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En moi, il y a combat entre mon cher ange gardien et mon démon perditeur. Lequel va l’emporter? Seigneur! Faites que ce ne soit pas l’ange!

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La sodomie est l’art de rebrousser chemin.

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Le plus dur, c’est de procéder à son décarpillage sans laisser baisser la pression. Mais le rut rend ingénieux. Tout en m’employant de la droite, je consacre mon autre main et ma bouche à son service entretien. Le temps de passer mon costume d’Adam de cérémonie et je suis à elle!

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On perçoit un rire de femme chatouillée, et qui sait, baisée peut-être, car il y a des pétasses que ça fait marrer!

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Mon organe charnu, fixé par sa partie inférieure à mon plancher buccal, délivre une volée de sensations variables qui, immédiatement, conduisent à un dépassement du moi sélectif.

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Pourquoi ont-ils besoin de hurler qu’ils baisent, les baiseurs? Les clébards aussi s’envoient en l’air et c’est le seul moment où ils n’aboient pas!

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Elle a un dargif auquel on aimerait confectionner un slip avec ses deux mains.

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La bandaison du réveil est irremplaçable car l’esprit ne participe pas; il ferme sa gueule.

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Je vous prendrai à la langoureuse, sans y penser, comme on fredonne Le beau Danube bleu en se rasant.

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Les hommes convoitent toutes les femelles qui passent à leur portée. Chaque regard est un début d’enculade.

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Il faut que le couvercle de l’amour soit bien fermé, sinon chacun vient grappiller dans la marmite du voisin!

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Baiser, ça va, mais c’est l’entre-deux-coïts qui est redoutable.

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Elle voit briller le bout de ma bitoune dans mes prunelles et enregistre le fait afin de se programmer la cassette, le cas échéant.

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Elle aime la turlute et s’attarde dans les soirées mondaines sachant qu’il y a toujours une bite à emporter.

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Dans les évocations célestes, on ne promet jamais de la fesse. Ça ne baise donc pas, les anges?

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La grosseur des bourses est en rapport avec les performances sexuelles: si l’intendance ne suit pas, la bataille est de courte durée!

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Il trimbalait une petite bistounette d’enfant de chœur à califourchon sur deux noisettes!

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Au début d’une aventure, la bouffe prépare la baise, sur sa fin, elle la remplace.

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Je suis un pénisman.

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La bourrade est la caresse du chef.

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Quand il y en a pour une, il y en a pour cent, simple question de planning!

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Bander, c’est bien; baiser, c’est mieux.

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Oh! étalon cruel, si rampant avant, si vite reculotté, après.

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Le cœur a ses faiblesses, le cul ses abandons.

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Il est tellement asexué que c’est à se demander avec quoi il pisse.

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Avoir les précieuses ridicules, ça a toujours été mon cauchemar.

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Des culs, plus tu en vois, moins il t’en reste à voir!

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Les dragueurs mènent une existence périlleuse; ils jouent avec leurs vits.

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Cette grenouille fait tant et si bien que je finis par attraper un concasseur à chaglatte gros comme un avant-bras de lutteur.

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Cul de femme ou cul de lapin: l’un se bouffe, l’autre se mange!

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Il n’y a qu’en province que l’adultère reste un sport. À Paris, on baise en double file.

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Bidet: extincteur à réchaud.

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Je serai toujours premier de cordée pour escalader ton mont de Vénus.

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Donner des cours d’éducation sexuelle aux enfants est aberrant. Le moment de baiser venu, ils auront l’impression de faire un devoir.

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J’ai jamais vu une gonzesse abattre ses brèmes avec tant de naturel. Ça tombe bien, j’ai précisément un carré de valets dans mon jeu.

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L’intello s’écoute penser et oublie de se regarder bander.

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Il ne suffit pas d’avoir des actions en Bourses, encore faut-il avoir les bourses en action.

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Les maris envoient tellement leurs femmes se faire foutre qu’elles finissent par y aller.

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On ne doit pas dire «Faire d’une pierre deux coups», mais «Fier d’une paire de couilles».

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Ce qui différencie un homme d’un terre-neuve, c’est que le terre-neuve a les oreilles tombantes et la queue droite.

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Le suce-pet.

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Certaines te déballent une chaglatte sévère que tu croirais le portrait de Lénine, au point qu’il ne lui manque que des lorgnons.

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Elle m’est tombée à genoux devant le pouf et, suivant l’exemple de son molosse d’alcôve, me file le pif contre le paf.

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Le sadique montrait son sexe à pile.

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Donne-moi un beau zob et la santé et je soulèverai le monde.

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L’intellectuel bande mal, mais baise bien.

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Je lui pratiquais une ingénieuse figure, qui consiste, pour la dame, à se déguiser en «Y» et pour le monsieur, à former le «F». Le «Y» se place en travers du lit et le «F» perpendiculaire à celui-ci. On imagine alors, pour la beauté de l’histoire, que le «Y» est un avion appartenant au Strategic Air Command en vol depuis lulure; le «F» en est un autre venant de décoller de sa base de Houston (ou Rouston, je m’en souviens mal) et chargé de ravitailler en plein vol l’avion «Y». Pour donner à l’opération tout son prix, le «F» met ses bras dans son dos, le raccordement s’opère donc de visu et de tatu, mais jamais de manu. De même le «Y» garde ses bras collés le long de ses jambes. Un délicat ballet aérien se déroule jusqu’au transbordement intégral du carburant; après quoi l’avion «F» est autorisé à rejoindre sa base après avoir remis son pantalon.

San-Antonio

Réflexions définitives sur l’au-delà

MORCEAUX CHOISIS recueillis par Thierry GAUTIER

Je voudrais qu’on ait un endroit exprès pour mourir, nous autres hommes. Une espèce de vaste et sombre tanière où nous irions dégobiller notre dernier soupir. Un immense vestiaire où rendre nos casaques. On se coucherait les uns à côté ou par-dessus les autres. On se dissiperait mollement. On pleuvrait en fine poussière. On se diluerait dans le généreux néant, notre père à tous, qu’il soit en forme de Dieu ou en informe d’absence. Ce serait plus propre. Moins impudique que de crever au pied levé, n’importe où. De s’oublier à mourir, comme un clébard s’oublie à chier. De transmuter, à la vue du monde, les chefs-d’œuvre abîmés que nous sommes en excréments pestilentiels. Oui, on devrait être très sévère avec les morts fortuits. Prendre des mesures draconiennes pour endiguer ce laisser-aller effroyable. Si j’étais au gouvernement, je promulguerais une loi pour interdire aux gens de canner aussi salement qu’ils ont vécu.