent souvent de vieilles formules de la Révélation et rappellent le passé de la Sagesse terrestre, afin d’extraire une vision plus respectable de la vie.
C’est sur ce point que nous répétons les paroles de Jean en demandant sincèrement : est-ce que les « morts » se communiqueraient aux « vivants » parce que ceux-ci ignorent la vérité ?
Non.
Si ceux qui partent parlent de nouveau à ceux qui restent, c’est que ces derniers connaissent le chemin de la rédemption avec Jésus, mais ne se motivent pas, pas plus qu’ils ne se décident à le parcourir.
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Retiens le Modèle
« Retiens dans la foi et dans la charité qui est en Jésus-Christ le modèle des saines paroles. » Paul – (II Timothée, 1 : 13)
Distribue ce que la Providence a amené entre tes mains travailleuses, mais n’oublie pas que la parole qui réconforte l’affligé représente un ouvrage direct de ton cœur dans l’ensemencement du bien.
Le pain du corps est une offrande pour laquelle tu recevras toujours une juste récompense, mais le sourire amical est une bénédiction pour l’éternité.
Envois des messagers au secours fraternel, mais ne renonce pas à rendre visite, de temps en temps, au frère malade et à l’écouter en personne.
L’expédition d’aide est un acte de bonté qui t’attirera la sympathie, mais l’intervention directe dans le soutien au nécessiteux te conférera une préparation spirituelle à tes propres luttes.
Monte à la tribune et enseigne le chemin rédempteur à tes semblables, mais interromps les enseignements de temps à autre afin d’entendre la lamentation d’un compagnon dans l’expérience humaine, même quand il s’agit d’un enfant du désespoir ou de l’ignorance, pour que tu ne perdes pas le sens des proportions dans ta marche.
Cultive les fleurs du jardin privé des êtres que tu chéris le plus, parce que sans le parterre de l’expérience, il est bien difficile de répondre au labour noble et intensif. Mais ne fuis pas systématiquement la forêt humaine par crainte des vers et des monstres qui la peuplent, car il est indispensable que tu te prépares à avancer plus tard en son sein.
Dans les cercles de la vie, n’oublie pas la nécessité de l’enseignement gravé en toi-même.
Ainsi, de la même manière que tu ne peux absorber l’aliment dont tu as besoin au travers d’un substitut, et de la même manière que tu ne peux pas apprendre la leçon en en puisant les caractéristiques dans la mémoire d’autrui, tu ne pourras pas te présenter devant les Forces Supérieures de la Sagesse et de l’Amour avec des réalisations et des victoires que tu n’auras ni conquises ni vécues.
« Retiens », alors en toi, « le modèle des saines paroles ».
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Évite la Querelle
« Le serviteur du Seigneur ne doit pas être querelleur. » Paul – (II Timothée, 2 : 24)
Fuis ceux qui cherchent le litige dans le travail du Seigneur.
Ils ne sont pas à la recherche de la clarté divine pour le cœur. Ils ne cherchent qu’éloges et reconnaissance sur le terrain des considérations passagères. En analysant les écrits sacrés, ils n’attirent pas les ressources nécessaires à l’illumination, mais les moyens de se mettre en valeur dans le personnalisme inférieur. Ils combattent leurs semblables qui n’adoptent pas leur avis particulier, ils se jettent contre les travaux dont ils ne conservent pas un contrôle direct, ils ne collaborent que du sommet vers la base, ils ne voient des choses bonnes que dans les travaux dont ils se chargent eux-mêmes. Ils apprécient les longues discussions à propos du placement d’une virgule et perdent de longues journées à découvrir des contradictions apparentes des écrivains consacrés à l’idéal de Jésus. Ils n’ont jamais le temps pour les services de l’humilité chrétienne, intéressés qu’ils sont par la mise en avant personnelle. Ils trouvent toujours une grande étrangeté la conjugaison des verbes aider, pardonner et servir. Ils se maintiennent invariablement dans la zone imparfaite de l’humanité et leurs mains sont marquées par le mauvais goût dont ils se revêtent. Ils se querellent à propos de tous les points de l’édification évangélique et, quand des perspectives d’accord apparaissent, ils créent de nouvelles raisons de perturbation.
Ceux qui intègrent l’Évangile Salvateur, animé de la volonté de dispute, font partie des plus grands et des plus subtils adversaires du Règne de Dieu.
Il est indispensable que l’apprenti fasse preuve de vigilance afin qu’il ne se perde pas dans les égarements des paroles blessantes et inutiles.
Nous ne sommes pas convoqués à la querelle mais au service et à l’apprentissage avec le Maître. Nous n’avons pas été appelés à l’intronisation du « moi » mais à l’accomplissement des desseins supérieurs dans la construction du Royaume Divin en nous.