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Avec un Ardent Amour
« Avant tout, ayez les uns pour les autres une ardente charité. » Pierre – (I Pierre, 4 : 8)
La vertu proclamée au profit de l’établissement du Royaume de Dieu parmi les êtres humains ne suffit pas.
À problème excessivement débattu, solution plus longue à venir…
Écoutons individuellement la recommandation apostolique et emplissons-nous d’ardente charité les uns pour les autres.
Parler correctement, enseigner avec efficacité et croire sincèrement sont des phases basiques du travail. Il est indispensable de travailler, de faire et de sentir en Christ.
La fraternité seulement conseillée à d’autres construit une façade brillante que l’expérience peut consumer en une minute.
Il nous est urgent d’atteindre la substance, l’essence…
Soyons compréhensifs vis-à-vis des ignorants, vigilants envers ceux qui se sont égarés dans la méchanceté et dans les ténèbres, patients avec les malades, sereins avec les irrités et, surtout, manifestons de la bonté envers ceux que le Maître nous a confiés pour les enseignements quotidiens.
La personne prête, en mesure d’agir avec hardiesse sur Terre, peut constituer un patrimoine précieux. Mais s’il lui manque le cœur pour sentir les problèmes, les orienter et les résoudre dans la voie du bien, elle est susceptible de se transformer facilement en une machine à calculer.
Ne demeurons pas dans la pitié théorique.
Cherchons l’amour fraternel, spontané, ardent et pur.
La charité céleste non seulement répand des bienfaits, mais elle irradie également la lumière divine.
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Rendons Grâce
« Rendez grâces en toutes choses, car c’est à votre égard la volonté de Dieu en Jésus-Christ. » Paul – (I Thessaloniciens, 5 : 18)
La pierre soutient.
L’épine met en garde.
Le fiel remédie.
Le feu refond.
Les détritus fertilisent.
La tempête purifie l’atmosphère.
La souffrance libère.
L’infirmité prévient.
Le sacrifice enrichit la vie.
La mort rénove toujours.
Apprenons ainsi à louer le Seigneur pour les bénédictions dont il nous comble.
La chaleur qui transforme est bonne, tout comme le froid qui conserve.
L’allégresse qui stimule est la sœur de la douleur qui perfectionne.
Demandons à la Providence Céleste suffisamment de lumière pour que nos yeux sachent identifier la réserve de la grâce dans laquelle nous nous trouvons.
C’est l’aveuglement intérieur qui nous fait trébucher sur les obstacles où il n’y a que faveur divine.
Et, surtout, lorsque nous voulons énoncer un noble désir, préparons-nous à recueillir les leçons dont il nous faut profiter afin de les réaliser selon les objectifs supérieurs qui président à nos destins.
Ne soyons pas effrayés par les difficultés ou par les imprévus douloureux.
Le Secours d’En Haut ne surgit pas toujours sous la forme d’aliment spirituel céleste.
Il apparaît communément sous l’apparence de mesures moins désirées. Rappelons-nous que l’homme confronté au danger de la noyade, dans les eaux profondes qui recouvrent l’abîme, parvient parfois à être sauvé au prix de moments difficiles.
Rendons donc grâce pour toutes les expériences du chemin évolutif, dans la recherche sanctifiante de la Volonté Divine, en Jésus Christ, Notre Seigneur.
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Résister à la Tentation
« Heureux l’homme qui supporte patiemment la tentation. » (Jacques, 1 : 12)
Tandis que notre embarcation spirituelle navigue dans les eaux de l’infériorité, nous ne pouvons espérer être exempts de durs conflits intérieurs. À chaque fois que nous entreprenons d’améliorer notre âme, surtout dans la sphère physique, en recourant à des travaux et des obstacles du monde, nous devons nous attendre à la multiplication des difficultés à affronter sur le chemin de la connaissance illuminative.
Face à notre volonté de clarté, nous avons des millénaires d’obscurité. Choisissons la plus humble aspiration de croître dans le bien et les siècles où nous nous complaisions dans le mal s’en trouvent renforcés.
C’est pour cela que des tentations de toutes sortes restent sur le chemin des disciples, au milieu des bénédictions Supérieures.
Parfois, l’apprenti s’imagine préparé à vaincre les dragons de l’animalité qui rôdent à ses portes. Mais à l’heure où il s’y attend le moins, voici que les suggestions dégradantes l’assaillent de nouveau, le contraignant à une bataille acharnée.
Il est cependant certain que même la tombe ne nous exonère pas des luttes contre les ténèbres dont les racines s’étendent dans notre organisation spirituelle. Seule la mort de l’imperfection en nous, nous en libérera.
Fais donc preuve de tolérance constructive à propos de la marche humaine, parce que les insinuations malignes nous entoureront de tous les côtés pendant que nous serons dans la réalisation partielle du bien.
Nous n’atteindrons la libération qu’après avoir atteint la pleine lumière.
Comprenant la transcendance du sujet, l’apôtre proclame bienheureux celui qui « supporte patiemment la tentation ». Il est pour l’instant impossible de se référer au triomphe absolu, parce que nous sommes encore très éloignés de la condition angélique. Cela dit, nous serons bienheureux si nous souffrons avec justesse ce genre de luttes, contrôlant les impulsions des sentiments moins épurés et perfectionnés, afin que nous ne nous livrions pas aux suggestions inférieures qui cherchent à nous transformer en de véritables instruments du mal.
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Nous et César
« Alors Jésus leur dit : Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. » (Marc, 12 : 17)
Où que ce soit sur Terre, l’homme rencontrera toujours l’image de César, symbolisée par le gouvernement de l’État, selon son propre mérite.
Les mauvais hommes, sans l’ombre d’un doute, feront de mauvais hommes d’état.
Les collectivités oisives et indifférentes recevront des administrations désorganisées.
Quelle que soit la manière, l’influence de César entourera l’être humain, lui réclamant l’exécution des engagements matériels.
Il est indispensable de lui donner ce qui lui appartient.
L’apprenti de l’Évangile ne doit pas invoquer des principes religieux ou l’idéalisme individuel pour se soustraire à ces obligations.
S’il y a des erreurs dans les lois, rappelons-nous l’étendue de nos débits vis-à-vis de la Providence Divine et collaborons avec le gouvernement humain en lui offrant notre concours en travail et bonne volonté, conscients que l’inattention ou la révolte ne résoudront pas nos problèmes.
Il est préférable que le disciple se sacrifie plutôt que de se retrouver retenu en arrière par les lois respectables qui le régissent, temporairement, dans le plan physique, que ce soit par l’indiscipline face aux principes établis ou par un enthousiasme maladif qui le conduit à trop avancer quand vient son tour.
Il y a des décrets iniques ?
Vois si tu as déjà coopéré avec ceux qui gouvernent ta vie matérielle.
Vis en harmonie avec tes supérieurs et ne perds pas de vue que la meilleure position est celle de l’équilibre.
Si tu prétends vivre droitement, ne donne pas à César le vinaigre de la critique acerbe. Aide-le avec ton travail efficace, animé du sain désir de faire au mieux, convaincu que lui et nous sommes fils du même Dieu.