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Que deviennent alors ces magnifiques promesses repetées tant de fois, de faveurs pour les manufacturiers, de travail pour les ouvriers, de soulagement pour les indigents.

C’est donc à détruire toutes les craintes et à réaliser toutes les espérances que doit s’attacher le gouvernement, s’il veut voir refleurir le commerce, et ce sera alors et seulement alors, que le manufacturier et l’ouvrier dont les intérêts sont si étroitement liés, travailleront avec courage pour leur bonheur et pour la prospérité publique; rien ne leur manquera, ni ressources, ni travail, si le gouvernement faisant usage de tous ses moyens leur assure protection, tranquillité et sûreté, c’est alors que tous les canaux d’abondance s’ouvriront, que tous les échanges se feront au dedans et au dehors, que nos manufactures s’enrichiront du luxe de l’étranger, c’est alors enfin que le commerce français reprenant toute sa splendeur ne trouvera plus de rivaux comme la France ne trouvera plus d’ennemis, et chacun à l’emoi s’empressera de repeter: Vive la paix, vive la république.

Fait au Bureau de commerce de Lyon.

Lyon 12 floréal an cinq de la République Française.

XIV

Архив города Марселя, картон «Corporations».

(Ноябрь 1797 г.).

Marseille le 11 frimaire an 6 de la République française.

Aux citoyens composant le Bureau central.

Les ouvriers soussignés de cette commune vous exposent citoyens, que pendant la réaction royale, ils ont été forcés d’abandonner leurs chantiers et même de se réfugier soit à Toulon, soit ailleurs pour se soustraire aux poignards des egorgeurs.

Ils sont rentrés à l’époque de l’arrivée des troupes de la répoublique qui à dissipée l’essaim de cette borde de cannibales. Mais leur audace accroit avec l’indulgence des républicains et les voila encore non seulement sur le pavé, mais maîtres des chantiers et de tous les transports jusqu’à ceux des coches.

Chaque fois que les exposants se présentent pour travailler, ils sont rejettes avec mépris, les chargeurs ne veulent pas les employer aux coches, la Messagerie Nationale également, cependant il faut que les républicains vivent et alimentent leurs familles, il faut que les sicaires du royalisme fassent place à ceux qu’ils ont chassé et qu’ils ont voulu égorger.

Par toutes ces considérations, nous vous prions, citovens, de prendre telles mesures que vous jugerez convenables pour que nous puissions à la sueur de notre front gagner du pain qui nous est du à tant de titres Salut et fraternité.

(103 подписи)

XV

Нац. арх.

F12 679.

4 июня 1798 г.

Прошение рабочих мануфактур города Нанта (департамент Loire-Inférieure).

Au Citoyen Président du Directoire exécutif.

Citoyen Directeur.

Depuis longtemps les cris de notre misère retentissent à vos oreilles, sourdes à la voix de nos réclamations, elles sont restées comme nous dans l’oubli, et l’opprobre devient notre seule existence.

Presque tous pères de famille, nos femmes, nos enfans réclament de votre paternité une loi bienfaisante qui redonne la vie à nos manufactures, nous gémissons, de voir nos ennemis triompher par la préférence marquée qu’éprouvent leurs marchandises, tandis que les Manufactures françaises presque toutes ruinées par les fléaux de la guerre et de la funeste concurrence des Etrangers, tombent dans l’abîme et s’ecroulent. Nantes, ville jadis si florissante mais trop malheureuse aujourd’huy, ne méritera t’elle donc pas un instant votre considération, nous gémissons de voir nos ennemis préférer les marchandises Etrangères aux productions de nos Manufactures, nous accuserons pas leur ambition de les introduire en France, mais nous réclamons des loix qui en défendent l’entrée, nous accusons aux yeux de l’univers ces êtres légers préférant donner la mort a des milliers d’ouvriers pères de famille, plutôt que de donner la preférénee aux productions natales, mais leur plant jetté, tout ruiner est leur système, c’est a vous Représentans, à dire un mot et, nous aurons encore quelques mois d’existence vous adouciréz notre vie malheureuse et pénible. Si nos plaintes, si l’horrible position dont nous vous avons fait part dans nos dernières pétitions, n’a touché vos cœurs, alors, nous mourrons, mais comme Républicain il faut le faire au champ de l’honneur; c’est pourquoi Législateurs renvoyés des manufactures de cette ville, ayant parcouru en vain la République pour trouver de l’occupation dans les divers atteliers jadis si florissants, mais ruinés, nous vous demandons d’accorder des secours à nos femmes et a nos enfans, et nous sacrifierons nos états pour marcher à la défense de la patrie, ce sont nos dernières ressources Notre affreuse position fait trembler, que ne pouvez-vous descendre dans nos demeures, habitées et desolées par ce que la misère offre de plus touchant bientôt pénétrés de tant de maux, vous prendriez les moyens de les adoucir, sur tous les points d la République, les Manufactures sont dans l’aneantissement et la branche seule des manufactures d’indiennes occupant plus d’un million d’individus de tous sexes et tous âges a droit à votre sollicitude, c’est en faisant quelques efforts pour nos atteliers détruits pour les reste des Arts et de l’industrie, qui serait nécessairement remplacés par l’ignorance, que vous acquererez de nouvelles ressources pour l’Etat, c’est ainsi que vous nous conserverez, ainsi que nos familles, et que l’argent circulera bein plus dans la République partout; nous vous rendrons des actions de grâce et c’est là le plus précieux trésor que puissent désirer les législateurs.

Pénétrés de la plus intime confiance que notre pétition parviendra jusqu’avous, c’est au nombre de 300 malheureux que nous réclamons vos bontés et nous disons respectueusement. (Sic).

Nantes le 19 prairial an sept.

XVI

Архив департамента Loiret.

Серия L, связка № 151.

(1799 г.)

Циркуляр Футе.

Paris, le 6 vendemiaire, an 8 de la République une et indivisible.

Le ministre de la Police générale de la République.

Au commissaire central du dept du Loiret.

Il existe Citoyen, dans la République une espèce de coalition entre les ouvriers employés dans les manufactures particulièrement dans celles les papeteries tendante à obtenir contre le vœu de la loi un regime indépendant pour cette classe de Citoyens et cœrcitif envers ceux d’entre eux qui refusent de se soumettre aux volontés des meneurs de l’association.

Elle a ses chefs et ses correspondans dans les communes ou des ateliers sont établis. Elle convoque et tient des assemblées, distribue des lettres de créance, frappe d’interdiction telle ou telle fabrique et fait défense aux ouvriers d’y travailler sous peine d’être bannis de toutes les autres.