[21] Die Traumdeutung. Leipzig et Vienne, 1900, 5e édit. 1919.
[22] Völkerpsychologie, 1. Band, I. Teil, pp. 371 et suiv., 1900.
[23] Souligné par moi.
[24] Rien de plus comique qu'un singe qui mange une pomme.
[25] Ainsi que j'ai pu m'en convaincre plus tard, elle était notamment sous l'influence d'idées inconscientes sur la grossesse et sur les mesures de préservation contre cette éventualité. Par les mots: «Je me replie comme un couteau de poche», qu'elle prononça consciemment à titre de plainte, elle voulait décrire l'attitude de l'enfant dans la matrice. Le mot «Ernst», que j'ai employé dans ma phrase, lui a rappelé le nom S. Ernst, de la maison de la Kärntnerstrasse qui vend des préservatifs anticonceptionnels.
[26] En français dans le texte. Comparez: Messaline et mésalliance, Arria et Aryenne. (N. d. T.)
[27] En français dans le texte. (N. d. T.)
[28] Internat. Zeitschr. f. Psychoanal., IV, 1916-1917.
[29] «J'avais un tel poids sur la poitrine.» Schwest (mot inexistant, formant un lapsus, par substitution de la syllabe Schwe à la syllabe Bru).
[30] Chez une de mes malades la manie du lapsus, en tant que symptôme, avait pris des proportions telles qu'elle en est arrivée à l'enfantillage qui consiste à dire uriner pour ruiner.
[31] Senexl, du mot latin «senex», vieux, alt, alte, altes – vieux; altes senexl – vénérable vieillard; locution empruntée à l'argot des étudiants allemands.
[32] Prost ou Prosit – À votre santé. Même provenance. (N. d. T.)
[33] «Vieil âne.» (N. d. T.)
[34] On peut noter aussi que ce sont les aristocrates qui, le plus souvent, déforment les noms des médecins qu'ils ont consultés, d'où l'on peut conclure qu'ils n'ont pour ceux-ci que peu d'estime, malgré la courtoisie avec laquelle ils ont l'habitude de les traiter extérieurement. – Je cite ici quelques excellentes remarques sur l'oubli de noms que j'emprunte au professeur E. Jones (alors à Toronto), qui a traité en anglais le sujet qui nous intéresse ici («Psychopathology of Everyday Life», American Journ. of Psychology, Oct. 1911):
«Peu de gens peuvent réprimer un mouvement de contrariété, lorsqu'il s'aperçoivent qu'on a oublié leur nom, surtout lorsqu'ils pouvaient espérer ou s'attendre à ce que la personne en question le retint. Sans réfléchir, ils se disent aussitôt que cette personne n'aurait certainement pas commis cet oubli, si le porteur de ce nom lui avait laissé une impression plus ou moins forte, le nom étant consideré comme un élément essentiel de la personnalité. D'autre part, il n'y a rien de plus flatteur que de s'entendre appeler par son nom par une personnalité de la part de laquelle on ne s'y attendait pas. Napoléon, qui était passé maître dans l'art de traiter les hommes, a fourni, pendant sa malheureuse campagne de 1814, une preuve étonnante de sa mémoire des noms. Se trouvant dans la ville de Craonne, il se rappela avoir connu, vingt ans auparavant, le maire de cette ville, De Bussy, dans un certain régiment. La conséquence en fut que De Bussy, ravi et enchanté, se consacra à son service avec un dévouement sans borne. Aussi n'y a-t-il pas de plus sûr moyen de froisser un homme que de feindre avoir oublié son nom; on montre ainsi que cet homme vous est indifférent, au point que vous ne vous donnez même pas la peine de retenir son nom. Cet article joue d'ailleurs un certain rôle dans la littérature. C'est ainsi qu'on lit dans Fumée de Tourguénieff: «Trouvez-vous Baden toujours amusant, Monsieur… Litvinov?» Ratmirov avait l'habitude de prononcer le nom de Litvinov avec une certaine hésitation, comme s'il lui était difficile de s'en souvenir. Par là, ainsi que par la manière hautaine avec laquelle il soulevait son chapeau lorsqu'il rencontrait Litvinov, il voulait blesser celui-ci dans son orgueil. Dans un passage d'un autre roman: Père et Fils, le même auteur écrit: «Le gouverneur invita Kirsanov et Bazarov au bal et répéta cette invitation quelques minutes plus tard, en ayant l'air de les considérer comme frères et en s'adressant à Kirsanov.» Ici l'oubli de l'invitation antérieure, la confusion des noms et l'impossibilité de distinguer les jeunes gens l'un de l'autre constituent une accumulation de vexations. La déformation d'un nom a la même signification qu'un oubli; elle constitue le premier pas vers ce dernier.
[35] C'est en mettant dans sa bouche un lapsus de ce genre que B. Anzengruber flétrit dans «G'wissenswurm», l'héritier hypocrite qui n'attend que la mort de celui dont il doit hériter.
[36] Attribué par erreur à E. Jones.
[37] «D'après nos lois, le divorce n'est prononcé que s'il est prouvé que l'une des deux parties a porté atteinte au mariage et il n'est accordé qu'à la victime.»
[38] «Ein Beispiel von litterarischer Verwertung des Versprechens», Zentraffil. f. Psychoanal., 1, 10.
[39] Zentralbl. f. Psychoanal,. I, 3, p. 109.
[40] Dans Richard II, de Shakespeare (II, 2), dans Don Carlos, de Schiller (II, 8, lapsus d'Eboli), on trouve d'autres exemples de lapsus que les poètes eux-mêmes considèrent comme significatifs, comme ayant le plus souvent le sens d'un aveu involontaire. Il serait d'ailleurs très facile l'allonger cette liste.
[41] Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement
Et les mots pour le dire arrivent aisément.
Boileau, Art poétique.
[42] Toute cette analyse tourne autour du double sens du mot allemand BEFÖRDERUNG, qui signifie à la fois moyens de transport, de locomotion et avancement, promotion. (N. d. T.)
[43] C'est-à-dire: le moyen de transport, de locomotion; 2o avancement, promotion.
[44] Dans le cas précis, la seule ressemblance entre le nom et le mot qui a provoqué l'erreur, consiste dans le fait que l'un et J'autre commencent par les lettres Bclass="underline" Bleuler, BLUtkörperchen. (N. d. T.)
[45] W. Heymann: Kriegsgedichte and Feldpostbriefe, p. 11: «Den Auszicherden.»
[46] «Mais où est-il écrit, dites-le-moi, que je doive rester seul et qu'un autre doive tomber pour moi? Tous ceux d'entre vous qui tombent, meurent sûrement pour moi. Et moi, je dois rester? Pourquoi pas?»