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Ce n’est pas en y jetant des fleurs que l’on fera disparaître le marécage.

Les corps en décomposition dans les champs attirent les corbeaux qui les dévorent.

Cette image à la grande signification symbolique représente l’un des appels les plus forts du Seigneur, invitant d’une voix forte les serviteurs de l’Évangile aux mouvements du travail sanctifiant.

Au sein de divers cercles du Christianisme renaissant surgissent ceux qui se plaignent, découragés, de l’action des persécuteurs, des obsesseurs et des bourreaux visibles et invisibles. Certains apprentis se déclarent attachés à leur influence et se reconnaissent incapables de répondre aux desseins de Jésus.

Mais il faudrait avoir une grande réflexion face aux affirmations de ce type qui ne font qu’accuser leurs propres auteurs.

Il est indispensable de toujours se souvenir que les oiseaux impitoyables se regrouperont autour des cadavres laissés à l’abandon.

Les corbeaux vont nicher dans d’autres régions lorsque le champ où ils se trouvaient devient propre.

Un homme qui s’affirme automatiquement malheureux donne l’impression qu’il respire dans un tombeau. Cependant, quand il cherche à rénover son propre chemin, les sombres oiseaux de la tristesse négative s’éloignent plus loin.

Lutte contre les cadavres de toute espèce qui s’abritent en ton sein. Laisse pénétrer en toi le soleil divin de la spiritualité, car tant que tu seras un cercueil plein de choses mortes, tu seras poursuivi, de près, par les vautours de la destruction.

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Travaillons Aussi

« «Amis, que faites-vous là ? Nous aussi, nous sommes des hommes, soumis au même sort que vous». » (Actes, 14 : 15)

Le cri de Paul et de Barnabé se répercute toujours parmi les apprentis fidèles.

La famille chrétienne a souvent désiré perturber l’illusion des habitants de la ville de Lystres.

Les missionnaires de la Révélation ne possèdent aucun privilège face à l’esprit de témoignage personnel dans le travail. Les réalisations que nous pourrions indiquer comme étant une grâce ou une prérogative spéciale n’indiquent rien d’autre que leurs profonds efforts, dans le but d’apprendre et d’appliquer avec Jésus.

Avec sa doctrine, le Christ n’a pas fondé un système de dieux et de dévots, séparés par un gouffre. Il a créé un vigoureux organisme de transformation spirituelle vers le bien suprême, destiné à tous les cœurs assoiffés de lumière, d’amour et de vérité.

Dans l’Évangile, nous trouvons Marie Madeleine qui traîne de douloureuses erreurs, Paul qui persécute les idéaux salutaires, Pierre qui renie le Divin Ami, Marc en lutte avec ses propres hésitations. Mais toujours dans l’Évangile, nous contemplons la fille de Magdala, rénovée sur le chemin rédempteur, le grand persécuteur converti en héraut de la Bonne Nouvelle, le disciple fragile conduit à la gloire spirituelle et le compagnon hésitant transformé en évangéliste de l’Humanité entière.

Le Christianisme est une source bénite de restauration de l’âme en Dieu.

Le mal de nombreux apprentis provient de l’idolâtrie à laquelle ils s’adonnent autour de valeureux représentants de la foi vivante, qui à travers le sacrifice acceptent la véritable formule d’évolution. Ils se les représentent sur des trônes illusoires et se jettent à leurs pieds, se sentant confondus, ineptes et misérables, oubliant que le Père concède à tous ses enfants les énergies nécessaires à la victoire.

Naturellement, nous devons tous amour et respect aux grandes personnalités du chemin chrétien. Cependant, nous ne pouvons pas oublier, pour la même raison, que Paul et Pierre, comme tant d’autres, se sont extrait des faiblesses humaines pour accéder aux dons célestes et que la Planète Terre est une école d’illumination, de pouvoir et de triomphe, à chaque fois que nous cherchons à comprendre sa mission grandiose.

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Lieu Désert

« Et il leur dit : « Venez vous-mêmes à l’écart, dans un lieu désert, et reposez-vous un peu. « » (Marc, 6 : 31)

L’exhortation de Jésus à ses compagnons se revêt d’une singulière importance pour les disciples de l’Évangile de tous les temps.

Il est indispensable que le chemin de ce lieu « à l’écart » où le Maître attend les apprentis pour le repos constructif dans son amour soit appris.

Nous avons dans ce précieux symbole le sanctuaire intérieur du cœur assoiffé de lumière divine. Le Seigneur ne se référait en aucun cas uniquement à la solennité des endroits qui favorisent la méditation, où nous trouvons toujours des suggestions vivantes de la nature humaine. Il se référait à la chambre silencieuse, située à l’intérieur de nous.

De plus, nous ne pouvons perdre de vue que l’Esprit grandement désireux d’union divine, dès le moment où il s’immerge dans les courants de l’idéalisme supérieur, commence à se sentir désajusté, en profond isolement dans le monde, bien qu’il le serve quotidiennement, en accord avec les desseins indéfectibles d’En Haut.

Dans les temples secrets de l’âme, le Christ nous attend afin de revigorer nos forces épuisées.

Les hommes se lancèrent à la recherche du « lieu désert », trouvant refuge dans les monastères ou dans les paysages champêtres. Mais l’enseignement du Sauveur ne se fixe pas dans le monde extérieur.

Prépare-toi à servir le Royaume Divin, dans la cité ou dans le champ, à n’importe quelle saison, et ne cherche pas de repos irréfléchi, fort de la certitude que bien souvent, l’immobilité du corps est une torture de l’âme. Avant tout, cherche à découvrir, en toi-même, ce lieu « à l’écart » où tu reposeras en compagnie du Maître.

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Le Christ Opérant

« Car Celui qui avait agi en Pierre pour faire de lui un apôtre des circoncis, avait pareillement agi en moi en faveur des païens. » – Paul (Galates, 2 : 8)

La vanité humaine a toujours eu la prétention de conserver le Christ dans les sphères du sectarisme religieux, mais Jésus agit de partout où le principe du bien se manifeste.

Au sein de tous les chemins de l’évolution terrestre, parmi les sanctuaires et les académies, se trouvent les adventices préoccupés, les faux croyants et les fanatiques malheureux qui allument le bûcher de l’opinion et l’alimentent. Mais parmi eux, des hommes à la foi vive surgissent, hommes qui se convertissent aux véhicules sacrés du Christ agissant.

Simon Pierre centralisa tous les travaux de l’Évangile naissant, réajustant les aspirations du peuple élu.

Paul de Tarse fut un puissant aimant pour la rénovation du paganisme.

À travers ces deux personnages s’exprime le même Maître, avec un seul objectif : le perfectionnement de l’homme pour le Règne Divin.

Il est temps de reconnaître la lumière de ces vérités éternelles.

Jésus travaille toujours et sa bonté infinie se révèle dans tous les secteurs où l’amour est élevé aux prix d’un idéal suprême.

Personne ne s’attache au domaine des plaintes injustes, voyant dans les disciples sincères et dévoués des détenteurs de privilèges divins. Chaque apprenti s’efforce de créer dans son cœur l’atmosphère propice aux manifestations du Seigneur et de ses émissaires.

Travail, étudie, sers et aide toujours, à la recherche des sphères supérieures, et tu sentiras le Christ agissant à ton côté, dans les relations de chaque jour.

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Jusqu’au Bout

« Mais celui qui aura tenu bon jusqu’au bout, celui-là sera sauvé. » – Jésus (Matthieu, 24 : 13)

Nous ne voyons pas ici le Christ se référer à une fin qui symbolise le terme, mais à la finalité, au but, à l’objectif.