Ils réussiront peut-être. Et s’ils réussissent, le monde ne deviendra peut-être pas un désert toxique comme dans les rêves que j’ai écrits. J’espère, en tout cas.
Je n’en sais rien, bien entendu. Mais on peut leur faire confiance, docteur Cole.
Et je sais que vous faites confiance à l’agent Bose. Il m’a aidé quand il n’y était pas obligé. C’est quelqu’un de bien, je trouve.
Je le remercie, et merci aussi à vous, pour la même raison.
Bon, je n’ai plus rien à dire. Il va falloir que j’aille travailler.
N’attendez pas de mes nouvelles.
Ariel vous passe le bonjour et me demande de vous dire qu’il fait sacrément trop chaud à Houston.
Orrin Mather Laramie,
Wyoming
Remerciements
Je n’aurais pu écrire ce livre sans l’aide et la patience d’amis et parents trop nombreux pour les citer : il va sans dire que je les remercie tous. Merci aussi à Glenn Harper, qui a répondu avec générosité à une question technique (sur la taille relative d’un être humain par rapport à la longueur de Planck et les limites de l’univers observable). Sa réponse n’apparaît pas dans la version définitive de Vortex, du moins pas explicitement, mais elle a contribué à préciser ma réflexion sur la nature des « Hypothétiques » et leur intervention dans l’histoire de l’humanité. En ce qui concerne l’eutrophisation océanique et le destin de la Terre, je me suis servi d’Under a Green Sky et de The Medea Hypothesis, de Peter Ward, deux livres d’un pessimisme fiable et que je recommande aux lecteurs curieux.