— Oh, oui, papa!
— Qu’est‑ce que tu as appris aujourd’hui?
— Une langue étrangère.
— Laquelle? L’anglais.? L’allemand?
— Non, le chien. Et il fait:
— Ouah! Ouah!
Une vieille dame conduit une vieille auto. Tout à coup, elle entend un sifflet. La vieille dame s’arrête. Un agent s’approche et demande: — Quand je lève la main, vous ne savez donc pas ce que ça veut dire?
— Ah, monsieur l’agent, répond la vieille dame avec un bon sourire, je sais, bien sûr: j’ai été institutrice pendant trente ans.
Deux fières propriétaires de chiens se rencontrent, et la première dit à l’autre:
— Oh, ma chère amie, figurez‑vous que mon petit caniche peut déjà lire le journal!
— Je sais. Mon pékinois me l’a dit, répond l’autre.
Un loup rencontre un autre loup au coin d’un bois, et il lui dit:
— Tu as l’air malade aujourd’hui. Qu’est‑ce que tu as qui ne va pas?
— C’est l’intestin, répond l’autre loup. J’ai mangé un petit chaperon vert.
Cette dame dit à sa bonne:
— Lisez donc ce que j’ai écrit sur la poussière qui recouvre le piano.
La petite bonne regarde et s’écrie: ,
— Je demande pardon à madame, mais saletée, ça s’écrit avec un «e» à la fin.
Deux hommes marchent dans la rue, et l’un déclare à l’autre:
— Tu sais, moi, je suis bon, généreux, agréable, gentil, simple… etc… toutes les qualités.
— Tu n’as aucun défaut, alors?
— Si, un seul, je suis menteur.
Mark Twain aimait à raconter, à la fin de sa vie:
— Quand j’avais quatorze ans, mon père me semblait si ignorant que je pouvais à peine le supporter.
Et puis quand j’eus atteint vingt et un ans, je fus très étonné de voir les progrès sensationnels qu’il avait pu faire en sept ans!
L’instituteur fait sa leçon de calcul et il s’adresse au jeune Antoine, tout au fond de la classe.
— Voyons, Antoine, tu as trois poires. Je t’en donne une. Veux‑tu me dire combien tu as en tout? Le garçon se lève, réfléchit longuement et répond finalement:
— Largement assez, monsieur.
Deux hommes parlent de leur sujet favori, et l’un d’eux dit à l’autre:
— Sais‑tu que j’ai réussi à croiser un pigeon voyageur avec un perroquet?
— Non. Je ne savais pas. Et qu’est‑ce que tu as obtenu?
— Un pigeon voyageur qui peut demander son chemin.
Une vieille dame à l’esprit économe voit un jeune gamin en train de faire des bulles de savon, et elle lui dit:
— Mon petit, ce n’est pas bien de gaspiller ainsi du savon.
— Ne vous inquiétez pas, madame, répond le gamin. J’en économise quand je me lave.
Cette dame se rend chez son boucher et demande:
— Trois escalopes.
Le boucher découpe soigneusement les tranches de veau, les jette sur la balance et annonce:
— Trente cinq francs trente.
La dame réfléchit et murmure:
— Dites‑moi, c’est du veau d’or que vous m’avez servi?
Un Français est assis dans un bar anglais. Un de ses amis entre et lui demande:
— Qu’est‑ce que tu bois: du thé ou du café?
— Je ne sais pas, je n’ai pas compris ce que m’a dit la serveuse.
Une jeune fille apprenait à conduire. Son père lui disait toujours:
— Quand le feu est rouge, tu t’arrêtes, quand il est vert, tu passes, quand je deviens blanc, tu freines.
Le père de famille s’adresse à son jeune garçon, d’un air sévère:
— Pierrot, sais‑tu pourquoi je vais te battre?
— Non, papa, pourquoi?
— Parce que tu as battu un garçon plus petit que toi.
— Ah. Je. pensais peut-être que c’était parce que moi, je suis plus petit que toi.
L’histoire se passe dans une auto–école. Quelques jours après les examens, le père de cette jeune fille demande:
— Et alors, ma petite, est‑ce que tu auras ton permis de conduire?
— Je ne sais pas, répond la jeune fille, l’examinateur est encore à l’hôpital.
Le fils d’un médecin, un petit garçon de dix ans, est allé en classe. Le professeur demande:
— L’un de vous peut‑il me dire ce que c’est qu’un malade? Personne ne répond. Alors, le petit garçon lève le doigt.
— C’est très bien, dit le professeur. Je suis heureux de voir que l’un de vous peut me répondre. Alors, qu’est‑ce que c’est qu’un malade?
— Monsieur, c’est un client.
Un monsieur se présente dans une maison et demande à la consierge:
— Je vous demande pardon, madame, mais n’y a‑t-il pas dans cette maison un monsieur qui vient d’acheter une voiture?
— Oui.
— A quel étage habite‑t-il, je vous prie?
— Oh! Il est déjà à l’hôpital.
En Suisse, on annonce les stations à l’avant et à l’arrière des trains. Or, ce jour‑là, un train entre en gare. L’employé de l’avant s’écrie:
— Ici Lausanne.
Tandis que l’employé de l’arrière ajoute:
— Ici aussi!
Un jeune homme qui bégaie affreusement se présente à l’administrateur de la Comédie‑Française[1]. Celui‑ci dit en souriant:
— Affligé d’une telle maladie, vous n’avez tout de même pas la prétention de devenir comédien?
— Oh! non.. Non… non… juste… sou., sou…souf..souffleur.
On joue une pièce classique. A l’orchestre, un spectateur s’endort, puis se met à ronfler. Alors, l’ouvreuse s’approche de lui, et lui mettant la main sur l’épaule, dit:
— Voyons, monsieur, arrêtez‑vous de ronfler. Vous allez réveiller tout le monde…
Un jeune homme qui désire servir dans la marine passe devant une commission. Le médecin lui demande:
— Est‑ce que vous savez nager? Et le gars répond:
— Pourquoi? Vous n’avez pas de bateaux?
Le professeur de chimie écrit une formule au tableau et demande à un cancre qui dort au fond de la classe:
— Vous, là–bas, qui dormez, donnez‑moi le nom du corps dont la formule est écrite sur le tableau.
L’élève réfléchit et murmure:
— Oui, je vois, je l’ai sur le bout de la langue.
Et le professeur dit:
— Dans ce cas, dépêchez‑vous de le cracher, car c’est de l’acide sulfurique.
Une femme lit le journal, un matin, en prenant le petit déjeuner avec son mari:
— On ne peut vraiment pas croire ce qu’on lit dans les journaux, dit‑elle à son époux. Il y a là un article dans lequel ils disent qu’une femme, à Londres, a perdu cinq cents livres. Même à Londres, il n’y a pas de femme aussi grosse!
Un jeune poète qui n’avait pour ainsi dire aucun talent, disait un jour à un de ses amis: