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Je ne suis pas seul puisque je fais la volonté du Pére de tous. 29.

Si vous accomplissez ma doctrine, vous serez avec moi f J. VIII,} 31) et v[ou]s connaоtrez la vérité. Et la vérité v[ou]s rendra libres. Vous ne l'êtes pas, car v[ou]s êtes esclaves du mensonge, ce n'est que la conscience de sa dépendance du Pére qui peut vous affranchir. [J. VIII, 32–34.]

Et les juifs dirent: «N'avons nous pas raison de dire que c'est un Samaritain et qu'il est possédé du démon?» J. VIII, 48.

Et J[ésus] dit: Je ne suis pas possédé du démon et je ne veux faire de mal et tuer personne, mai[s] vous vous appelez enfants d'Abraham et (cependant v[ou]s) êtes (esclaves du mensonge). Vous voulez me faire mourir, moi qui ne v[ou]s ai dit que la vérité. J. VIII, 39, 40, 49.

Vous le faites parce que v[ou]s ne connaissez [pas] le Pére véritable de tous les homme[s], vous servez votre pére à vous, qui est le mensonge — le démon. [J. VIII, 44.]

Alors J[ésus] dit: Le mensonge ne donne pas la vie, il n'est que la vérité qui la donne. Je v[ou]s le dis: celui qui croit à ma doctrine, à l'esprit du Pére qu'il posséde en lui, aura la vie véritable. J. V, 24.

Et le tem[p]s est venu pour ceux qui ne connaissai[en]t pas le vrai et étaient comme des morts; [ils] entendront la voix du fils de Dieu qui est l'esprit de Dieu et que, l'ayant entendue, ils vivront de la vie véritable. [J. V,] 25.

Sondez les écritures, qui v[ou]s parle[nt] de la vie, elles ne disent que cela. [J. V,] 39. Vous ne me croyez pas parce que vous croyez à la tradition, à ce que vous vous dites entre vous et vous ne cherchez pas à entendre ce que v[ou]s dit à tous votre Pére — l'Esprit [J. V,] 44. Mais le Pére ne cesse jamais de parler à vos consciences. [J.] V, 17. En vérité je v[ou]s dis que le fils — l'esprit de Dieu dans l'homme — ne peut rien faire de lui — même et peut tout lorsqu'il fait ce que veut son Pére. [J. V,] 19, 20.

Le Pére ne condamne pas les hommes à la mort mais il leur donne la possibilité d'éviter la mort et d'avoir la vie [J.V, 21,] 22.

Car comme le Pére a la vie en lui — même, il a donné aussi au fils, à l'esprit de l'homme, la vie en lui — même. [J. V,] 26.

Et il lui a donné la faculté de choisir entre la vie et la mort et de ressu[s]citer des morts. [J. V,] 27, 28.

(Dans cette vie un homme peut être mort et revenir à la vie rien qu'en cessant de croire au[x] choses du dehors pour conserver sa vie et en suivant la volonté du Pére.)

L'homme qui cherche sa vie dans les choses du dehors et matérielles est un homme qui n'a pas la vie. Le même homme, dés qu'il connaоt la source de la vie qui est l'esprit de son Pére qu'il a en lui, revient à la vie et ressu[s]cite des morts. Celui qui veut conserver sa vie la perd. Matt. XVI, 25.

Et en parlant ainsi [2 нераçобр.] J[ésus] s'approcha de la porte des brébis où il y avait un réservoir d'eau miraculeuse. Les gens s'imaginaient que lorsque l'eau se mettait en mouvement c'était un ange qui descendait du ciel et que celui qui se baignerait le premier aprés le mouvement de l'eau serait guéri de tous ses maux. Et J[ésus] aperçut un homme qui était couché prés du réservoir et qui y venait depuis 38 ans et ne pouvait attraper le moment propice pour descendre dans le réservoir. Alors J[ésus] le montra aux Juifs et leur dit: Voilа l'exemple d'un mort qui est dans la vie et qui peut ressu[s]citer par l'esprit. Voyez, cet homme a la force de venir ici depuis 38 ans, il a la force de descendre vers le réservoir, mais il est comme un mort: il n' a pas la vie même dans le sens ordinaire. Il perd sa vie parce qu'il est dans le mensonge et attend son salut du dehors et ne connaоt pas la vérité de la force de l'esprit qui est en lui. S'il en a conscience il sera ressu[s]cité et il vivra. Et alors J[ésus] dit au malade: Ne crois pas au[x] miracles de la guérison qui te viendra du dehors. Ne te tromp[e] plus, léve — toi et emploie les forces que tu as à vivre mais pas à conserver ta vie. Et le malade crut à J[ésus], se leva et se sentit revivre. C'est ainsi que doivent ressusciter tous ceux qui croient que la vie dépend des choses du dehors et ne connaissent la véritable source de la vie qui est l'esprit de l'homme et soumis à la volonté du Pére. [J. V, 2—14.] Et J[ésus] dit: La maniére dont les hommes disposent de la faculté de vivre qui leur est accordé[e] par leur Pére e[s]t pareille à ceci:

Un propriétaire donne à ses serviteurs une partie de son trésor avec la condition que chacun d'eux travaille pour augmenter le trésor. Le propriétaire ne dirige pas ses serviteurs, mais les laisse faire chacun comme il l'entend. Les uns obéissent au maоtre et tra[vaillent] et augmentent le trésor, les autres l'enfouissent en terre sous prétexte de ne pas vouloir le perdre. Le Maоtre fait rendre compte aux serviteurs de ce qu'ils ont fait et il dit à ceux qui ont augmenté le trésor: Tu as fait ce que je voulais, participe à tout ce que je posséde; mais à celui qui a enfoui le trésor et ne l'a point augmenté, il dit: «Tu n[e] l'appréciais pas, rends le donc à celui qui l'ap[p]récie et disparais. Je n'ai pas besoin de toi. Le trésor précieux du maоtre c'est le trésor de la vie — l'espr[it] émanant du Pére. Quiconque rem[p]lit la volonté du Pére se réunit au Pére de la vie, celui qui remplit sa volonté personnelle, contraire à la volonté de Dieu, e[s]t dépouillé même de la part de l'esprit qu'il possédait. Luc. XIX, 11–27.

Chapitre VII (DONNE NOUS LA NOURRITURE ESSENTIELLE DE LA VIE)

La vie n'est pas soutenu par la matiére; mais par l'accomplissement de la volonté de Dieu.

(Et J[ésus] dit: celui qui voudra conserver sa vie matérielle perdra la vie véritable et celui qui sacrifiera sa vie person[n]elle à la vie véritable conservera la vie. Matt. XVI, 25.)

Les soucis de la vie matéri[e]lle sont inutiles, la vie et la mort temporelles ne dépendent pas de nous.

Le pére donne la vie à tout.

Ne pensez donc pas à votre nourriture. Votre Pére v[ou]s donnera ce dont vous avez besoin. Luc. XII, 22–31.Vendez ce que vous possédez et donnez — le aux autres. Ne gardez rien pour v[ou]s et n'ayez pas peur de périr. Le pére v[ou]s donnera ce dont v[ou]s avez besoin. [Luc. XII,] 32. Un pére donne toujours à ses enfan[t]s quand il[s] lui demandent ce dont ils ont besoin. Les hommes qui sont souvent méchants donnent à ceux qui demandent in — stam[m]ent. Comment pouvez v[ou]s douter de ce que votre pére, qui est bon, v[ou]s priverait de la nourriture qui v[ou]s est indispensable. Ne craignez rien, soyez sûr que v[ou]s ne manquerez de rien. — Matt. VII, 9–11. L[uc.] XI, 11–13. Luc. XI, 5–8. Luc. XVIII, 5–8.

Voyez les animaux et les plantes. Le Pére donne la vie à tous sans qu'il[s]s'en soucient. Luc. XII, 22–31.

L'homme qui emploie sa vie à conserver sa vie se prive de l'existence; l'homme qui abandonne sa vie à la volonté de Dieu ressuscite à la vraie vie. [Luc. IX, 24.]

Voilа pour l'homme seul. Les hommes, réunis ensemble, sont sujet à la même loi. S'ils veulent conserver leur vie par la propriété, ils la perdent. Et s'ils cessent de la conserver ils y gagnent. Et pour montrer aux hommes que le soutien de leur vie ne dépend pas de ce que chacun a préparé et gardé pour soi, mais dépend de l'amour des hommes entre eux, J[ésus] profita de l'occasion à laquelle des mil[l]iers d'hommes, étant venus de loin, étaient réunis autour de lui dans un endroit désert, — voyant que plusieurs d'entre eux avaient apporté des provisions dans des corbeilles et sachant que ces gens lui obéiraient, J[ésus] dit à l'un de ses disciples: il faut donner de la nourriture à tous ces hommes. Le disciple lui dit: «Comment le faire, nous n'avons que 5 pains et il faudrait une quantité de pain pour nourrir cette multitude». Mais J[ésus] savait ce qu'il voulait faire. Il dit: que tout le monde s'asseye en rond, et il dit à ses dis[c]iples. Commencez par donner aux autres le pain que v[ou]s avez et dites que chacun fasse la même chose. Alors ceux qui avaient des provisions en proposérent] à ceux qui n'en avaient pas. Et tous se rassasiérent et il resta 12 corbeilles de provisions. — Alors J[ésus] dit: Vous voyez bien que v[ou]s avez été tous nourris pas par le pain matériel mais par l'esprit — le pain qui vient du ciel. Ne v[ou]s souciez donc pas du pain qui pourrit mais de celui qui ne pourrit pas et qui fait vivre le monde. Voilа le pain qui fait vivre l'homme de la vraie vie en le faisant participer à la vie de ses semblables. J. VI, 1—34.