Le mystère féminin? Une migraine, bien souvent.
Une grosse vieillasse enfourrée de zibeline dorlotait un Yorkshire sous seins privés.
Les femmes sont plus courageuses que les hommes bien qu’elles aient peur des souris.
Les femmes sont sublimes, car avec elles tout est possible.
Du haut de son extrait de naissance, plus d’un demi-siècle la contemple.
Elle a tout pour elle, tant et tellement que j’aimerais qu’elle en eût aussi un peu pour moi.
Je me trouve en compagnie d’une somptueuse dame de quarante ans, qui en avoue vingt et en paraît trente.
Quand on dit qu’elle ne compte plus les heures de vol, Mèmère, on est poète! On se demande, à mater cette flétrissure amidonnée, si elle mérite encore une ultime réfection. Le moment arrive où, à force de ravaudage, la machine est complètement naze. Combien de fois lui a-t-on retendu la peau à cette chérie? À la longue, elle est usée. On devine que ça craque, qu’elle devient poreuse, et qu’elle est à la merci d’un éternuement ou d’une vilaine bronchite qui la ferait tousser trop fort. Elle risque de voler en éclats, Bichette. Y a des zones luisantes, par larges plaques, à son front, sur ses joues, ailleurs, partout! Et puis des points critiques où ça fripe envers et contre tout. Ça pendouille cruel entre le coude et l’épaule. Tu croirais une serpillière trempée qu’on soulèverait avec un bâton.
Charmante personne au demeurant: la moustache est belle, le cheveu coiffé à l’huile d’olive, l’œil de braise, le fessier de baise, la jambe couverte d’astrakan plus ou moins défrisé et les pieds chaussés de mules délicates en provenance des Charentes.
Il existe deux sortes de femmes: celles que l’on subit et celles qui vous attirent.
Elle retire ses lunettes. Elle a raison d’en porter car, derrière, c’est l’éblouissement. Elle ne les met pas pour protéger ses yeux à elle, mais pour épargner ceux des autres.
Comme Dieu est bon d’avoir créé la femme salope! Si elle ne l’était pas, elle ne serait que chiante, et l’homme qui n’est qu’égoïste se morfondrait.
L’homme place mais la femme déplace.
C’est le genre de désœuvrée richissime et tapageuse pleine de caprices pour lesquels on peut peu et de désirs pour lesquels on peut tout.
La femme suit l’homme, ça c’est vrai. Mais sur les chemins qu’elle lui a tracés!
C’est une dame sans grande importance collective, dirait Sartre, faite pour des malheurs quotidiens, des états grippaux, des ulcères stomacaux, des ovaires foireux et des ablations presque annuelles. Elle a été tant de fois opérée que je me demande comment elle peut vivre avec ce qui lui reste!
L’homme se consacre à une œuvre, tandis que la femme se consacre à un homme.
La petite reine, c’est vrai que si elle était moins grosse, elle ressemblerait à un vélo.
Elle n’a pas amorcé les cinquante balais. Du peu au jus sans doute, elle est en «open», mais figure encore chez les quadra.
Profitez-en mes chéries! C’est pas quand votre frime sera plissée soleil que les mâles exécuteront la danse du trognon de chou autour de vos culs en gousses d’ail.
Elle me suit, curieuse comme un congrès de pies borgnes, sans avoir autre chose pour masquer sa nudité que la jolie touffe châtain clair que le Seigneur lui a fournie.
Les femmes franches sont celles qui mentent intelligemment.
C’est une vraie démone; je la soupçonne phosphorescente, la nuit.
Elle a des yeux clairs, pas franchement rayonnants d’intelligence, mais quand elle les ferme pour crier «maman», est-ce important?
La nière à laquelle tu souris et qui te sourit a déjà un pied dans ton lit et sa boîte de préservatifs à la main.
Beaucoup de dames, j’ai remarqué, quand elles souhaitent bien penser, ouvrent les cuisses; probablement pour mieux s’aérer les méninges.
La femme mariée ne suce guère que ses amants. Sauf dans la version seconde noce où, équipée de son expérience antérieure, elle te négocie le braque d’entrée de jeu.
Elle est tellement schnouffée qu’elle doit passer sa vie à l’ombre d’un arbre à came pour en cueillir les fruits qui tombent.
Je rêve de gonzesses superbes. Elles auront pour moi des culottes pleines d’odeurs légères et des chattes profondes comme des tombeaux dans lesquels j’ensevelirai mister Braquemard, ce héros au long bec emmanché d’un long cou.
Quand tu vois surgir une personne de ce style, tu te chopes un air tellement con qu’un demeuré te prendrait par la main pour t’emmener faire pipi.
Ses mains tremblent comme un parkinsonien venant de dépaver la rue de Vaugirard au marteau-piqueur.
Comme s’il y avait plus important dans la vie que le sourire d’une jolie fille.
Sa poitrine ressemble à deux décorations accrochées de part et d’autre de sa robe noire.
Toutes les femmes seules à une terrasse de café attendent quelqu’un.
Elle appartenait à cette catégorie de femmes dont le haut protège le bas.
Son maquillage est du style œuvre d’art. Une fois qu’il est réalisé, t’oses plus l’embrasser qu’avec une paille.
Elle déborde de partout. Son cul forme une flaque qui dégouline jusqu’à ses jambes.
Le fessier de la dame se zébrait de profondes vergetures qui faisaient songer à une vue aérienne d’oueds à sec méandrant dans un sol saharien.
J’espère que sa robe de chambre va s’écarter, mais cette garce l’a coincée, si bien que pour la vue sur le Vésuve, faudra aller à Pompéi.
Elle croise les jambes, ce qui retrousse sa robe, ce qui dévoile le haut des cuisses, ce qui révèle qu’elle ne porte pas de culotte, ce que je trouve parfaitement seyant étant donné sa frisounette d’un noir bleuté de scarabée.
Il est impossible de ne pas la trouver sublime à l’en lécher de partout: recto, verso, de haut en bas et jusque sous la plante des pieds.
Elle a le teint jaunasse, des grains de beauté de Corinthe plein la frite et un œil qui sartrise vilain.
Ce qu’il y a de chiant avec les femmes, c’est que nous ne leur sommes pas irremplaçables.
La nana, elle est nulle au Scrabble, mais au radada c’est une solide affaire.
Elle a l’air d’une femme dédaignée qui préfère la bouffe à la baise parce qu’elle n’a pas les moyens d’intervertir.
Mais le pire, c’est sa coiffure, on jurerait qu’elle a une paonne en train de couver sur la tête!