Ferrand.
II
Нац. арх.
С. 134, 5–6, doc. № 36.
Messieurs, Suplie les ouvriers abitant de la villes de Paris quil vous plaise ordoner que les ouvriers que l’on oblige de quitter leurs ouvrage pour monter la garde et faire patrouille seront payés des fonds fournis par les bourgeois entitre, attendue qu’il impossible à un malheureux chargé de familles de continuer le service ce qui agrave sa miserre et le rend plus malheureux. Daignez ordonner le temps et heure que chaque personne sera tenue de servir, que la dite ordonnance soit envoyée dans chaque district (Delacourt. Ce 18 juillet 1789).
Адрес: A Messieurs les commissaires prévôts des marchands et Messieurs les Directeurs administrateurs généraux de Bureau permanent de la ville de Paris.
III
Нац. арх.
С. 134–12. 24 juillet 1789.
Un grand nombre de Particuliers résidant à Paris quittent dans ce moment ci leurs foyers, les consommateurs de cette ville diminuant, il se trouvera que les fléaux de la cherté du Pain et du deffaut d’ouvrages dont on n’éprouve déjà que trop les tristes effets vont, encore s’accroître et que la capitale devenant vide de gens riches ceux qui resteront se trouveront d’autant plus exposés de la part des gens forcés par les besoins pressants.
Ne seroit il pas possible par une invitation publique au nom de l’intérêt général d’engager tous les propriétaires de Paris et des environs de se décider à faire faire dans ce moment et préférablement à tout autre les ouvrages qu’ils pourroient avoir projetté en terrasses jardins, Bâtiments etc.
Que si quelques citoyens riches et vertueux en donnoient les premiers l’exemple, ils fussent cités et connus pour de véritables patriotes; peut-être cela exciteroit l’amour du bien public et de la véritable considération surtout quand on observera que les bienfaisances particulières telles qu’elles soient, deviennent toujours des moyens courts et insuffisants; qu’il est difficile que les répartitions en soient bien faites et qu’elles donnent souvent lieu à beaucoup plus d’abus qu’elles n’opèrent de biens.
Enfin ne seroit il pas possible d’annoncer que la nécessité pouvant forcer de retenir ceux qui désertent la ville et rapeler sous des peines rigoureuses et même d’infamie ceux qui l’ont déjà abandonnée; il est de l’intérêt de tout le monde de contribuer chacun selon sa position a faire reparoitre l’activité de l’industrie, la circulation et tout ce qui peut rétablir les moyens de confiance de bonheur et de liberté à quoi tient immédiatement le bon ordre de la société.
Perrard de Montreuil, Censeur Royal architecte du grand Prieuré de France.
IV
Нац. арх.
О1 500, р. 417.
Письмо министра двора к Bailly.
М. Bailly.
3 Août 1789.
М. Necker m’a communiqué, М., la lettre que le comité de Police lui a écrite relativement à la nécessité d’ecarter de Paris les ouvriers qui n’y sont pas employés et les gens sans aveu qui se sont réunis à eux. J’ai pris une lecture attentive du plan de M. Smith et du projet d’ordonnance qu’il y joint. Elle me paroit établie sur de bons principes et je n’aurai aucune difficulté d’écrire suivant le vœu de l’auteur à М. M. les intendants conformément aud. plan. Je ferai passer aussi aux affaires de Maréchaussée un modèle de certificat en leur prescrivant ce qu’ils auront à faire. II suffira de me prévenir du moment ou le parti sera pris et mis à exécution pour que j’agisse de mon coté.
V
Нац. библ., отдел рукописей
27 Juillet 1789.
f. fr. nouv. acq. 2678.
Demande à l’Hôtel de Ville.
Le district de St. Joseph vient d’être instruit par le district de St. Lazare et par la clameur publique que les ouvriers de Montmartre de barrières se repandent armés dans la plaine de St. Denis, détruisant les bleds et menaçant de se porter aux plus grands excès. Le district a rassemblé toutes ses forces; il a sollicité les districts voisins, il a demandé de gardes-françoises et des suisses. Mais il sollicite encore des secours surtout en Cavalerie. Le district Soumet sa position au C-te Milit. en l’Hôtel-de-Ville et le supplie d’envoyer promptement des forces auxiliaires.
VI
Нац. арх.
Y. 10530.
Cedule commencée le 7 Septembre 1786 et finie le 7 Septembre 1790.
Du 22 Oct. 1789.
En la chambre de l’instruction criminelle publique au châtelet de Paris.
Michel Adrien âgé de vingt cinque ans et demie, ancien soldat, natif de Paris et gagne denier, D-e rue des jardins, deffendeur et accusé, assisté de M. Antoine Marcel de Bruce, Procureur au Chatelet, son conseil, nommé d’office.
A dit qu’il n’a jamais excité d’emeute dans le faubourg S-t Antoine et le fbg. St. Marceau, qu’il est vrai qu’il a crié de se rendre à la porte de la Bastille pour avoir le pain plus librement, n’a point reçu d’ordre pour cette démarché, y a été excité par un nommé Pierre Bourguignon, qui lui a remis une carte qu’il n’a pas lue, ne sachant pas lire, qu’il étoit pris de vin, ne savoit ce qu’il fesoit, n’a jamais excité de tumulte, ni reçu d’argent pour cela, qu’il a une fois excité les habitants du faubourg S-te Antoine de se rendre aux portes de la B-lle mais sans mauvais dessein. A dit il est vrai une fois qu’il falloit aller aux filles de la visitation, soupçonnant qu’il y avoit de fusils. Est innocent du crime d’emeute et de sédition.
Conclusions du procureur du Roi. M-rs. Boucher d’Argis Rapporteur d’avis par jugement prévotal et en dernier Ressort de le declarer convaincu d’avoir le jour d’hier cherché à exciter une sédition en criant dans les rues qu’il falloit que le fauxbourg St. Antoine et les ouvriers de la Bastille se réunissent au fauxbourg St. Marcel pour aller dans les couvents indiquant à cet effet un lieu de rendez-vous dans un cabaret rue St. Paul et donnant à lire une carte portant invitation de ladite réunion et d’avoir par les propos et cris seditieux calomnié les habitants des susdites fauxbourgs qu’il supposoit capables de se porter à ses mauvais desseins; pour réparation-pendu, 200 fl. d’amende etc. (sic).
Dire que le nommé Pierre Bourguignon qui sera indiqué sera pris au corps et son procès fait et parfait suivant la rigueur des ordonnances. Le jugement imprimé lu, publié et affiché etc. (Следуют подписи). Arrêté par jugement prévôtal et au dernier ressort à l’avis du rappt.
VII
Письмо министра двора (копия)
Нац. арх.
О1 500. f°, 449.
М. le С-te de Clermont Tonnerre président de l’assemblée Nationale
Projet de detruire les Brigands
Versailles 23 août 1789.
Monsieur le président,
J’ai reçus avec la lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’écrire le projet qui aurait paru mériter attention et dont l’objet serait de rétablir la tranquilité dans la capitale en procurant du travail à tous les gens qui en manquent actuellement et en leur donnant un salaire convenable; je communique sur le champ ce Mémoire à Monsieur le maire de Paris en le priant de l’examiner et de se concerter avec moi pour son exécution, si rien ne s’y oppose.