Elle possède une voix qui te met un aimable pétillement sous les testicules.
Un feu au cul, c’est en le tisonnant qu’on le transforme en brasier.
— Mes seins, tu les trouves comment?
— À tâtons, quand tu es de dos, chérie!
Les mochetées sont les meilleures partenaires car elles se consacrent davantage à la tâche.
Prendre son temps est aussi important que prendre son panard, ça se rejoint dans la volupté.
À partir du moment où, pour cause de brioche, t’aperçois plus ta zézette, t’es en perdition sensorielle.
Quand tu baises, si l’intelligence n’est pas de la partie, tu n’obtiens qu’un coït de taureau.
L’amour ne se fait bien que l’après-midi. Onze fois sur dix, l’adultère découle du fait que les époux se fréquentent seulement le soir.
Je raffole des femmes dites «convenables». Elles m’excitent. Les salopes aussi d’ailleurs.
Lorsque j’ai chauffé sa chaudière, je me dis que le moment est venu de l’étreindre.
Ne confondons pas chaude-pisse et première communion, c’est pas le même cierge qui coule.
Elle glisse sa main sous le drap pour venir me changer de vitesse. Bon, me voici bientôt en prise.
Le sable, c’est le sommier idéal. Silencieux. L’ennui c’est qu’il t’ébarbe la bistounette au bout d’un moment.
Elle a les yeux noisette, si bien que, dans mon calbute, ça s’organise pour jouer au petit écureuil farceur.
Combien de fois me suis-je dégagé l’esprit en effectuant un graissage-vidage express dans une putation service.
Les Espagnoles sucent mal; ces mystiques vous pompent en implorant le pardon de la Sainte Vierge et on ne fait pas une bonne pipe la bouche pleine d’oraisons.
On ne sait plus qui est «elle» et qui est «moi». On se repère aux poils pour récupérer nos jambes.
Quelque part dans les étages, une dame satisfaite clame qu’elle part, qu’elle part, qu’elle paaaaart, ce qui n’est qu’une vue de l’esprit, car tu penses bien qu’en chopant un pied de cette ampleur, elle va pas se barrer tout de suite!
Les pigeons sont des cons, tandis que ça chichite et ça roucoule. Les coqs eux savent vivre. Un tour de semonce autour de la poule, qu’elle s’ébouriffe et dégage de la bagouze, et vlan! Donne ta crête que j’m’y cramponne.
Le braque, c’est ce qu’il y a de plus léger au monde car une simple pensée le soulève.
Lorsqu’elle se mettait au boulot, vous pouviez penser que vous arriviez au terminus de la volupté et que vous alliez avoir besoin d’un bavoir jusqu’à la fin de vos jours.
— Vous avez dû en voir de dures, ma pauvre amie!
— J’en ai vu davantage de molles.
Trente centimètres, c’est petit pour un nain, mais c’est grand pour une bite.
Tout pour la pipe! Vive les calumettes suédoises.
C’est l’histoire d’un ver luisant qui descend d’un mégot, avec sa braguette en flammes et qui dit:
— Celle-là, vous parlez d’une rapide!
Vous allez me dire: un doigt dans l’oigne, c’est un doigt dans l’oigne, y a pas de quoi nous en péter une soupe au choux! Eh ben! détrompez-vous, les gars. Un œuf brouillé, aussi, c’est juste un œuf brouillé, seulement y a rien de plus coton à réussir. Quand tu vas dans la simplicité extrême, tu ne peux plus compter que sur tes qualités intrinsèques.
Pour manœuvrer ce tas de molécules avariées, il faut réunir un concours de circonstances et savoir s’en servir.
La fatigue porte à la jouissance comme une nuit de repos porte conseil.
Le pageot, c’est un peu le vestiaire du conformisme. On y dépose sa panoplie d’hypocrite: ses titres, ses grades, ses bandages herniaires, ses passeports, ses fringues, ses bijoux, ses imparfaits du subjonctif, ses accords de participes, ses prétentions, ses ambitions, ses croyances, ses projets, quelquefois son dentier ou sa jambe de bois, sa patrie, son patron, ses prébendes… Il est le socle du monde, comme le nombril du porte-drapeau est le socle du défilé militaire.
Son sourire me produit l’effet d’une plume de paon lentement promenée sur la partie inférieure de mes burnes par une Hawaïenne de dix-sept ans parfumée à l’orchidée pourpre.
C’est inouï le nombre de frangines qui aspirent à me connaître depuis qu’elles ont lu dans mes confidences ma recette de la mandoline à touffe!
Elle se fait expliquer le coup des quatre jambons accrochés au même clou.
Ça doit être aussi triste dans son calbar que dans un orphelinat pendant une épidémie de scarlatine.
Comme disait une péripatéticienne de mes relations: «Sans technique, on peut aller se faire foutre!»
Elle possède entre les jambes une excellente raison de réussir dans la vie.
Après quinze jours d’inaction dans le secteur calbar, je ferais du gringue à une chèvre déguisée en cheftaine-scout.
Telle que la voilà obstruée, elle va devenir étanche pour peu qu’on lui pince le nez!
Jamais vu escaladeuse pareille! D’accord, elle cloque ses nichemards dans la table de nuit, mais avec ce qui lui reste, elle sait se faire une personnalité!
On babille commako un petit moment, puis on se tait pendant un grand moment, laissant aux ressorts du sommier l’initiative de la conversation.
Elle rit pas quand on l’apaise, cette Thérèse-là!
Les mimis dégustés avec une paille, elle n’aime pas. Ce qu’il lui faut, c’est la grosse livraison en vrac. Après, on fera le tri.
On voit des beautés se farcir des trucs qu’on n’oserait même pas proposer à une guenon!
Les Italiennes sont comme leurs bagnoles, c’est l’allumage qu’est délicat.
La barbouzette de sa minouche, c’est pas de la barbiche de chèvre, mais de la cressonnière surchoix, genre Victor Hugo.
C’est assez, comme disait un cachalot auquel une baleine faisait du rentre-dedans!
Une jouvencelle de ce petit gabarit, c’est un plaisir spécial. T’as l’impression d’embroquer un bibelot. La tringlette sur petit Sèvres. Bouillave dans le biscuit!
Y a des gonzesses qu’ont besoin d’être châtaignées pour trouver leur longueur d’onde. C’est comme les flippers électriques, faut pas craindre de les secouer; ça les illumine de partout.
Lorsque vous voyez flamber cette petite lueur dans les yeux d’une nana, au cours d’un tête-à-tête, vous pouvez parier le livret de famille du Soldat inconnu contre une choucroute garnie que la donzelle a une puissante envie de transformer le tête-à-tête en tête-à-queue.