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Vu est aprouvé par nous.

président Linviciqle.

Lenfer. Lediable.

Le sanpeur. Le terible.

La bouche de fer,

Fait aux comite secrétaire ce 7 juillet tous comisaire.

Петиция, поданная Людовику XVI (без даты).

Нац. арх.

С 184 (113–118). 8 Liasse. Quatrevingt deux pièces détaillées au chapitre premier de l’inventaire des Papiers trouvés dans l’Armoire de fer au château des Tuileries; lequel inventaire ainsi renseigné: Req. a. 2. r. 17, № 107–249-bis (кроме этого номера еще три копии: №. 250, 251, 252).

Adresse des ouvriers de la ville de Paris présentée au Roi.

Сверху на папке: Pièces relatives à la contre-révolution. Roland. Carra).

Nous avons soufferts sans murmurer tous les fléaux qu’entrainent après eux les grands changements; notre patience a égalé nos espérances, parce qu’on nous parloit de bonheur de liberté et d’égalité; l’abolition des droits sur tous les objets de noire consommation nous prometoit des jouissances d’autant plus agréables que c’étoit le seul impôt dont notre industrie fut grevée. Mais que cette illusion a peu duré! Il étoit au dessus de notre intelligence de calculer qu’en détruisant tous ces impôts il falloit les repartir sur la classe des propriétaires, dont les richesses, le luxe et les prodigalités entretenoient noire existence.

Nous prenons la liberté d’exposer à Votre Majesté dont nous connaissons la bonté et la sensibilité, le tableau de noire affreuse position; la disparution tatale du numéraire, le renchérissement toujours croissant des denrées de première nécessité, la diminution des fortunes particulières sans accroitre celle de l’Etat, la proscription du luxe, l’absence des grands dont la jouissance et les caprices alimentaient le commerce et les arts dont nous ébauchons les chefs d’œuvre, la rupture de toutes nos relations avec les étrangers et la perte de nos colonies, nous réduiront bientôt a l’inaction et à la plus affreuse indigence.

Et ce le fruit de tant de sacrifices, l’exécution de si belles promesses? qu’ont fait les représentans du peuple, pour sa félicité? quels sont ceux dont le sort est amélioré? la liberté, l’égalité sont des chimères qui ont rompu tous les liens de la société confondu tous les pouvoirs, détruit l’ordre, semé la division, appelle l’anarchie et produit tous les maux dont nous, nos femmes et nos enfans serons les premières victimes.

Il nous reste des cœurs sensibles — nous les offrons à Votre Majesté comme au meilleur et au plus tendre des Pères, nous avons des bras, ils sont à vos ordres comme chèf suprême de l’Empire; nous vous supplions d’emploier toutes les forces dont la nation vous a rendu dépositaire, pour remédier aux abus, pour rétablir l’Equilibre entre le prix des denrées et le salaire de nos journées et surtout pour dissiper et punir ces factieux qui sous le titre d’amis de la constitution en sont les plus cruels ennemis, qui commandent au nom du bien Public les forfaits et les crimes et qui appellent sur nos têtes au nom de la paix et de l’ordre une guerre qui no peut être que malheureuse jusques dans ses succès.

Daignez, Sire, prendre en considération l’adresse de vos fideles sujets les ouvriers de la ville de Paris et agréer l’hommage des sentiments d’amour et de respect dont jusqu’au dernier soupir ils seront pénétrés pour votre personne sacrée et votre auguste famille.

(Подписи).

ЧАСТЬ ВТОРАЯ

НЕИЗДАННЫЕ ДОКУМЕНТЫ НАЦИОНАЛЬНОГО АРХИВА, АРХИВА ГОРОДА МАРСЕЛЯ, АРХИВА ДЕПАРТАМЕНТА УСТЬЕВ РОНЫ, АРХИВА ДЕПАРТАМЕНТА РОНЫ И АРХИВА ДЕПАРТАМЕНТА ЛУАРЭ

Документы печатаются здесь с соблюдением орфографии подлинников и всех особенностей (с прописными буквами, с сокращениями, без знаков препинания, без accents, там, где их нет в подлинном тексте).

I

Нац. арх.

F12 1358.

1790.

На полях: à repondre que le reculement des barrières formera un nouvel ordre de choses.

A Messieurs

Messieurs les Députés de l’assemblée nationale à Versailles.

Supplient très humblement les habitants de la communauté de Pûr soussignés, terre de Montmédy. Disent que les suppliants s’occupent à travailler pour la manufacture en drap de Sedan pour filer la laine, que ladit-te ville est aux frontières de l’étranger, que ces fabriquants de drap faisant filer tout au moins les trois quarts de leurs laines par ces étrangers qu’ils déboursent même plus de douze à quinze mille livres, par semaine, ce qui fait un tort très considérable, tant par l’écoulement de l’argent hors du Royaume que pour les ouvriers du pays français. S’il leur était défendu de ne faire travailler leurs laines ailleurs qu’en France, cela ferait un grand avantage surtout pour les terres de Garignan, Montmédy, Mouzon qui s’occupent au travail de cette manufacture, des pauvres laboureurs même ruinés par les mauvaises campagnes n’ont presque rien moissonné sont obligés de s’occuper à filer, de même les pauvres vignerons aussi ruinés par les grêles de cette année pourraient s’y occuper pour gagner leur vie de même, c’est ce qui engage les suppliants de recourir à vos grandeurs.

Ce considéré Messieurs vû l’exposé en la présente requête il vous plaise faire défenses aux fabriquants de la ville de Sedan de faire travailler à l’avenir leurs laines hors du royaume, sous telles peines qu’ils vous plaira bon être, on verrait tous les jours fleurir les habitants de cette contrée. Les suppliants espèrent de vos autorité, et offriront leurs vœux au ciel pour la conservation de vos précieux jours.

II

Архив города Марселя (картон «Corporations»).

Marseille le 20 mars 1792.

A Messieurs le maire et officiers municipaux.

Messieurs,

Les ouvriers tonneliers se trouvent dans une position bien faite pour intéresser votre justice et votre humanité. Ceux d’entre eux qui ne sont pas marseillais viennent d’être forcement congédiés de leurs ateliers ensuite d’une invitation officielle faite de votre part, messieurs, aux chefs des ateliers de donner la préférence aux ouvriers de cette profession qui sont nés à Marseille. Ces derniers ont sollicité et surpris cette réquisition, et ceux d’entre vous, messieurs, qui l’ont signée, n’ayant que les intentions les plus pures, étoient loin de prévoir les suites fâcheuses qu’un pareil ordre de choses pouvait entrainer. Dèsque les marseillais ont été certains que la note officielle avait été présentée aux ci-devant maîtres-tonneliers, ils se sont chargés de la faire exécuter avec une rigueur et un appareil bien faits pour intimider les maîtres et les ouvriers.