Isa Bodebave, Hyères.
C’est une personne qu’on regarde avec convoitise et dont le prix devient le vôtre.
Les époux sont toujours ravis lorsqu’un type fait du gringue à leur femme dans une langue qui leur échappe.
Elle me défrime comme Jeanne d’Arc devait mater saint Michel en habit de lumière, quand il venait à la relance pour lui inculquer l’anglophobie.
C’est le genre de nana qui supprime l’amateurisme.
Elle a un compte en banque sur lequel le soleil ne se couche jamais.
Quand le respect de la femme s’effiloche dans une nation, la débâcle n’est pas loin.
Cette mousmé pourrait s’habiller rien qu’avec des mains d’homme.
Elle est bouffie sous les prunelles comme une qui a trop baisé sans jouir, ou trop joui sans baiser.
Drôle de mémé! Un cheval! J’ai pas dit jument, notez-le, mais cheval. Elle a un cul haut perché, carré, tanguant, bourreleux, infirmiteux. Des jambes comme des pylônes à haute tension. Une frime plâtreuse de pierrote, des mains de catcheur, une poitrine comme deux séchoirs à cheveux ou comme des tiares pontificales. Elle porte une jupe de cheftaine scout. Des bas de coton, des souliers plats et un sac à main dans lequel on pourrait transporter dix kilos de pommes de terre, les œuvres complètes de Jules Romains, une contrebasse à corde et un auto-stoppeur.
Entraîneuse: chair à appâter.
L’homme s’attarde sur le passé, tandis que la femme se gave du présent.
La première qualité d’une femme, même âgée, c’est d’être jeune.
C’est une femme extrêmement quinquagénaire pour son âge, un peu cognée si on trouve la petite bête mais séduisante si on ne la cherche pas.
Elle croise ses jambes aussi haut qu’il est possible de le faire sans se fendre en deux.
La bijoutière vient de surgir. C’est pas un bijou. Pas même un cadeau!
Une merveille de cuisses! Un dargiflet plus beau que le portrait en couleur de Richard Nixon! Une tirelire à bouclettes qui ferait dérailler un fourgon de queue!
«Femmes», «secrets», cherchez l’intrus.
Une femme n’est réellement troublée que par un regard de femme.
Cette demoiselle est l’archétype de ce qui se fait de mieux comme nana. J’ignore combien il a fallu de croisements pour obtenir ce magnifique produit de l’art contemporain.
Rien de plus déprimant que ces dames adultères qui se croient obligées de faire passer leur mari pour plus con qu’il n’est cocu.
Elle est passée d’extrême justesse à côté du bec-de-lièvre, mais elle s’est rattrapée en sacrifiant son menton, lequel est resté à l’état de projet à peine esquissé.
La jolie dame me vote un sourire ravi. Moi, j’aurais un film à tourner sur la vie d’un sanatorium pendant les années 20, je l’engagerais pour interpréter le rôle de la tuberculeuse chef. Elle a le nez plongeant, les cheveux longs et raides, le regard comme deux fenêtres gothiques, et un teint de pêche tombée de l’arbre un mois avant son mûrissement.
Elles foutent du rouge à lèvres sur l’existence et on embrasse du vide.
C’est de la bête surchoix. Il est difficile d’arracher ses yeux d’elle, ou alors faut carrément se les crever.
Les hommes parlent de fesses avant le repas, les femmes après.
Elle avait la peau diaphane comme les jeunes filles dans les récits anciens.
En moins de temps qu’il n’en faut à un aiguilleur du ciel pour se mettre en grève, je la restitue à l’état qui fut le sien lors de sa naissance.
Cette gosse réagit à la flatterie comme le noyau d’un atome quand il subit une interaction avec un autre rayonnement.
Cette gerce ne s’est pas lavée depuis la fois où elle a été coincée par l’orage.
Les femmes sont vengées de la loi salique par la loi phallique.
Déambuler avec ce sujet au bras est aussi téméraire que de se pointer à la Schweizerische Nationalbank de Berne en brandissant un drapeau soviétique.
Une femme sexy n’est pas une créature mais une récréature.
Toi, tu tentes d’expliquer; elles, elles s’imposent.
La plus haute marque de respect qu’on puisse témoigner à une femme, c’est de la faire jouir.
Elle portait des brillants aussi faux que des promesses électorales.
Quelques plâtras se détachent de son beau visage ravalé parce qu’elle vient de branler le chef (habituellement elle le fait en cuisine).
Les danseuses du ventre, on m’a confié que pour les entraîner, on leur carrait une craie dans l’oigne et qu’on leur faisait écrire huit milliards huit cent quatre-vingt-huit millions huit cent quatre-vingt-huit, en chiffres arabes bien entendu, contre le mur d’abord, sur le plancher ensuite, au plafond pour finir.
Ces demoiselles ont un idéal avec du poil autour.
T’as des gerces bêcheuses, qui se croient obligées d’indigner comme des perruches quand on leur arrache les plumes du fion.
Moi, une gosse pareille, j’irais faire de la varappe dans la Beauce pour la conquérir. Je ne peux m’empêcher de loucher sur les deux missiles pointés dans ma direction qui frémissent comme de l’eau commençant à bouillir.
Les femmes veulent toujours paraître plus minces qu’elles ne sont, même quand elles se font des ceintures avec leurs gourmettes.
Cette certitude absolue qu’a la femme d’être dans son bon droit, à tout instant et en tous lieux, rend con l’homme le plus intelligent.
Une femme au cheveux châtains est une blonde modeste.
Les filles minces n’impressionnent vraiment que les filles grosses.
Il y a des dadames qui n’ont jamais su et ne sauront jamais ce qu’est un vrai coup de bite franc et massif. Elles ne prennent pas leur pied, elles se perpétuent.
Anna Karenine, cousine germaine de la Bovary. Ces deux dadames avec leur petit cœur, leur petit cuclass="underline" même combat!
Question poitrine, alors là, c’est le tombeau du Soldat inconnu, mon frère! Waterloo morne plaine…