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Nous savons que cette forme d’administration conservée par l’ancien Magistrat de Police a été rendue publique par la voye de l’impression et de l’affiche, dans les atteliers et dans tout Paris en 1784, et il nous est justifié par un placard publiquement imprimé et affiché, que ce procédé d’administration a été renouvelle et confirmé par ordonnance de la Municipalité de Paris. Département de la Police, suivant une ordonnance du 24 Mars dernier.

En témoignage de quoi et pour seconder autant qu’il est en nous la sagesse de vues que l’Administration Municipale appliquera aux plaintes qui lui ont été et pourront encore lui être déférées, nous avons cru devoir expédier la présenté déclaration.

A Versailles 18 Juin 1790.

(Signé) Dangiviller.

XVIII

Нац. библ., отдел рукописей

Mss. 2666, Section Butte des Moulins, fol. 110 (nouv. acq. fr.).

Paris, 20 Sept. 1790, № 20.

Vous connaissez, Messieurs, les secours que la bienfaisance du Roi verse depuis longtems sur les pauvres de la capitale. Un des moyens qui ont paru propres à rendre ces secours utiles à l’industrie a été d’occuper les ouvriers en bois et en ebenisterie du faubourg St. Antoine, qui manquoient d’ouvrage.

Parmi ceux qu’ils ont faits il y a une quantité de chaires de paille, de tables, et lit, de saugle et de couchettes qui pourroient être aux approches de l’hiver d’une ressource precieuse pour les pauvres. Sa majesté touchée de cette considération et toujours disposée à donner à ses sujets des marques de bonté, m’a autorisé à faire une répartition gratuite et égale de ces meubles entre les 48 sections de la capitale. Je me fais un plaisir, Monsieur, de vous en informer. M. Gerdret commandant de bataillon de la 6 division, demeurant rue du Bourdonnier, est chargé de vous faire délivrer cent vingt cinq chaires de paille, vingt trois tables, vingt huit lits de saugle (sic) et trente couchettes en bois de différentes largeurs.

Je ne puis que m’en raporter à vous, Messieurs, pour la sage distribution de ces secours.

J’ai l’honneur d’être avec un sincere attachement, Messieurs, votre très humble et très obéissant serviteur.

Du Fresne

Directeur général du Trésor-public.

XIX

Нац. арх.

D. 12, № 123.

Письмо Неккера к Vernie г.

A Paris le 24 Juillet 1790.

La demande, Monsieur, que font les ouvriers sculpteurs de l’eglise S-te Geneviève d’une somme de 14, 400 l. pour les travaux qu’ils ont fait, regarde M. le Directeur général des bâtiments qui distribue comme il le juge convenable les fonds que je lui fais fournir en masse. Je ne pourrois faire payer séparément l’objet auquel vous prenez intérêt, sans deranger l’ordre de ses dispositions; cependant, Monsieur, je vais chercher les moyens de concilier cet ordre avec le désir que j’ai de vous obliger.

J’ai l’honneur d’être avec un très parfait attachement, Monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur.

Necker.

За подписью следует приписка, сделанная рукой Неккера: Je tâcherai de manière ou d’autre de venir au secours de ces malheureux ouvriers.

XX

Нац. арх.

F-15 3592.

Особая папка: надпись «Cartouches reprises pour inconduite ou vol» на оборотной стороне этих билетиков. Образец:

Municipalité de Paris Atteliers de filature La nommée Victoire Dupré âgé de 36 ans, taille de 5 p. cheveux blonds, yeux bleux, nez gros, bouche moyenne, domiciliée District de la ville, admise à l’altelier de Filature de Recollet dirigé par Cocpuet.

A Paris ce Lundy 23 Aoust 1790

№ 324

На обороте: renvoyé pour avoir tenu de très mauvais propos envers les maitresses de salle et avoir cherché a soulever les autres disant que si on était douze comme elle on ce feroit payer a 15 s. par jour puis que les hommes le sont à 20 du 18 Sept.

XXI

Нац. арх. 1

A. F. 11–48 (f. 375).

Письмо Bailly к de Lajard’y.

Paris le 5 Juillet 1790 (пометка: executé le 6).

Le Bataillon des Petits Augustins, Monsieur, qui je propose d’aller ce soir au Champ de Mars vient à l’instant de me prévenir que les ouvriers qui y sont employés s’étoient portés ce matin à des menaces contre les

citoyens qui se proposoient de reprendre les travaux à la cloture de l’attelier. Comme plusieurs bataillons ont le projet de s’y rendre ce soir sans armes et qu’il seroit très fâcheux que leur zèle les exposât à quelque danger je vous prierai, Monsieur de vouloir bien donner des ordres pour qu’il se trouve au champ de Mars de la cavalerie en nombre suffisant pour y maintenir le bon ordre.

J’ai l’honneur d’être avec un très sincère attachement, Monsieur, votre très humble et très obligeant serviteur.

Bailly.

XXII

Нац. арх.

Nat. F4 1037.

1 января 1791 г.

Extrait du Registre des arrêtés et délibérations de la commission établie en 1780 pour l’administration des carrières sous Paris et plaines adjacentes Séance du 10 août 1780.

II a été fait lecture de différents placets adressés à M. le lieutenant général de Police par des ouvriers estropiés en travaillant aux carrières, et rendu par M. Guillaumot que plusieurs d’entre eux sont hors d’etat de travailler et de gagner leur vie et qu’il lui paroitroit juste d’accorder à ceux qui sont dans ce cas quelques secours pour les aider à subsister. Il a été arrêté que M. Le Contrôleur général des finances seroit supplié de destiner une somme fixe par an sur les fonds des carrières pour être distribuée en pensions à des ouvriers, estropiés dans ces travaux et qui se trouveroient hors d’état de gagner leur vie et aux veuves de ceux qui auroient le malheur d’y périr, à raison de quinze livres par mois pour chacun.

N-ta.

Cette proposition a été approuvée par le ministre et mise à exécution, et etendue aux ingénieurs et commis, dont plusieurs étant morts par suite de ces travaux, leurs veuves ont obtenu, savoir celle d’un des ingénieurs 360 1., celle de l’autre 400 1. et celle des commis 240 1. par an.

Далее: Etat des ouvriers estropiés ou devenus infirmes aux travaux des Carrières sous Paris et plaines adjacentes, et des veuves de ceu$ qui ont été tués ainsi que de celles des ingénieurs et commis qui sont morts des suites de maladies contractées dans ces travaux, auxquelles il a été accordé un secours annuel, pour les aider à subsister; ledit état tel qu’il se trouve au 1-er Janvier 1791.