Petits récits
— Est‑ce que tu as passé des vacances intéressantes? demande un instituteur à un des élèves de la classe.
— Oui, monsieur, mais pas assez pour en faire une rédaction.
— Pourquoi arrivez‑vous si en retard à l’école? demande l’instituteur à un jeune élève.
— Notre maison a brûlé cette nuit.
— Oh! Je suis désolé. Mais pourquoi avez‑vous manqué hier?
— Hier, j’ai aidé mes parents à déménager les meubles.
Le martre d’école fait une leçon sur les ressources de la mer. A la fin du cours, il demande à un élève:
— Martin, est‑ce qu’on peut manger la chair de la baleine?
— Oui, Monsieur.
— Très bien, Martin. Et que fait‑on avec les os?
— On les laisse sur le bord de l’assiette, monsieur.
Le professeur de physique pose une question à un élève du pensionnat.
— Ah! vous, Dupré. Donnez‑moi un exemple d’une chose transparente.
— Les tranches de jambon qu’on nous sert au réfectoire.
L’histoire se passe à l’école. Pendant la leçon, le maître dit que Clémenceau, comme Jeanne d’Arc, a sauvé la France.
Michel lève le doigt et demande:
— Alors pourquoi qu’on ne l’a pas brûlé?
— Papa, le baromètre est tombé, dit le gamin à son père.
— De beaucoup?
— De deux mètres environ, répond le gamin, d’un air coupable.
Maman dit à son fils:
— Jean‑Paul, va te laver la figure. Ta tante Mathilde va venir cet après‑midi.
— Je veux bien, maman. Mais si je me lave et si elle ne vient pas?
Le maître interroge Michel qui ne sait pas les règles de grammaire. Il lui demande:
— Si je te dis: je me lave, tu te laves, il se lave, nous nous lavons, vous vous lavez, ils se lavent, qu’est‑ce que c’est?
Michel pense un peu et s’écrie:
— Eh bien, c’est dimanche, monsieur!
— Marcel, dit la mère à son jeune garçon, va te brosser les dents, avant que nous allions chez le dentiste.
— Celle qu’il doit m’arracher aussi, maman?
Un petit garçon demande à son ami:
— Dis, Jacques, où tu es né, toi?
— Dans une clinique.
— Ah, tu étais déjà malade.
Un père emmène son petit garçon en promenade. Au bout d’un moment, il lui demande avec sollicitude:
— Je ne marche pas trop vite, mon petit?
— Toi, non, dit le gamin. Mais moi, oui.
L’instituteur demande à ses élèves:
— Pantalons, c’est singulier ou pluriel?
Les enfants réfléchissent, puis l’un d’eux lève le doigt.
— Je t’écoute.
— Eh bien, monsieur, ça dépend.
— Ça dépend de quoi?
— C’est singulier en haut et pluriel en bas.
— Garçon, garçon!
— Voilà, monsieur.
— Je suis pressé, que peut‑on obtenir le plus rapidement, chez vous?
— L’addition, monsieur.
L’instituteur demande à Toto:
— Dis‑moi ce que c’est un synonyme. Toto répond:
— C’est un mot qui remplace celui dont on ne connaît pas l’orthographe.
Le sang‑froid de Jean Gabin est proverbial. Une nuit, son épouse le réveille en sursaut:
— Jean, Jean!, lui crie‑t-elle. Il y a un cambrioleur en bas, dans la bibliothèque.
— Ah, oui? répond Gabin. Et que lit‑il?
Un coq saute sur la table où, dans une casserole, on vient de servir un magnifique coq au vin. Il s’écrie alors: — Ainsi c’est vrai! L’alcool tue!
La bonne ouvre au tailleur qui lui demande:
— Votre patron est‑il là?
— Non, monsieur, il est sorti.
— Savez‑vous quand il rentrera?
— Aussitôt que vous serez parti.
La scène se passe chez un grand professeur d’université. Sa bonne entre dans son bureau et lui dit:
— Monsieur le professeur, le médecin est là.
— Je n’ai pas le temps, répond le professeur. Dites‑lui que je suis malade.
Le maître dit aux élèves: — Vous allez me faire une rédaction sur un match de football. Toto ne sait pas écrire sur ce thème.
Cependant il décide de faire la rédaction suivante: «Temps pluvieux, terrain glissant, match remis!»
— Vous allez parfaitement bien, dit le médecin au client. Votre pouls marche comme un mouvement d’horlogerie.
— C’est possible, docteur. Vous avez votre doigt sur ma montre‑bracelet.
Un boxeur souffre d’insomnie. Son médecin lui conseille de compter des moutons. Mais, quelques jours après, le boxeur revient en disant.
— Ça ne marche pas, votre conseil. Quand j’arrive à neuf, je me lève.
— Je viens de voir Alfred à la clinique. C’est terrible, on a dû l’amputer des deux jambes, dit Michel.
— Mais… comment va‑t-il? demande Henri.
— Heureusement il a une bonne constitution. Je suis sûr que, d’ici trois mois, il sera sur pied! répond Michel.
L’instituteur vient de définir le mot transparence et conclut:
— Un objet transparent est donc un objet à travers lequel on peut voir. Qui peut m’en citer un?
René lève le doigt et répond:
— Une échelle, monsieur.
— Je vois que tu n’as rien compris.
Un autre doigt se lève et Antoine s’écrie:
— Un gril, monsieur.
Victor fait son devoir de physique. Il demande à son père qui est dans la salle de bain:
— Papa! Qu’est‑ce qui arrive quand un corps est plongé dans l’eau?
— Quand un corps est plongé dans l’eau? crie son papa à travers la porte. Eh bien, c’est à ce moment‑là que le téléphone sonne.
Un monsieur rentre chez lui sur la pointe des pieds en s’efforçant de ne pas réveiller sa femme. A ce moment, la pendule se met à sonner quatre coups.
— Ça va, dit‑il mécontent. On le sait qu’il est une heure. Ce n’est pas la peine de le dire quatre fois!
— Vous êtes très riche! dit monsieur Morand à un fermier. Hier, j’ai passé près de votre ferme et j’ai compté huit cent douze vaches.
— Extraordinaire! dit le fermier. Comment avez‑vous trouvé cela?
— Ce n’est pas difficile, répond Morand, j’ai compté les pattes et j’ai divisé par quatre.
Ce jeune chat a été envoyé à l’école des animaux par ses parents.
Son père lui demande ce jour‑là:
— Ça marche, à l’école?